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Equipe de France II - l'après Guy...


gronounours

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le zèbre aux courges

1er match et l'objectif de papijacque est déjà foutu. A part faire un exploit au Pays de Galles, mais ça va être compliqué de pouvoir encore jouer la gagne avant d'affronter l'angleterre.

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  • 3 weeks later...

Je mets ça dans le topic général EdF car cela ne concerne pas un match en particulier. 

Constat édifient, sans appel : on n'est pas près d'avoir une bonne EdF. 

Revenons dans 10 ans... et encore, si on fait ce qu'il faut. 

 

L'Equipe, 22 02 2018, RENAUD BOUREL ET ALEX BARDOT

UNE CULTURE À REBÂTIR

 

Le 11 février, à Édimbourg, les Bleus ont vécu, malgré une entame de match encourageante, un huitième match de rang sans victoire (26-32).

Les résultats négatifs et quelques épisodes hors terrain montrent que le chantier est immense chez les Bleus, sur le plan sportif comme au niveau de l’état d’esprit.
Encore proche des sommets mondiaux il y a une dizaine d’années, la France, 10e actuellement du classement World Rugby, n’est plus une grande nation de ce sport. La faute notamment à une lente érosion de la culture qui mène à la performance.

 

L’ART DE LA GAGNE
L’époque dicte les priorités. « Le jeu, on a le temps d’en parler, disait Mathieu Bastareaud hier. C’est d’abord de la confiance et un état d’esprit de gagnant qu’il faut retrouver. » Des chiffres disent à quel point ces deux dernières notions sont fragilisées par le contexte en équipe de France. Comme cette série de huit matches sans victoire, la plus longue depuis 1968-1969 (11 matches). Ou le fait que douze des titulaires de demain sont plus habitués à perdre qu’à gagner en sélection (seuls Bastareaud, Beauxis et Grosso ont un bilan positif).

Si la gagne est une culture, la défaite aussi. Et elle a imprégné cette génération au point qu’on s’interroge : les Bleus croient-ils encore fermement en leur capacité à gagner un match à ce niveau ? Et savent-ils comment faire une fois sur le terrain ? Contre l’Irlande et l’Écosse, les Français ont laissé filer un match qu’ils tenaient au score, en ne maîtrisant pas ces détails techniques ou stratégiques qui font tout : un but raté ou un renvoi pas récupéré devant les Irlandais, des pénalités, une mauvaise réception ou un « marque » trop vite joué à Édimbourg.

On peut évoquer un manque de talent, de liant, de physique. Mais aussi souligner, comme le fait souvent Guilhem Guirado, que des joueurs semblent ne pas se rendre compte de ce qu’une victoire à ce niveau requiert. Interrogé à ce sujet cette semaine, le capitaine nous disait : « Oui, parfois il s’agit d’un petit détail : une mauvaise position, un ballon joué trop vite changent le cours du match. À ce moment-là, plus que de lucidité ou de concentration, il faut être responsable et se dire que le match peut se jouer à une seule erreur. Après, il ne faut pas se torturer l’esprit et avoir la peur de mal faire, mais prendre la bonne décision au bon moment. » Des notions très liées à l’habitude du haut niveau et à la confiance. Mais aussi à l’exigence personnelle. « J’ai l’impression qu’ils pensent que ça ira mieux demain », regrettait Guirado. Demain ne va pas mieux depuis longtemps, en équipe de France. Et même un large succès contre l’Italie n’installera pas la confiance et l’habitude de la gagne qui font défaut aujourd’hui.

 

L’EXIGENCE DU HAUT NIVEAU
Il faudrait être sourd pour ne pas avoir entendu, depuis de longues saisons, la petite musique remontant des clubs ou encore de cette même équipe de France à la suite du fiasco de la Coupe du monde 2015. Elle fredonne à l’envi que la génération actuelle n’a pas pris la mesure des exigences du très haut niveau. Au contraire, elle est plutôt contente d’elle-même, son jugement altéré par le miroir déformant d’un Top 14 qui la surpaye d’abord parce que figure la mention JIFF (joueur issu des filières de formation) sur leurs licences. Le constat est partagé par de nombreux managers, entraîneurs, préparateurs physiques, et sur des critères très concrets.

Là où les internationaux anglo-saxons réduisent la part du hasard dans leur performance (l’arbitrage, le mauvais rebond), là où ils entendent devenir propriétaires de leur semaine d’entraînement, maîtriser tout ce qui dépend d’eux (nutrition, préparation physique et technique, récupération), les jeunes Tricolores vivent culturellement sur l’image d’un rugby de loisir. « Il faut prendre du plaisir » revient comme le leitmotiv des semaines de travail avant de conclure, au final, que le rugby, c’est combattre, et qu’une bonne remontée de bretelles dans le vestiaire nivellera sa valeur à celle d’adversaires qui vivent la compétition au quotidien. Après recensement, un petit tiers des Bleus serait quand même dans cette dimension, proactifs dans leur préparation, dans l’échange avec le staff et l’entraîneur principal, au risque parfaitement idiot de passer pour le fayot de service. Le contact avec les joueurs étrangers dans les clubs est sur ce point à double tranchant. Il y a les locomotives, comme Jonny Wilkinson en son temps. Et puis il y a ceux qui débarquent en préretraite, vivent sur leurs acquis monstrueux et largement suffisants pour soutenir le rythme du Top 14, malgré trois virées arrosées par semaine. Ils donnent l’illusion à certains de leurs partenaires, parfois jeunes et/ou influençables, qu’ils peuvent suivre ce régime, alors qu’ils ne possèdent pas les mêmes bases.

 

LA VALEUR DU MAILLOT
Évidemment, ils vous diront tous que c’est un rêve de gosse. Ils vous raconteront la fierté du premier maillot reçu, les frissons pendant la Marseillaise, et il n’existe aucune raison objective de ne pas les croire. Et puis une soirée viendra balayer les belles paroles, faisant de quelques sages partenaires des dommages collatéraux. « Ils ne se rendent pas compte », disait Imanol Harinordoquy (82 sélections) sur le plateau du Canal Rugby Club. Conscient du chantier après le Mondial anglais, Guy Novès voulait rendre à la tunique tricolore sa valeur symbolique, quasi martiale. Elle existe pour certains, comme Jefferson Poirot, qui nous disait la veille du déplacement en Écosse : « À ma façon, je défends le pays. » Et si les joueurs, finalement, ne s’en rendaient plus compte ? Et si l’essor pris par le rugby des clubs avait finalement créé les conditions d’une frustration inconsciente chez nos internationaux ? Stades pleins, chocs surmédiatisés tous les week-ends, salaires à cinq chiffres, l’ampleur prise par le Top 14 et la Coupe d’Europe a fait exploser la bulle de magie que représentait l’équipe de France. Il n’y a pas si longtemps, c’est elle qui procurait ses plus grandes émotions à un joueur, lui faisait changer de dimension statutairement et financièrement. Aujourd’hui, n’est-il pas plus grisant d’être le chouchou au Michelin ou à Deflandre plutôt qu’un bleu parmi les Bleus ? N’est-il pas plus valorisant de faire son trou au milieu des Steyn, Du Plessis, Nadolo, Nonu, Fekitoa, Radradra que dans une équipe qui vient d’enchaîner un huitième match sans victoire ? La question se posait en novembre, quand certains Tricolores avouaient se rendre à Marcoussis à reculons. Elle continue à se poser aujourd’hui. 

