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Un Bon Coup De Fourchette


nikos

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J’ai vu passer un post sur les réseaux sociaux qui m’a fait sourire.

Je me permets de le faire mettre ici.

Évidemment, personne ne peut cautionner les propos de Rado.

Sa sanction peut être jugée petite pour certain, suffisante pour d’autre. 
Moi ce que je retiens, c’est qu’il aura peut-être l’occasion de mieux finir sa sortie mais il va falloir se racheter une conduite.

Bref, le même en question (c’est de l’humour pure et dure). 
Ni voyez aucun racisme contre les anglais 🙈

 

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D'ailleurs, se faire traiter de mangeurs de grenouilles par les anglais, comment on doit le prendre ?

 

PS: pas de faux procès svp, j'aurai mis un peu plus à Rado de mon coté.

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il y a 1 minute, Tlsefred31 a dit :

D'ailleurs, se faire traiter de mangeurs de grenouilles par les anglais, comment on doit le prendre ?

 

PS: pas de faux procès svp, j'aurai mis un peu plus à Rado de mon coté.

 

tu vas avoir les défenseurs des grenouilles sur le dos ...:woot:

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Il y a 1 heure, puppets a dit :

 

 

Euh.... Non !

 

Quand tu es capable de le dire "dans le feu de l'action", c'est que ton cerveau a enregistré l'expression... Moi perso ça me fait gerber, et je l'aurais radié à vie.

 

 

 

Y'a une incohérence dans ton raisonnement. Mettre Rado et cerveau dans la même phrase, c'est un oxymore de fort tonnage, désolé.

Modifié par will31
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Il y a 2 heures, papapoupa a dit :

T'as jamais dit des choses que tu regrettais?

Si non alors bravo à toi et tu peux penser ce genre de décision extrême.

Moi ça m' est arrivé.

Je me suis retrouvé devant M. le Maire et 160 invités le soir.

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5 hours ago, Godfather said:

Pareil. Il aurait du prendre la sanction maximale de 52 semaines prévue dans le règlement de la FFR.

+1 et vu son niveau, il va handicaper son club à son retour ... 26 semaines ce n'est pas assez sévère pour ce genre de paroles proférées

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Imanol notre Idole
Il y a 10 heures, estabousi a dit :

C'est abusé je trouve. Le rouge et un match de suspension ca suffisait selon moi. 

Ça me rappelle les suspensions de Kaino ou Marchand en coupe d'Europe. 

Peut-être qu’il paye les propos de son coach ?

Je pense que la commission a voulu montrer son soutien à l’arbitre

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Il y a 16 heures, Adidi a dit :

 

J'ai lu 35 semaines sur plusieurs sites :blink:

Cela a été réduit à 26 pour bonne conduite à l’audience et casier vierge ?

 

26 semaines de matchs, équivalent à Aix à 35 semaines calendaires, j ai cru comprendre cela.

 

Donc saison terminée. Mérité. 

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Il y a 3 heures, Imanol notre Idole a dit :

Peut-être qu’il paye les propos de son coach ?

Je pense que la commission a voulu montrer son soutien à l’arbitre

 

D'ailleurs, ils ont été plutôt cool avec ROG car ses propos sur l'arbitre auraient pu (du ?) lui valoir une suspension.

Quand on voit que Mola l'avait été alors qu'il avait gueulé dans le feu de l'action à Paris, là ROG c'est après le match, à froid...

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Il y a 17 heures, estabousi a dit :

C'est abusé je trouve. Le rouge et un match de suspension ca suffisait selon moi. 

Ça me rappelle les suspensions de Kaino ou Marchand en coupe d'Europe. 

Skelton n est pas à son coup d essai en matière de rouge,sur l action il ne veut pas plaquer Arnold mais arme le bras pour le dezinguer..Pour moi c est justifié..

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On 9/16/2021 at 3:26 PM, puppets said:

Ce n'est pas vraiment le bon endroit pour parler de ça, mais ce type de phrase n'a rien à voir avec "dire des choses que tu regrettes après".

Traiter un noir de "bouffeur de banane", c'est faire l'association dans ta tête avec un singe. C'est du racisme pur et dur, point.