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Et Vaha se lâche : belle ambiance dans l'EdF après ...

Mais il a raison.

 

Sébastien Vahaamahina : « Ca commence à être soûlant »

ARNAUD REQUENNA , LÉquipe

 

En trente sélections, le Néo-Calédonien n’a gagné que neuf rencontres avec les Bleus. Il voudrait enfin renouer avec le succès, et que tout le monde y mette du sien.

 

AIX-EN-PROVENCE (BOUCHES-DU-RHÔNE) – On l’avait vu atterré à la sortie du vestiaire à Murrayfield le 11 février (défaite 32-26), ou encore le lendemain à l’aéroport, seul dans son coin. « J’avais besoin de réfléchir. » Sébastien Vahaamahina (26 ans) avait dit O.K. pour une interview avant d’affronter l’Italie. Hier, à 9 h 30, à la sortie de son petit déjeuner, on a retrouvé le deuxième-ligne des Bleus au Grand Hôtel Roi René. En short et tee-shirt, le Néo-Calédonien s’est assis dans un large canapé pour causer, avec sa placidité habituelle et son sourire retrouvé, de cette équipe de France qui ne gagne plus.

 

“Que les jeunes s’investissent dans la motivation

« Les mecs ne peuvent pas se reposer sur le seul fait d’avoir été appelés en équipe de France ; il faut confirmer en match. Au début, oui, j’étais comme ça. Mais je me suis rendu compte qu’un coup je venais, un coup je ne venais pas. Et j’ai eu peur qu’on ne me rappelle pas du tout. Je me suis dit : il faut que tu bosses. L’autre jour, je lisais le programme d’un match avec Rabah(Slimani) et on regardait le nombre de sélections de nos coéquipiers : 1, 2, 3, 4… Avec Rabah, on se disait : “Ils n’ont pas connu les années précédentes avec toutes ces défaites.” Je pense qu’ils sont dans le : je suis en équipe de France, c’est génial. Mais pour Guilhem (Guirado), Rabah, moi, ça commence à être soûlant. Guilhem dit souvent que les mecs doivent se rendre compte où ils sont. Je pourrais le répéter, mais ce n’est pas dans mon caractère et je me demande toujours : quelle est ma place dans le groupe pour pouvoir parler ? Il y en a d’autres pour ça, comme Machenaud, François Trinh-Duc, les anciens. Mais ce serait mieux si les nouveaux parlaient, nous donnaient la motivation, à nous qui sommes là depuis des années. Je ressens un truc : Guilhem est un peu seul. C’est un combattant et, quand on voit ce qu’il fait sur un terrain, on a envie de le suivre. Mais il faudrait que les joueurs arrivent à se motiver eux-mêmes, sans lui. Mon conseil aux jeunes ? Qu’ils apportent leurs forces rugbystiques, mentales, mais qu’ils s’investissent dans la motivation. »

 

“Échangerais sélections contre victoires

« En trente sélections, je n’ai même pas dix matches gagnés. Neuf victoires (pour 2 nuls et 19 défaites), ça fait un ratio bizarre (il sourit). J’en rigole là, avec vous, mais pas après chaque défaite. Pendant une ou deux heures, ça me gave. Je suis vexé. Puis je pense à la semaine suivante, à travailler, je ne m’enfonce surtout pas. Lors de ma première sélection, en 2012, on bat l’Australie 33-6. Un exploit. C’était dur, les joueurs avaient fait énormément d’efforts. Mais je ne me suis jamais fait la réflexion, à l’époque, que c’était super d’être dans une équipe de France qui gagnait (4 victoires consécutives). Et puis, à partir du Tournoi 2013, on a commencé à perdre… Depuis mes débuts, je vous ai toujours répété qu’une vraie carrière en bleu, ce serait 50 sélections. Aujourd’hui, j’en ai 30 et, après réflexion, j’échangerais des sélections contre des victoires. Toutes ces défaites, c’est chiant. »

 

“Pas peur de perdre contre l’Italie

« Si on est la pire équipe de France ? Franchement, ça me fait chier que tout le monde pense ça ! Mais vu nos résultats, les gens ont le droit de s’exprimer. À nous de bosser ! J’espère que ça va nous énerver pour travailler plus et chercher la victoire. La dixième place mondiale, je ne sais pas si c’est la nôtre, mais les résultats font qu’on y est. On ne pense pas aux équipes devant nous au classement, la seule chose qui nous intéresse : gagner. Même s’il y a une grosse pression, je n’ai pas peur de perdre contre l’Italie. Je pense même que, dans le groupe, personne n’a peur. Mais on n’a pas le droit de passer à côté demain. Il faut gagner. Si on mène, dans ce match, il faut appuyer encore plus ; ça ne veut pas dire surjouer, mais rester dans le plan de jeu, et s’envoyer, s’envoyer, s’envoyer tant qu’on peut. »

 

“Jouer ensemble

« On sent qu’il y a, comment dire… (Il réfléchit.) On arrive à jouer ensemble, à se trouver. C’est un truc, je pense, qui s’était perdu. Quand j’ai commencé en équipe de France, ça jouait quand même bien ensemble(3 succès sur la tournée de novembre 2012). Je ne sais pas quand ça s’est perdu, c’est difficile à dire, mais là, on sent que les mecs veulent jouer ensemble. Si chacun bosse correctement et fait son truc, sans chercher l’exploit, je pense qu’on peut n’avoir peur de rien. Après, les deux derniers matches, on se dit à chaque fois qu’on peut gagner, mais il manque un petit truc : la discipline. Pour moi, on ne perd pas parce qu’on a perdu avant. Pas du tout ! En club, ça nous arrive à tous d’être menés et de remonter, on en est tous capables. Contre l’Irlande (défaite 13-15), à la fin, quand on s’est réunis en cercle, on a senti une déception de tous. C’est sûr que pendant longtemps on ne doit pas gagner ce match, mais qu’on ne peut pas le perdre après… Teddy sort un exploit, tout le monde suit, la mêlée nous donne la pénalité de la gagne (manquée par Belleau). On leur roule dessus ! Puis, sur le renvoi aux 22 m après la pénalité, on est mal placés, pas comme prévu par le plan de jeu et ils récupèrent le ballon. Il faut rester concentrés jusqu’au bout. En Écosse (défaite 32-26), on reste concentrés soixante minutes, et puis on déconnecte petit à petit. »

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il y a 16 minutes, Raphaelle a dit :

plus habitués à perdre qu’à gagner en sélection (seuls Bastareaud, Beauxis et Grosso ont un bilan positif).

 

Cépafo. Une sélection contre le Canada, le gonze. :Neutral:

 

il y a 13 minutes, Raphaelle a dit :

Neuf victoires (pour 2 nuls et 19 défaites), ça fait un ratio bizarre (il sourit). J’en rigole là, avec vous, mais pas après chaque défaite. Pendant une ou deux heures, ça me gave.

 

En gros, jusqu'à ce que les premières binouzes fassent de l'effet... :alien:

Modifié par Bracame
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J'ai de la peine pour Guirado, et ce Vaha c'est un bon gars, si on en avait 23 comme ça ...

 

 
Modifié par stadeli
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il y a 23 minutes, stadeli a dit :

J'ai de la peine pour Guirado, et ce Vaha c'est un bon gars, si on en avait 23 comme ça ...

Oui, il doit en avoir gros sur le coeur Vaha, ce n'est pas un bavard, il se plaint clairement de ses coéquipiers, bonjour l'ambiance dans le groupe.

Et après, on va nous dire "le groupe vit bien". Et bien après ces propos, je n'y croyais pas avant, je n'y crois plus du tout ! 

Quand on voit l'ambiance dans les équipes olympiques en fond et biathlon, ils gagnent des clopinettes, ne sont pas des stars à part Martin Fourcade, qui parlera de Gaillard ou Guigonnat dans 3 mois, et bien ils ont un vrai esprit d'équipe et donnent le meilleur d'eux-même pour l'équipe, alors que c'est des sports individuels à la base. 

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Trop de pognon, trop vite ... selon l'éducation reçue, on ne l'appréhende pas tous de la même façon.

Vu la tournure prise par le top 14 et la jiff mania, arriver en EDF n'est plus un objectif de faire encore mieux, cela devient une récompense personnelle et puis c'est tout.

 

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Interview sur RR de Nyanga.

https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2017-2018/nyanga-l-equipe-de-france-est-trop-grande-pour-etre-reclamee_sto6644597/story.shtml

 

La première fois que j'ai vu Nyanga, il était avec le Tsar, Fritz, Arias, Peyras, Baby et d'autres en EDF des -21. C'était le capitaine de la sélection. En voyant son aura et son leadership sur les autres, je me disais qu'il serait le futur capitaine de l'EDF.  Il a fait une première erreur en allant à Toulouse et en y restant trop longtemps. Il n'avait pas l'aura tactique de bouilhou et l'intensité défensive de Dusautoir même si il avait le reste... 

C'est lui qui aurait dû mener l'EDF avec Dusautoir, au moins en lieutenant de vestiaire, puis en successeur. 

Quel gâchis...

 

Modifié par strangler
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il y a une heure, strangler a dit :

Interview sur RR de Nyanga.

https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2017-2018/nyanga-l-equipe-de-france-est-trop-grande-pour-etre-reclamee_sto6644597/story.shtml

 

Il a fait une première erreur en allant à Toulouse et en y restant trop longtemps. Il n'avait pas l'aura tactique de bouilhou et l'intensité défensive de Dusautoir même si il avait le reste... 

 

 

 

Assez d'accord avec ça. Il est resté longtemps le remplaçant de luxe ici.

Et j'ai souvenir de l'avoir vu bien meilleur lorsque Guy lui donnait le capitanat !

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il y a 32 minutes, Rag0udv0 a dit :

 

Libé ne fournissant pas la B.O, je complète... :sorcerer:

 

 

Modifié par Bracame
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dede_toulousain
Il y a 1 heure, Raphaelle a dit :

Un article intéressant sur l'Equipe papier, interview de Yohann Huget, sur l'EdF.

On peut le lire ici https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Yoann-huget-j-etais-le-vilain-petit-canard/880209 

Même si c'est marqué abonnés, il s'affiche entièrement ... pour le moment !

 

Il parait lucide, sérieux, pas blasé. 

 

merde il est repassé en abonné

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Rugby Tournoi Bleus
Yoann Huget : «J'étais le vilain petit canard»

Publié le jeudi 1er mars 2018 à 00:15 | Mis à jour le 01/03/2018 à 00:32

Écarté du quinze de France après une tournée de novembre délicate, l'ailier toulousain, de passage à «L'Équipe», s'est confié sur sa situation personelle et celle des Bleus.

Il a bravé les intempéries, la neige si rare à Toulouse pour passer quelques heures à Paris. Yoann Huget était en visite à L'Équipe, hier, le temps d'un déjeuner et d'un entretien. L'ailier toulousain n'est pas le joueur que l'homme laisse paraître. Derrière la «gravure de mode» qui s'assume, il y a un international tricolore à 51 sélections. Sorti du groupe après le mois de novembre catastrophique des Bleus, il a accepté de revenir sur la période délicate qu'il traverse, en même temps que l'équipe de France. S'il assume ses propres difficultés, il porte un regard lucide sur les maux actuels du rugby français autant que sur les raisons d'espérer.

Sa situation en bleu
«Vous avez quitté l'équipe de France cet automne sur une défaite. Depuis, beaucoup de choses ont changé mais vous n'avez pas été rappelé. Comment le vivez-vous ?
Normalement, novembre c'est le mois où l'équipe de France crée des exploits. On était porteurs d'espoir et on a failli (il a participé aux deux défaites, 38-18 contre la Nouvelle-Zélande et 18-17 contre les Springboks). Tout allait mal et j'ai eu l'impression qu'il fallait trouver un coupable, que j'étais le vilain petit canard, que beaucoup de choses étaient de ma faute. J'ai senti aussi qu'il fallait à tout prix des jeunes et donc qu'il fallait tirer sur quelqu'un. Cette fois, c'est tombé sur moi. Mais je l'avais déjà senti venir pendant l'été avec Yoann Maestri (30 ans ; 59 sél.). Je ne conteste pas les choix mais on tire quand même plus facilement sur les anciens. En novembre, on entendait même dire que le capitaine (Guirado) était en danger alors que, à l'intérieur du groupe, il n'en a jamais été question. Et puis ça s'est cristallisé sur moi. Quoi que je fasse, ça n'allait pas. Je me souviens, il y a quelques années, le staff de l'époque avait fait disparaître des anciens comme Clément Poitrenaud ou Yannick Jauzion après un match en Italie (défaite 22-21 en 2011) où c'est pourtant le collectif qui avait failli. J'ai l'impression de vivre ce qu'eux ont vécu. Après, j'accepte la règle du jeu. Mais n'oublions pas le contexte non plus : on a joué avec une nouvelle charnière, une ligne d'attaque totalement neuve. Et il faudrait être performant face à deux des meilleures nations du monde.