Ce n'est pas dire à quelqu'un que c'est un co**ard et éventuellement le regretter après...

 

S'il suffit de dire "désolé, je le ferai plus m'sieur" pour être excusé, c'est lamentable.

 

ça se voit que tu connais pas mes gamins.. y a des périodes, ils dévorent les bananes à un rythme.. pourtant c'est pas des singes (enfin je crois)

 

Mais bon j'ai pas envie d'entrer dans le débat "rado, c'est trop, c'est bien c'est pas assez etc".. de toute façon au rugby, c'est nawak les sanctions..

  • si tu joues avec un maillot noir et une fougère, on peut te retirer un rouge alors que t'as mis ton pied dans la gueule de l'adversaire en retombant
  • si t'es un irlandais expatrié, tu peux te faire radier à vie juste pour avoir tenté d'expliquer (bon en lui pétant le nez ok..) à un abruti que ca se fait pas de te lancer de la bière dessus et d'insulter ta mère en meme temps
  • et si t'es pilier d'une équipe francaise en coupe d'europe, tu peux prendre un an juste parce que le britannique en face a dit que tu lui a mis une fourchette et que y a aucune image qui le prouve...

bref c'est nawak, pas harmonisé etc

 

Par contre, on peut être ou ne pas être d'accord avec la durée de la sanction mais au moins il y a eu sanction (et pas genre 2 matchs)... certains autres sports pourraient peut être s'en inspirer

Modifié par Ayrton
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  • 2 weeks later...
il y a 13 minutes, LE CIEL ET BLANC a dit :

Yann David "absent" 4 semaines :

 

https://www.francebleu.fr/sports/rugby/rugby-yann-david-de-l-aviron-bayonnais-suspendu-pendant-quatre-semaines-1632939826

 

Il pourra bien soigner.............sa technique de plaquage !

 

Qui est pourtant bien moins scandaleuse que sa technique de passe...

Pour ça, je l'aurai suspendu 6 mois le temps d'apprendre à faire des passes correctes des 2 côtés. :yes:

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Il y a 12 heures, brayaud's a dit :

Pour moi, c'est le strict minimum que ce geste méritait. 

Je trouve même qu'il s'en sort bien. 

Sans trouver une excuse, j' ai trouvé son geste plus stupide que méchant.

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Il y a 12 heures, brayaud's a dit :

Pour moi, c'est le strict minimum que ce geste méritait. 

Je trouve même qu'il s'en sort bien. 

 

Il s'en sort super super bien. 5cm plus haut, il peut tuer Lucu...

Et quand on sait qu'il ne maitrise absolument pas son geste, c'était de la loterie...

Je pensais qu'il prendrait bien plus que ça

 

 

 

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Le 30/09/2021 à 11:35, rimram31 a dit :

Pour Pieterse sachant que le tarif allait jusqu'a 52 semaines, je m'attendais plus a du 26 semaines.

 

Il a pris 24 semaines à l'origine mais comme il s'est excusé (et première citation), ça a été réduit de moitié...sans déconner. 

  • Confus 3
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le zèbre aux courges
Il y a 11 heures, brayaud's a dit :

 

Il a pris 24 semaines à l'origine mais comme il s'est excusé (et première citation), ça a été réduit de moitié...sans déconner. 

Quand tu vois la clémence pour les insultes racistes forcément la commission est coincée au niveau des sanctions.

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Merci a Marie Alice Yahé qui a dit à peu près la même chose que moi tout a l'heure au canal rugby club.

Le coup de la peine réduite de moitié l'a passablement agacée. 

"On déboîte un type, on s'excuse et on rejoue le mois prochain, c'est super..." en gros.

  • Upvote 8
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il y a 3 minutes, brayaud's a dit :

Merci a Marie Alice Yahé qui a dit à peu près la même chose que moi tout a l'heure au canal rugby club.

Le coup de la peine réduite de moitié l'a passablement agacée. 

"On déboîte un type, on s'excuse et on rejoue le mois prochain, c'est super..." en gros.

Alors que pour Chabal,12 semaines, c est normal 

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il y a 24 minutes, BOURRIN a dit :

Avec son casier vierge Tekori va prendre 8 semaines.