Après 51 sélections, vous prenez encore de plein fouet les critiques et ce qui se passe autour ?
Contre l'Afrique du Sud, en novembre, on m'a dit que j'avais surjoué. Mais moi j'aime prendre des risques, relancer. Cela fait partie de mon jeu. On ne peut pas me dire : "tu as surjoué." J'ai joué des touches rapidement et j'ai relancé depuis mes 22 mètres, parce que j'aime ça. C'est le rugby qu'on m'a appris . Si on m'enlève ça, il ne reste plus rien. Sur ce match, j'ai essayé d'impulser et j'ai pris du plaisir. Et ça n'a pas fonctionné.
Malgré la mauvaise spirale du quinze de France, vous gardiez quand même de l'insouciance ?
Guy (Novès) ne nous a jamais restreints sur le jeu. Cela n'a jamais fait partie de son fonds de commerce. Je ne l'ai pas entendu dire à un joueur : "Il ne fallait pas que tu joues ça." Parce que ça se passe mal, il faudrait arrêter de jouer ? Non, justement, sinon on va rentrer dans un cercle vicieux.
Quelle est votre ambition vis-à-vis de l'équipe de France ?
Elle est toujours décuplée. J'ai toujours cet objectif de participer à la Coupe du monde 2019, et de la terminer, surtout ! (Rires, voir photo.) C'est ce qui me motive tous les jours. Même si je n'y suis pas aujourd'hui, j'y serai peut-être demain, et sinon après-demain. J'ai traîné une petite blessure (tendinite au tendon d'Achille) de fin septembre jusqu'à fin décembre. J'ai serré les dents parce que je voulais aussi jouer les Blacks et l'Afrique du Sud en novembre. Et je l'ai payé ensuite. Mais aujourd'hui, tout va bien, grâce à l'ensemble du travail effectué ces derniers mois.
Avez-vous eu des contacts avec Jacques Brunel et le staff actuel ?
Attendez, je regarde ! (Il allume son téléphone) (rires.) Non je n'ai eu personne... Mais c'est normal.

Le changement de staff
La seule chose qui n'avait jamais changé en équipe de France, c'était un sélectionneur au milieu de sa mission. Était-ce la meilleure solution ?
L'annonce a été brutale, même pour nous, les joueurs. Un changement était nécessaire, mais lequel ? Selon moi, le problème ne venait pas du staff. Est-ce qu'à deux ans d'une Coupe du monde on peut tout chambouler et repartir de zéro ? Je n'en sais rien. Maintenant c'est fait, donc il faut installer un groupe et lui laisser le temps.
D'où vient le problème alors ?
En tout cas, pas du staff. Là, on a l'impression que l'on pourrait mettre n'importe qui, les résultats resteraient les mêmes. Je pensais récemment à ce qui se passait au Stade Toulousain pour des joueurs comme Vincent Clerc ou Thierry Dusautoir. À l'époque, il y avait autant de matches, mais un Championnat à deux vitesses. Guy (Novès) faisait donc beaucoup tourner et laissait les internationaux se reposer. Aujourd'hui, la qualification en phase finale est devenue tellement difficile que les clubs ont tout le temps besoin de leurs internationaux. Du coup, ils arrivent plus usés en équipe de France.

«Selon moi, le problème ne venait pas du staff, sincèrement. Est-ce qu'à deux ans d'une Coupe du monde, on peut tout chambouler et repartir de zéro ? Je n'en sais rien. Maintenant c'est fait, donc il faut installer un groupe et lui laisser le temps»

Comment expliquez-vous que, sur trois matches de Tournoi par week-end, c'est toujours celui de la France qui se rapproche le plus d'une purge ?
Quand on regarde Irlande - Galles ou Écosse - Angleterre, on voit des matches très intenses et d'un haut niveau technique. Je suis d'accord. Mais la force de l'équipe de France, c'est de se mettre au niveau de l'équipe qu'elle a en face. On disait que l'Irlande avait le plus beau jeu mais à Paris, on est à deux doigts de la battre. O.K., elle a dominé mais, sans ce drop de Sexton, elle perd. Et ce drop, il n'y a que lui qui pense qu'il va le mettre (rires). Le pire, c'est contre l'Écosse, parce que tu es devant au score pendant une heure. Paradoxalement, je ne suis pas inquiet. Contre l'Angleterre, on va voir une très belle équipe de France.