Il a un casier vierge, va s’excuser et plaider que c’est un bon gars : il sera blanchi en toute logique et l’arbitre qui lui a odieusement mis un carton rouge sera suspendu !

  • Haha 1
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Beau-jeu-laid
il y a 17 minutes, brayaud's a dit :

Merci a Marie Alice Yahé qui a dit à peu près la même chose que moi tout a l'heure au canal rugby club.

Le coup de la peine réduite de moitié l'a passablement agacée. 

"On déboîte un type, on s'excuse et on rejoue le mois prochain, c'est super..." en gros.

 

As tu vu le match cet après-midi contre le BO et les autres matchs du stade depuis le début de saison ?

 

Pourquoi est on si pénalisé sur les rucks ?

 

(Il me semble que tu ty connaissais en arbitrage)

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il y a 2 minutes, Beau-jeu-laid a dit :

 

As tu vu le match cet après-midi contre le BO et les autres matchs du stade depuis le début de saison ?

 

Pourquoi est on si pénalisé sur les rucks ?

 

(Il me semble que tu ty connaissais en arbitrage)

 

J'ai vu la première moitié de la deuxième mi-temps. 

Je ferais une analyse de vos pénalités un de ces moments 😉

  • J'aime 1
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29 minutes ago, gronounours said:


Il a un casier vierge, va s’excuser et plaider que c’est un bon gars : il sera blanchi en toute logique et l’arbitre qui lui a odieusement mis un carton rouge sera suspendu !

 

Un SMS de sa maman devrait suffire. 

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Mais Joe est un bon gars, on ne le répètera jamais assez !!!

 

Il prend le mec d'en-face dans ses bras, qu'est-ce qu'il vous faut de plus pour en avoir la certitude ?

:Neutral:

Modifié par Zuzu31
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D’ailleurs, il ne se plaint pas du câlin de ce brave Joe, au sol il indique clairement qu’il a un bobo au genou.

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Je viens de lire que c'est la dernière saison pour Cardona

 

 

.....

 

Bientôt la DELIVRAAAAAAAAAAAAAAANCE !!!!

  • Merci 2
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Il y a 10 heures, Zuzu31 a dit :

Mais Joe est un bon gars, on ne le répètera jamais assez !!!

 

Il prend le mec d'en-face dans ses bras, qu'est-ce qu'il vous faut de plus pour en avoir la certitude ?

:Neutral:

 

Il n'est qu'amour :wub:

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Il y a 10 heures, Tlsefred31 a dit :

 

Même pas besoin de le lire, quand tu lis ça et que tu repense au ruck de l'époque ou les mecs se sautaient dessus à pied joint en toute légalité.

La différence c'est que les joueurs sont beaucoup plus puissants et ont les mêmes articulations, tendons, ligaments donc eux souffrent.

C'est loin d'être plus violent qu'avant.

 

Donc à part arrêter la muscu je vois pas comment réduire les erreurs et les blessures à 0.

 

 

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il y a 13 minutes, stadeli a dit :

En moyenne les joueurs ont pris 20kg de muscle, donc ça tape beaucoup plus fort.

et ont gagné 3s au cent mêtres.

 

Le rugby d' Avant était nettement plus sournois, violent, tant collectivement qu' individuellement.

Un joli coup de crampon sur les lombaires, ni vu ni connu, m' a valu un passage sur le billard en fin de carrière.

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LE CIEL ET BLANC
il y a 11 minutes, tire-bouchon a dit :

et ont gagné 3s au cent mêtres.

 

Le rugby d' Avant était nettement plus sournois, violent, tant collectivement qu' individuellement.

Un joli coup de crampon sur les lombaires, ni vu ni connu, m' a valu un passage sur le billard en fin de carrière.

Tu ne vas pas revenir encore là-dessus, je me suis déjà excusé !

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Il y a 14 heures, Tlsefred31 a dit :

Alors que la sécurité des joueurs est au centre des préoccupations, la multiplication des plaquages sévères au plus haut niveau ces dernières semaines a relancé le débat sur la dangerosité de ce sport. 