Lors de la Coupe du monde 2015, Huget, touché aux ligaments croisés lors du premier match contre l'Italie (32-10), fut contraint d'abandonner ses partenaires. En 2011, il avait été écarté à cause de trois infractions aux procédures de la lutte antidopage. (LAHALLE PIERRE / L'EQUIPE)
Lors de la Coupe du monde 2015, Huget, touché aux ligaments croisés lors du premier match contre l'Italie (32-10), fut contraint d'abandonner ses partenaires. En 2011, il avait été écarté à cause de trois infractions aux procédures de la lutte antidopage. (LAHALLE PIERRE / L'EQUIPE)
La nouvelle génération bleue
La nouvelle génération donne l'impression de ne pas être imprégnée par la culture de la victoire, le maillot bleu. Certains entraîneurs s'en plaignent. Le ressentez-vous à leur contact ?
Je n'y crois pas. Pas plus que je crois qu'ils se sont habitués à la défaite. S'ils sont arrivés là, c'est qu'ils ont gagné leur place dans leur club et qu'ils ont surmonté forcément des embûches... Ce qui me dérange, en fait, c'est que quand on lance un garçon comme Antoine (Dupont) face aux All Blacks et qu'il est bon, derrière on en fait le meilleur joueur du monde. Et, à la fin de la tournée, s'il est un peu moins performant, pour plein de raisons différentes, on explique qu'il est en dedans. Une première sélection se passe toujours bien. Tu es insouciant, tu as envie de prouver que tu as ta place. Après, les proches commencent à t'appeler et déjà la pression monte d'un cran. C'est tout un schéma à mettre en place pour rester dans sa bulle et ne penser qu'à sa performance. Donc il faut laisser du temps aux jeunes. Antoine sortait de six mois de compétition en Top 14 et on le balance face à la meilleure équipe du monde. Il s'en sort très bien. Le deuxième match (contre l'Afrique du Sud) un peu moins et les critiques tombent, alors qu'il a juste besoin d'un peu plus d'expérience.
La sélection fonctionne sur la politique de l'homme en forme. C'est vieux comme le rugby français.
Sauf que le problème, c'est le temps. L'équipe de France, c'est déjà très exigeant. La pression mentale est deux fois plus forte qu'en club. Quand je l'ai découverte, ça a été plus dur mentalement que physiquement. Tu es surmédiatisé, ta moindre action est scrutée... Quand tu te rates en club, ça passe, on ne retient que le positif. Alors que là, on est vraiment focalisé sur les détails, ce qui ressort à chaque fois c'est ce que tu as mal fait. Après, il faut du temps pour connaître ses partenaires, créer des souvenirs, des réflexes communs, anticiper ce que va faire le gars d'à côté. Mais nous, on veut à tout prix prendre le mec en forme du moment. C'est très français, ça. Les Irlandais, des mecs en forme ils en ont plein, mais avant qu'ils n'intègrent la sélection, ça prend du temps. Parce qu'il faut d'abord qu'ils se familiarisent avec le plan de jeu, leurs coéquipiers et... Et puis il y a des mecs en place qu'on ne déloge pas comme ça ! Aujourd'hui, si tu fais deux gros matches en Top 14, tu peux être en équipe de France. Alors qu'il n'y a pas si longtemps, des mecs à 60-70 sélections, il y en avait plusieurs dans le groupe.
La carrière internationale de Teddy Thomas est-elle symptomatique ?
Tout le monde connaît le potentiel et les qualités de Teddy. Suite à des blessures récurrentes aux ischio-jambiers, il est devenu plus pro. C'est positif dans le sens où cela prouve qu'il a su se remettre en question. Après, comme chaque année, il y a un joueur qui ressort. Qui réalise un exploit. En 2013, déjà, il avait mis un essai extraordinaire contre l'Australie. Mais le problème, c'est qu'il va être dépendant de ces exploits. On va attendre ça de lui à chaque fois. J'espère que l'on ne s'arrêtera pas qu'à ses percées et que, s'il fait un bon match juste en défense, ou sur les ballons aériens, et qu'il rassure son équipe, on ne le condamnera pas. S'il veut durer en bleu, il doit être leader dans tous les secteurs et ne pas être simplement aligné parce qu'il peut te débloquer une situation. Oui, il en est capable, mais il ne faut pas le cantonner à ce rôle. Parce que les défenses vont se resserrer sur lui, comme elles l'ont fait sur Wesley (Fofana) à un moment. Mais je ne suis pas inquiet. Il sait faire. Pourvu qu'on lui laisse du temps.
Quand des policiers font descendre des joueurs de l'avion au retour d'Édimbourg, vous vous dites quoi ?
J'imagine la scène. Ce n'est forcément pas un moment agréable. Après on est des êtres humains. Les gens ont tendance à l'oublier. On est aussi capables de faire des erreurs. Sur cette soirée à Édimbourg, on a tout entendu mais on ne sait pas ce qui s'est vraiment passé. Alors le postulat de base, c'est qu'après un tel match, il ne faut pas sortir.
Vous, après une défaite, vous ne sortez pas ?
(Catégorique.) Non. Même quand on gagne, je dois sortir au maximum trois fois dans l'année. Ce n'est pas dans ma nature. Et puis c'est très dur. Quand on fait un petit écart, on le paie cash. Mais ça a toujours été ma philosophie. Je ne voulais pas me dire: merde j'ai mal au mollet, à l'ischio, parce que j'ai fait un peu trop la bringue. Le rugby est une passion, un boulot formidable, mais ça nous pompe une énergie folle. Donc je préfère me concentrer pendant les dix ans de carrière qui me restent (rires). Je profiterai ensuite.

«Le problème c'est que tout va tellement vite aujourd'hui. Vous faites trois bons matches en Top 14 et vous êtes sélectionnés. Du coup cela devient normal d'être retenu en équipe de France. Elle est devenue accessible à tout le monde. C'est dingue. Et tu ne te dis plus : Faut pas que je fasse le con ou je risque de ne pas y revenir»

Faudrait-il, dans les centres de formation, des cours d'éducation civique et médiatique à destination des futurs pros, comme cela existe en NBA ?
Ça s'acquiert en carrière. Et puis on apprend aussi de ses erreurs. Enfin, si elles ne sont pas trop énormes. Le problème, c'est que tout va tellement vite aujourd'hui. Vous faites trois bons matches en Top 14 et vous êtes sélectionnés. Du coup, cela devient normal d'être retenu en équipe de France. Elle est devenue accessible à tout le monde. C'est dingue. Et tu ne te dis plus : faut pas que je fasse le con ou je risque de ne pas y revenir ! Si l'équipe de France était un peu plus dure à atteindre, peut-être que les joueurs réaliseraient un peu plus les sacrifices qu'impose la sélection. Quand j'étais jeune joueur du Stade Toulousain, j'ai grandi aux côtés de Maxime Médard et Maxime Mermoz. Un jour, j'ai choisi de partir à Agen, en Pro D 2, pour gagner du temps de jeu et progresser. J'avais la boule au ventre. Et quand j'allumais la télé et que je les voyais en équipe de France, alors que moi je faisais des déplacements à Bourg-en-Bresse, je me disais : j'ai joué avec eux pendant dix ans chez les jeunes, il ne faut pas que je lâche le morceau, le train est parti sans moi mais je vais le rattraper ! Et une fois que tu as atteint cet objectif, tu n'as plus envie de le lâcher. Donc, au lieu de prendre quatre semaines de vacances, tu n'en prends que deux et tu embauches un préparateur physique perso, et un jour ou l'autre, ça paie. »

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kingcrimson
Il y a 2 heures, Raphaelle a dit :

Un article intéressant sur l'Equipe papier, interview de Yohann Huget, sur l'EdF.

On peut le lire ici https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Yoann-huget-j-etais-le-vilain-petit-canard/880209 

Même si c'est marqué abonnés, il s'affiche entièrement ... pour le moment !

 

Il parait lucide, sérieux, pas blasé. 

je me suis précipité sur l'itw du coup, j'ai bcp aimé. On y trouve pas mal de trucs intéressants, déjà on peut y lire que Noves pousse ses joueurs à tenter et ne rentre pas dans la gueule d'un mec qui a tenté quelque chose. On y lit aussi un beau soutien à noves. On y voit aussi un joueur bosseur quand il parle de son départ pour Agen alors en pro D2 et les sacrifices qu'il fait pour être au maximum pro, j'aurais juste aimé l'entendre parler de ses 3 no shows ça aurait été intéressant de connaitre comment ça a pu le faire grandir.

 

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à l’instant, kingcrimson a dit :

je me suis précipité sur l'itw du coup, j'ai bcp aimé. On y trouve pas mal de trucs intéressants, déjà on peut y lire que Noves pousse ses joueurs à tenter et ne rentre pas dans la gueule d'un mec qui a tenté quelque chose. On y lit aussi un beau soutien à noves. On y voit aussi un joueur bosseur quand il parle de son départ pour Agen alors en pro D2 et les sacrifices qu'il fait pour être au maximum pro, j'aurais juste aimé l'entendre parler de ses 3 no shows ça aurait été intéressant de connaitre comment ça a pu le faire grandir.

 

Oui, entre autres. 

Et il dit aussi qu'il sort très peu, pas compatible avec le métier :

Vous, après une défaite, vous ne sortez pas ?
(Catégorique.) Non. Même quand on gagne, je dois sortir au maximum trois fois dans l'année. Ce n'est pas dans ma nature. Et puis c'est très dur. Quand on fait un petit écart, on le paie cash. Mais ça a toujours été ma philosophie. Je ne voulais pas me dire: merde j'ai mal au mollet, à l'ischio, parce que j'ai fait un peu trop la bringue. Le rugby est une passion, un boulot formidable, mais ça nous pompe une énergie folle. Donc je préfère me concentrer pendant les dix ans de carrière qui me restent (rires). Je profiterai ensuite.

 

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Merci Raphaelle pour l'article.

 

Huget dit des choses très vraies.

Il y'a quand même un soutien à Novès ("le probleme n'était pas le staff"), une critique sur la politique actuelle de l'homme en forme ("l'EdF est devenu accessible à tout le monde après 3 bons matchs, c'est dingue") avec l'immédiateté, manque de persévérance, de sérieux, de travail à long-terme et d’expérience que ca engendre et un reproche sur le comportement des joueurs à Édimbourg ("le postulat de base, c'est qu'après un tel match, il ne faut pas sortir".)

Modifié par Gabi
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Oui, et après la lecture de son interview, et de ses dernières performances avec Toulouse, je suis contente qu'il ait prolongé jusqu'en 2021 !

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Quelqu'un a reformulé les réponses d'Huget. C'est pas du bubulle ça. D'habitude il crache les mots par terre et on doit essayer de faire une phrase avec. :yes:

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kingcrimson
il y a 24 minutes, tropézien a dit :

Quelqu'un a reformulé les réponses d'Huget. C'est pas du bubulle ça. D'habitude il crache les mots par terre et on doit essayer de faire une phrase avec. :yes:

tu dis ça parce qu'il est black? Pff vive le racisme!

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Il y a 5 heures, kingcrimson a dit :

tu dis ça parce qu'il est black? Pff vive le racisme!

 

Ca n'a rien à voir avec les fait que j'aime pas les noirs.

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le zèbre aux courges

Par contre l'article parle des défaites face aux black et boks, mais pas du nul face au Japon. C'est Noves qui l'avait déjà éjecté ? :yes:

 

J'aime pas forcément son attitude mais justement sur la forme du moment, comme on l'a déjà dit, il mériterait comme un Lapeyre la sélection. Je ne vois pas de différence avec fall ou grosso.

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kingcrimson
Il y a 1 heure, le zèbre aux courges a dit :

Par contre l'article parle des défaites face aux black et boks, mais pas du nul face au Japon. C'est Noves qui l'avait déjà éjecté ? :yes:

 

J'aime pas forcément son attitude mais justement sur la forme du moment, comme on l'a déjà dit, il mériterait comme un Lapeyre la sélection. Je ne vois pas de différence avec fall ou grosso.

Franchement je n'étais pas hyper fan du mec (par contre j'adore le joueur) mais j'aime bcp cette itw, alors certes je pense qu'elle est travaillée que pas mal de choses sont calculées mais j'ai bcp aimé qu'il revienne sur son passage en pro D2 par exemple et à quel point réussir dans le rugby était important pour lui. Alors certes il joue souvent cerveau débranché, certes il chambre bcp trop, certes il a cette saloperie de tendance à simuler mais sincèrement quel ailier est meilleur que lui en France?

Je veux bien que le mec soit passé à côté de ses matchs en automne, mais quel joueur a vraiment été bon? Lui au moins s'est battu. Je pense que c'est surtout notre ailier le plus complet aussi bien en défense qu'en attaque.

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il y a une heure, kingcrimson a dit :

Franchement je n'étais pas hyper fan du mec (par contre j'adore le joueur) mais j'aime bcp cette itw, alors certes je pense qu'elle est travaillée que pas mal de choses sont calculées mais j'ai bcp aimé qu'il revienne sur son passage en pro D2 par exemple et à quel point réussir dans le rugby était important pour lui. Alors certes il joue souvent cerveau débranché, certes il chambre bcp trop, certes il a cette saloperie de tendance à simuler mais sincèrement quel ailier est meilleur que lui en France?

Je veux bien que le mec soit passé à côté de ses matchs en automne, mais quel joueur a vraiment été bon? Lui au moins s'est battu. Je pense que c'est surtout notre ailier le plus complet aussi bien en défense qu'en attaque.

J'aime surtout beaucoup son explication  sur les dérives et risques qu'entraîne le changement de politique de sélection en France.

La politique de l'homme en forme à outrance, c'est peut-être la fausse bonne idée en fait. Ou disons que ça peut avoir des impacts négatifs à long terme que nous, simple spectateur et non international de rugby,  n'avons pas vu.

 

Ensuite,  concernant le joueur en lui-meme, on peut critiquer (à juste titre) ses simulations et chambrages mais on ne peut pas lui enlever son professionnalisme et son sérieux. 

Et finalement, un entraîneur, club, sélection préfère souvent un bosseur se remettant sans cesse en question que des branleurs, certes talentueux également, mais qui se mettent des mines, se battent avec des inconnus ou ramènent des filles à l'hôtel à la moindre défaite dans le Tournoi venu. 

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le Kallenbrunn  dans le JDD, sur Simon : pas jojo quand même le Simon. 

 

Un point qui me choque : Simon écarté à vie de l'EdF après 2 sélections pour violence qui est maintenant le manager de l'EdF ... :(

 

Serge Simon se mêle de tout

PHILIPPE KALLENBRUNN

 

Hyperactif et omniscient, le bras droit de Bernard Laporte pilote la stratégie fédérale en toute discrétion

 

On le savait pilier de rugby, médecin, producteur de films, consultant télé, élu municipal et soutien du PS, auteur de livres, président du syndicat des joueurs Provale, animateur radio, chef d’entreprise, directeur de campagne de Bernard Laporte. Depuis décembre 2016, Serge Simon, 50 ans, Niçois de cœur et Girondin d’adoption, est vice-président de la Fédération française de rugby (FFR). Son rayon d’action, aussi éclectique que ses mille vies, justifie un salaire mensuel de 9.800 euros, hors avantages en nature. Le manager des équipes de France est chargé du marketing, de la communication et des relations avec la Ligue. En réalité, il règne partout. En octobre, il affirmait dans Sud Ouest : « On en a fait plus en neuf mois que nos prédécesseurs en dix ans. » Il s’est en effet passé beaucoup de choses.