L’action a fait le tour de la planète rugby. "Il s’est cru en MMA" avait même osé le Castrais Thomas Combezou pour qualifier l’agression il y a quinze jours de Ryno Pieterse, son coéquipier, sur le demi de mêlée bordelais Maxime Lucu. Un plaquage assassin – heureusement sans conséquences – comme on n’en voit pas, d’une violence inouïe, en planche et à retardement sur un joueur relâché après un coup de pied. Il a valu au deuxième ligne sud-africain d’écoper de 12 matchs de suspension au lieu de 24 après avoir bénéficié de circonstances atténuantes mêlant excuses, jeunesse, absence d’antécédents et surtout d’impact à la tête.

"Il y a trop de circonstances atténuantes actuellement"

Une scène choc à glacer le sang qui relance forcément le débat de la dangerosité de ce sport, où la frontière entre rugosité et violence est tellement infime qu’une fraction de seconde et quelques centimètres suffisent parfois à faire basculer le curseur d’un côté où de l’autre. Comment ne pas se souvenir du décès en 2018 de Nicolas Chauvin, Espoir du Stade Français, trois jours après avoir été victime d’un plaquage haut ayant causé une dislocation de la deuxième vertèbre cervicale ? Nous reviennent également à l’esprit le plaquage du Rochelais Levani Botia sur le Toulousain Maxime Médard en finale de la Coupe d’Europe en mai dernier, ce choc tête contre tête un mois plus tard en demi-finale du Top 14 entre le Bordelais UJ Seuteni et le Toulousain Romain Ntamack, laissant ce dernier étendu sur la pelouse lilloise le regard dans le vague ou encore, toujours entre La Rochelle et Toulouse, l’intervention musclée de Will Skelton sur Richie Arnold en ouverture de l’exercice actuel.

À chaque fois, les arbitres n’ont pas hésité à sortir le carton rouge. Car depuis quelques années, outre une vigilance accrue sur les commotions, les charges coude en avant et un durcissement des règles pour limiter les risques, les directives de World Rugby sont claires : tolérance zéro sur le jeu déloyal. Avec l’appui de la vidéo, plus rien n’échappe au contrôle mais cela ne suffit manifestement pas à éradiquer ce genre de gestes des terrains de l’hexagone.

"Cela s’était calmé et je trouve que cela repart, pointe Bernard Dusfour, qui vient de quitter son poste de président de la commission médicale de la Ligue nationale. Il faut absolument que les sanctions repartent de nouveau parce que nous allons avoir des problèmes. Il y a trop de circonstances atténuantes actuellement, c’est mon point de vue. Il faut repartir sur ce que nous avions fait après 2017 où les blessures graves avaient baissé parce que nous étions repartis sur plus de cartons rouges. Je ne suis pas choqué par les 12 semaines mais je pense que nous aurions pu mettre un peu plus parce que si nous continuons comme ça, cela ne pourra pas aller. Nous avons un rôle éducatif à jouer. Il y a des risques, c’est l’existence même du rugby mais il ne faut pas avoir peur. D’un intérêt individuel, qui est pris en compte systématiquement, il faut en avoir un intérêt collectif. La collectivité, c’est le rugby et il faut, comme les joueurs, le protéger."

Une question de formation

Sans stigmatiser telle ou telle catégorie de joueurs, ces actions sont souvent l’œuvre de Sudistes. Question de culture… Toujours est-il qu’avec une exposition médiatique grandissante et une Coupe du monde sur notre territoire dans deux ans, la publicité n’est pas forcément du meilleur goût et n’incite guère les parents à inscrire leurs enfants dans les écoles de rugby. Néanmoins, la fin progressive de l’ennuyeuse période du "casse brique" – inspirée du XIII avec une obsession pour le défi physique et les plaquages au ballon – avec une équipe de France qui génère de nouveau des émotions et le retour à un rugby fait de mouvement et de vitesse prôné par des équipes comme le Stade Toulousain – la méthode a même été brevetée avec trois titres en deux saisons – ou le Racing 92, doit permettre au rugby de se débarrasser de cette image de sport violent (1). Car le travail réalisé au niveau amateur (lire par ailleurs) prouve le contraire. Ce qui signifie que tout ne serait qu’une question de formation. Et donc de (bonne) volonté.