Le politique intrigant


Jusqu’au-boutiste, séditieux, intelligent, Serge Simon ne recule devant rien. « Sa méthode est simple, décrypte un ancien collaborateur. Lorsqu’il arrive quelque part, il instaure le chaos pour mieux prendre la main ensuite. » À peine débarqué à Marcoussis, son dessein est clair : il veut spolier la Ligue (LNR), cette « filiale commerciale de la Fédération ». Le combat du vice-président de la FFR est porté à la fois par une soif de revanche personnelle contre cette instance, avec laquelle il a souvent ferraillé par le passé, et par la conviction intime que l’argent généré par le rugby professionnel doit revenir dans la caisse fédérale. Vingt ans après sa création, la LNR affiche un budget de plus de 130 millions d’euros. Il y a aussi la manne des droits télévisés (97 millions en moyenne par saison entre 2019 et 2023)…

Pour parvenir à ses fins, Serge Simon réclame les têtes de Paul Goze et du directeur général, Emmanuel Eschalier, « le cardinal de Richelieu » du président de la Ligue, dit-il en privé. En vain. L’été dernier, il ourdit une mutinerie dont Mohed Altrad, le président du club de Montpellier, devait être le meneur, soutenu par d’autres, notamment Toulon et Bayonne. Ce groupement de clubs dissidents, pour lequel Simon va jusqu’à imaginer la création rapide d’un fonds de dotation, devait devenir l’unique interlocuteur de la FFR. Mais l’affaire Altrad-Laporte éclate et ce nouveau plan d’attaque est tué dans l’œuf.

Après l’éviction de Guy Novès de son poste de sélectionneur et le flot d’indignation qui l’a accompagné, la FFR a eu besoin de la Ligue, du soutien des clubs et de leurs entraîneurs, pour donner l’illusion d’un rugby français soudé comme jamais. Comme si de rien n’était, Simon susurre depuis quotidiennement à l’oreille d’Eschalier, dont il s’est subitement rapproché. Jusqu’au prochain coup de poignard ?

 

Le manager détonnant
En décembre, Simon réalise un « audit » sur les maux du XV de France, à partir d’une trentaine d’échanges téléphoniques avec des acteurs du rugby. Ce rapport existe-t-il ? Nul n’en a en tout cas vu la trace. Pas même l’avocat de l’ancien sélectionneur, qui le réclame pourtant depuis plusieurs semaines à la Fédération. En se payant l’icône Novès pour « faute grave », le vice-président provoque un retournement d’une partie de l’opinion. La folle nuit des Bleus à Édimbourg n’arrange rien. Selon l’entourage proche de certains joueurs écartés de la sélection depuis cet épisode, Simon a invité les joueurs à se « changer les idées » et à passer « une bonne soirée » après la défaite en Écosse.

Banni à vie du XV de France en 1991, après deux sélections, pour des faits de violence sur le terrain, Serge Simon est-il légitime en tant que patron de la sélection ? En février 2017, ils sont en tout cas nombreux à être décontenancés de le voir voyager avec femme et enfants dans l’avion fédéral qui convoie les Bleus de Nice à Dublin. Un mélange des genres qui connaît d’autres épisodes. Lorsque, l’été dernier, ils font escale à Mayotte sur le chemin de l’Afrique du Sud, les Tricolores accordent l’exclusivité médiatique à la chaîne Kwezi TV. Dont Simon est l’un des actionnaires.

Sa fascination pour les médias est ancienne. Quand, au mois de novembre, France Télévisions refuse de retransmettre le match France - Nouvelle-Zélande disputé à Lyon, Simon plie sans trop combattre. Tant pis pour l’exposition des Bleus, qui seront diffusés par TMC et beIN Sports. Selon des proches, le vice-président rêverait d’une énième future vie à France Télévisions. Le bon filon pour développer l’activité de la société de production audiovisuelle Jjess Prod, qu’il a créée en 2003 ?

 

Le commercial arrangeant
Touche-à-tout, le vice-président de la FFR vend en ligne des tee-shirts « Hasta le rugby » via la société Auckland Consulting. L’activité déclarée de cette SARL (ingénierie, études techniques), gérée par son frère Éric, est sans rapport avec la mode. Côté vestimentaire, il mène à la FFR le dossier du Coq sportif, équipementier des Bleus à partir du 1er juillet 2018, et jusqu’en 2024. Les questions demeurent sur les raisons qui ont poussé à préférer la marque française, encore financièrement fragile à l’époque, au géant Adidas, partenaire en place depuis 2012 qui, il est vrai, proposait moins.

En 2016, Le Coq sportif affichait un résultat net négatif de plus de 12 millions d’euros, selon une note interne de la FFR que nous nous sommes procurée. Sera-t-il, donc, en mesure d’honorer son contrat ? Simon n’en doute pas. Le 19 juin 2017, Marc-Henri Beausire, le patron de la holding suisse Airesis, actionnaire majoritaire du Coq sportif, s’engage à fournir une garantie bancaire à première demande à hauteur « d’un montant minimal de 3 millions d’euros ». Le 27 juillet, Laporte, Simon et Beausire dînent ensemble en Corse. En novembre, le trésorier de la FFR annonce que la garantie couvrira 50 % du contrat de partenariat, dont le montant (non dévoilé) est estimé à un peu plus de 5 millions d’euros.

À Marcoussis, Simon veille également sur le marché des hospitalités, une source importante de revenus lors des événements organisés par la Fédération. Il gère, par exemple, l’attribution des loges du Paris Sevens 2017, l’étape française du circuit mondial de rugby à 7. L’agence Nabuchodonosor, dont le patron, Antoine Borgey, est son ami de longue date, est la seule à répondre à l’appel à la concurrence. Problème : elle n’offre pas le montant minimum requis. Le vice-président obtient de son camarade une proposition à la hausse. Mais les prévisions sur la rentabilité de l’opération finissent par inquiéter Borgey. Simon trouve la solution : la FFR va racheter une partie des loges… Certaines sont revendues à prix coûtant. Une autre est offerte au groupe Altrad. Tout est bien qui finit bien : Nabuchodonosor a obtenu le marché au prix de sa proposition initiale et le Paris Sevens 2017 se révèle une opération financière bien supérieure à la saison d’avant pour la Fédération.

Fort de cette expertise, Simon travaille déjà sur le business de la Coupe du monde 2023. La FFR l’avait mandaté pour rédiger les statuts constitutifs du groupement d’intérêt économique (GIE) qu’elle a créé le 15 septembre avec Sodexo, avant de lui préférer Thierry Murie, un autre élu, sans que l’on en connaisse la raison… Baptisé Rugby Hospitalités et Voyages, le GIE a acquis pour un montant de 82,8 millions d’euros les hospitalités de la compétition qui sera disputée en France.

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Il y a 4 heures, Raphaelle a dit :

Banni à vie du XV de France en 1991, après deux sélections, pour des faits de violence sur le terrain, Serge Simon est-il légitime en tant que patron de la sélection ?

Quelqu'un peut me rafraîchir la mémoire ?

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Il y a 1 heure, manpat31 a dit :

Quelqu'un peut me rafraîchir la mémoire ?

Si mes souvenirs sont bons, Simon et Moscato ont pris chacun un carton rouge pour des agressions contre des joueurs adverses lors d'un France-Angleterre. Gros moment de honte pour la fédé et suspension à vie en suivant.