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suite 1

S’il ne réfute pas une certaine forme de violence par moments, Olivier Argentin, entraîneur des trois-quarts de Saint-Sulpice-sur-Lèze, estime que tout est mis en œuvre pour rendre le rugby plus attractif.

Qu’avez-vous pensé du plaquage de Ryno Pieterse ?

Quand je l’ai vu pour la première fois au CRC (Canal Rugby Club, NDLR), j’ai cru que c’était un montage. C’est un sport de combat mais à un moment donné, il y a des règles. Là, à 10 centimètres près, cela peut mal finir. Si Lucu avait été mon fils, je l’aurais mal vécu. Cela ne doit pas exister.

Comment l’expliquez-vous alors ?

Les fils se sont touchés… Dans la vie, on peut faire des erreurs. Il faut en apprendre et ne surtout pas les reproduire. Si on ne met pas des sanctions vraiment sévères, cela laisse la place à des dérives. Mais vous savez, il y a des gestes tout aussi dangereux qui ne sont pas sanctionnés, comme les joueurs qui plongent les deux genoux dans les côtes de ceux qui aplatissent dans l’en-but. Après, ce n’est pas parce qu’il y a eu un geste inadmissible qu’il faut stigmatiser. Ce n’est pas ça le rugby, c’est tout ce qui se passe autour.

Ce sport est-il devenu plus violent au fil des ans ?

Quand je vois la demi-finale de Top 14 Toulouse – Bordeaux-Bègles, c’était violent, oui. C’était une volonté de l’entraîneur et il faudra un jour le calmer (Christophe Urios, NDLR). Mais si je prends l’exemple du rugby amateur, à un moment donné, il y avait des bagarres de partout. Aujourd’hui, il y en a moins parce que vous savez que le moindre coup de poing, vous prenez un rouge. À un moment donné, sanctionnons ! Mais je n’ai pas l’impression que le rugby pro soit devenu plus dangereux. Il y a des mesures qui vont dans ce sens aussi. Regardez cette année, le moindre doute, il y a des rouges qui pleuvent. Après, c’est vrai, les mecs sont plus costauds, courent plus vite et quand tu vas voir un match ou que tu le regardes à la télé, tu entends les impacts. Mais je pense que le problème vient de ce que nous apprenons chez les jeunes.

C’est-à-dire ?

Avec tout le respect que j’ai pour les éducateurs, souvent ce sont des pères parce qu’il n’y en a pas assez. C’est bien de plaquer mais c’est une phase hyper technique. Nous, nous le travaillons énormément. Je demande à mes joueurs d’attaquer au niveau de la taille et qu’il n’y ait pas de choc frontal. Nous travaillons sur de l’évitement et c’est plus facile d’aller chercher le mec à la taille. Après tu te laisses glisser et tu descends jusqu’aux jambes. Mais c’est comme une passe, ça s’apprend.

N’y a-t-il pas eu, à une époque, la volonté des jeunes de reproduire ce qui se faisait chez les pros ?

Il y a certes du mimétisme mais aujourd’hui, l’équipe la plus diffusée, c’est le Stade Toulousain. Et en termes de jeu, c’est idéal. C’est le rugby qui gagne et il est fait d’évitement. Quand vous regardez les Blacks, c’est moins costaud, cela va plus vite et c’est beaucoup plus technique. Cela plaque super bien. Tout s’apprend.

Et en Fédérale 1, quelle a été l’évolution ?

Je suis convaincu que c’est moins violent même si les mecs sont plus costauds, vont plus vite, tapent plus forts. Mais même à notre niveau, cela joue et déplace le ballon. À Saint-Sulpice, nous avons vraiment changé. C’est une question de philosophie. Quand nous sommes montés en Fédérale 1 (en 2014, NDLR), nous faisions comme nous pouvions et nous savions que nous pourrions nous en sortir en filant des "quignons" aux mecs. Aujourd’hui, nous essayons de pratiquer un beau rugby et de gagner les matchs en construisant par du jeu de passes et de l’évitement, pas en détruisant comme le font beaucoup d’équipes. Et comme nous avons pu le faire aussi en regardant beaucoup de vidéos et en disant : « Nous allons les contrer dans tel secteur ». C’est aux arbitres à le voir, le comprendre et de le valoriser. Aujourd’hui, nous jouons notre rugby quel que soit l’adversaire. Après, attention, nous ne sommes pas fous. Si nous savons que nous pouvons prendre les mecs sur des ballons portés, nous allons en faire.

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Fin

Même freiné par le Covid, le monde non professionnel continue de s'adapter pour éviter les incidents graves.

Abaissement de la ligne de plaquage à la taille, interdiction du plaquage à deux : marquée par le décès de Nicolas Chauvin en 2018, la France a fortement poussé pour inciter World Rugby à modifier les règles du jeu. Malheureusement, la pandémie est venue mettre un coup d’arrêt à l’expérimentation (1 315 clubs concernés) lancée à l’aube de la saison 2019-2020 et qui vient de reprendre. Il n’empêche, les premiers retours (604 clubs soit 45 %) après une demi-saison de pratique demeuraient très encourageants. 60 % trouvaient que cette expérimentation apportait plus de sécurité pour le joueur et en étaient très satisfaits tandis que 86,59 % estimaient qu’elle influait sur le jeu.

"Cela ne peut pas se mettre en place du jour au lendemain"

Parmi les effets constatés, une plus grande fluidité dans le jeu était soulignée par 55 % des sondés tandis que le plus gros point noir résultait de l’augmentation sensible du nombre de pénalités et/ou de cartons qui hachent le jeu (35,83 %). "C’est normal car c’est quelque chose de nouveau et cela remet en cause la formation du joueur, justifie Philippe Marguin, le manager national de la formation à la Direction technique nationale de l’arbitrage. Cela ne peut pas se mettre en place du jour au lendemain. Des joueurs et des entraîneurs nous ont dit qu’ils étaient obligés de retravailler le plaquage, ce qui n’avait pas été fait depuis très longtemps (72 %)."

S’il "espère que cette saison permette de voir l’impact de cette règle sur la sécurité du joueur mais aussi sur la continuité du jeu", Philippe Marguin met en avant l’amélioration entrevue entre le début et la fin de l’étude : "Les pénalités avaient baissé de manière très importante parce que les joueurs et les arbitres s’étaient adaptés. S’il n’y avait pas eu la pandémie, je suis convaincu que plus personne ne parlerait de cette règle, elle serait rentrée dans les mœurs. Nous ne sommes pas repartis à zéro car les gens travaillent avec mais à la fin de cette saison, je pense que nous aurons des résultats probants parce que les joueurs seront imprégnés de cette règle et l’auront pratiquée pendant une saison entière." D’autant qu’après tant de mois de privation, personne ne s’en plaindra.

Les chiffres en Fédérale 2

Au cours des premiers mois de la saison 2019-2020, quatre analystes vidéos de la Direction technique nationale ont comparé 34 matchs de Fédérale 2 à ceux analysés la saison précédente. Sur le plan du jeu ont augmenté les franchissements (+31 %) et les passes (16 %) tandis que les jeux au pied (-67 %) et les touches (-21 %) ont diminué. Mais surtout, d’un point de vue sécuritaire, les blessures sont passées d’une par match à une tous les trois matchs et les chocs à la tête ont été réduits de 60 %. Le pourcentage de plaquages hauts par rapport au nombre de plaquages total est quant à lui passé de 18 à 13 %.

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oups oubli

 

Elles s’appellent Magali et Sophie et font partie de la vie de rugbymen professionnels. Elles racontent l’envers du décor et la perception qui est la leur lors des rencontres.

Derrière chaque joueur se cache une mère, une épouse ou compagne. Avec parfois la double casquette, à l’image de Magali Lebel, dont l’un des fils, Matthis (22 ans), est ailier au Stade Toulousain et le mari, Mickaël (49 ans), fut l’une des anciennes gloires auscitaines en troisième ligne. Une personne qui a vu sa perception du rugby évoluer au fil des années.

"Je n’avais aucune difficulté à regarder les matchs de mon mari et je ne me suis jamais fait de souci sur d’éventuels mauvais coups ou blessures, explique-t-elle. Déjà, j’étais plus jeune, j’ai eu la chance qu’il n’ait pas de grosse blessure et puis pour moi, il était intouchable, il ne pouvait rien lui arriver. Pour Matthis, cela diffère complètement. C’est mon fils, l’âge fait qu’on ne voit peut-être pas les choses de la même façon, les impacts ont je pense beaucoup changé et sont plus violents qu’à l’époque. Entre un mari et un enfant, ce n’est pas du tout pareil. Les peu de fois où j’ai eu ma belle-mère avec moi sur le bord du terrain, je n’arrivais pas à comprendre son anxiété et sa peur. Et je l’ai compris en position de maman, avec Matthis et Melvyn (Lombez-Samatan, NDLR)."

"Laisse-les passer !"

Forcément, au moment d’évoquer le plaquage de Ryno Pieterse, elle confie sans détour avoir été choquée : "Je trouve que c’est violent et il faut reconnaître qu’il y a des impacts qui le sont. À chaque match, je me dis : ‘‘ça aurait pu être Matthis’’. Contre Clermont (il y a huit jours, NDLR), quand j’ai vu les deux golgoths qu’il avait en face, que ce soit le 6 ou le 11 (Fischer et Raka, NDLR), je me suis dit (elle souffle) : ‘‘Laisse-les passer’’ (rires) !"

"Je n’ai compris l’anxiété et la peur de ma belle-mère que lorsque j’ai été en position de maman."

Pourtant pas du genre à suréquiper son fils de protections en tout genre quand il était petit comme le font beaucoup de maman pour se rassurer – "C’était un casse-cou, il n’avait peur de rien" –, Magali Lebel reconnaît avoir désormais "vraiment peur sur certaines actions comme les ballons hauts", préférant le voir "faire des ‘‘tchic-tchac’’ et éviter les plaquages".

Un sentiment apparu quand le champion du monde des moins de 20 ans évoluait en cadets, qui s’est amplifié à son passage chez les pros mais qu’elle se garde bien d’évoquer avec lui. Un sentiment valable également « pour les autres joueurs, même ceux que je ne connais pas, et il faut qu’il y ait des sanctions sévères car cela peut être dangereux ».

"Je n’appréhende pas"

Un sentiment que ne connaît pas encore Sophie, la compagne de Thomas Ramos, pour qui il est « relativement facile de regarder ses matchs ». "C’est très serein, il n’y a pas de panique. Nous n’avons jamais vraiment été confrontés à une situation de stress suite à un choc donc je ne l’appréhende pas", explique-t-elle.

Ce qui n’empêche pas celle qui baigne dans le rugby depuis toute petite – "Mon papa et mon frère y ont joué, et mon oncle (l’ancien demi de mêlée de Graulhet et Narbonne Henri Sanz, NDLR) a été international" – de nuancer : "Ce qui est inquiétant, c’est la différence de gabarits mais il faut distinguer le sport de contact de la violence. J’ai vu et revu le plaquage (de Pieterse, NDLR). Cela peut être impressionnant pour des petits gabarits comme Thomas et s’il avait reçu un plaquage comme celui-là, je pense que j’aurais été très, très stressée, bouleversée. Après, j’aurais gardé mon calme car on sait que les joueurs sont très suivis sur le plan neurologique. Moi, je peux être inquiète sur un match de retour de blessure, sur un état de fragilité de Thomas ou lorsque je sais qu’il va y avoir beaucoup d’engagement physique, que les conditions météorologiques vont influer sur la qualité de jeu. Mais je suis habituée et c’est vrai que je ne lui dis pas de faire attention."

Parce que comme le dit Magali Lebel, "il n’y a pas que des mauvais coups et le rugby reste un très beau sport".

  • Merci 5
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il y a une heure, GuyNess a dit :

...

Ce sport est-il devenu plus violent au fil des ans ?

Quand je vois la demi-finale de Top 14 Toulouse – Bordeaux-Bègles, c’était violent, oui. C’était une volonté de l’entraîneur et il faudra un jour le calmer (Christophe Urios, NDLR)....

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