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Sur Wikipedia :

Il effectue tout d'abord une carrière de joueur qui le conduit de Bègles, où il forme avec Vincent Moscato et Philippe Gimbert, la première ligne des « Rapetous », ossature principale de la fameuse tortue béglaise qui domine le rugby hexagonal en 1991.

Cela vaut à cette première ligne d'être entièrement sélectionnée en équipe de France pour partir en tournée. Stigmatisé pour sa violence lors du match États-Unis/France, Serge Simon est écarté définitivement du XV de France lors de sa deuxième sélection.

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il y a 27 minutes, Raphaelle a dit :

Sur Wikipedia :

Il effectue tout d'abord une carrière de joueur qui le conduit de Bègles, où il forme avec Vincent Moscato et Philippe Gimbert, la première ligne des « Rapetous », ossature principale de la fameuse tortue béglaise qui domine le rugby hexagonal en 1991.

Cela vaut à cette première ligne d'être entièrement sélectionnée en équipe de France pour partir en tournée. Stigmatisé pour sa violence lors du match États-Unis/France, Serge Simon est écarté définitivement du XV de France lors de sa deuxième sélection.

Au temps pour moi, je viens de vérifier, j'ai confondu avec Lascubé et Moscato dans le tournoi 92.

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il y a 35 minutes, estabousi a dit :

Si mes souvenirs sont bons, Simon et Moscato ont pris chacun un carton rouge pour des agressions contre des joueurs adverses lors d'un France-Angleterre. Gros moment de honte pour la fédé et suspension à vie en suivant.

 

il y a 34 minutes, Raphaelle a dit :

Sur Wikipedia :

Il effectue tout d'abord une carrière de joueur qui le conduit de Bègles, où il forme avec Vincent Moscato et Philippe Gimbert, la première ligne des « Rapetous », ossature principale de la fameuse tortue béglaise qui domine le rugby hexagonal en 1991.

Cela vaut à cette première ligne d'être entièrement sélectionnée en équipe de France pour partir en tournée. Stigmatisé pour sa violence lors du match États-Unis/France, Serge Simon est écarté définitivement du XV de France lors de sa deuxième sélection.

Merci à tous les deux, je viens de me remémorer quelques images en vous lisant.

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  • 1 month later...

UN stage pour les bleus, du 7 au 9 mai, avec un groupe qui ne m'enthousiasme pas :

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Xv-de-france-teddy-thomas-remi-lamerat-et-morgan-parra-reviennent-pour-un-stage/892512

 

Le groupe du stage : 
Atonio, Babillot, Bastareaud, Beauxis, Belleau, Ben Arous, Bonneval, Camara, Chat, Chavancy, Couilloud, Doumayrou, Fall, Fickou, Fofana, Gabrillagues, Galletier, Gomes Sa, Gourdon, Grosso, Guirado, Huget, Iturria, Lambey, Lauret, Lamerat, Le Roux, Lopez, Machenaud, Maestri, Médard, Parra, Pélissié, Penaud, Picamoles, Plisson, Poirot, Priso, Sanconnie, Serin, Slimani, Thomas, Trinh-Duc, Vahaamahina, Vakatawa.

 

Que font là les Atonio, Beauxis, Médard, et Plisson par exemple ?

 

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Invité chomelaregle
il y a 41 minutes, Raphaelle a dit :

 avec un groupe qui ne m'enthousiasme pas :

 

Pourtant ça devrait, toi qui espère des défaites de l'EDF depuis l'intronisation de Delmas, avec ce groupe ça devrait le faire ! 

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il y a 37 minutes, chomelaregle a dit :

 

Pourtant ça devrait, toi qui espère des défaites de l'EDF depuis l'intronisation de Delmas, avec ce groupe ça devrait le faire ! 

Même sans ce groupe,  ça le fait.

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Le ‎13‎/‎04‎/‎2018 à 18:23, Raphaelle a dit :

UN stage pour les bleus, du 7 au 9 mai, avec un groupe qui ne m'enthousiasme pas :

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Xv-de-france-teddy-thomas-remi-lamerat-et-morgan-parra-reviennent-pour-un-stage/892512

 

Le groupe du stage : 
Atonio, Babillot, Bastareaud, Beauxis, Belleau, Ben Arous, Bonneval, Camara, Chat, Chavancy, Couilloud, Doumayrou, Fall, Fickou, Fofana, Gabrillagues, Galletier, Gomes Sa, Gourdon, Grosso, Guirado, Huget, Iturria, Lambey, Lauret, Lamerat, Le Roux, Lopez, Machenaud, Maestri, Médard, Parra, Pélissié, Penaud, Picamoles, Plisson, Poirot, Priso, Sanconnie, Serin, Slimani, Thomas, Trinh-Duc, Vahaamahina, Vakatawa.

 

Que font là les Atonio, Beauxis, Médard, et Plisson par exemple ?

 

Donc en gros sauf si je me trompe, l'équipe classée second du top 14, troisième meilleure attaque, des jeunes et des français à foison notamment à des postes un peu en souffrance style arrière, pilier, talon et on a 3 sélectionnés...

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il y a 8 minutes, kingcrimson a dit :

Donc en gros sauf si je me trompe, l'équipe classée second du top 14, troisième meilleure attaque, des jeunes et des français à foison notamment à des postes un peu en souffrance style arrière, pilier, talon et on a 3 sélectionnés...

 

On t'a déjà dit que le top 14 est un championnat de merde. Suis un peu ! :P

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Il y a 1 heure, brayaud's a dit :

Peut-être que cette équipe est deuxième parce qu'elle n'a que 3 sélectionnés à gérer.

Et pas de grande coupe d'Europe.

Oui sûrement que ça a joué, je ne pense pas qu'il n'y ait que ça pour expliquer la belle saison même si ça en fait partie. Après on peut toujours chipoter sur les joueurs, c'est juste que j'ai du mal à me dire que Ben Arous est franchement au dessus de Baille, Chat de Marchand, Lambey de Verhaege, Picamoles de Cros même Serin de Bezy

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il y a une heure, kingcrimson a dit :

Oui sûrement que ça a joué, je ne pense pas qu'il n'y ait que ça pour expliquer la belle saison même si ça en fait partie. Après on peut toujours chipoter sur les joueurs, c'est juste que j'ai du mal à me dire que Ben Arous est franchement au dessus de Baille, Chat de Marchand, Lambey de Verhaege, Picamoles de Cros même Serin de Bezy

Baille était blessé.

Chat fait partie du groupe France depuis 2 ans mais le tour de marchand viendra bientôt.

Idem pour Verhaeghe.

Pica et Cros n'ont pas du tout le même profil et Bezy à fait une moitié de saison degueulasse.

 

De toutes façons, les supporters ne sont jamais contents. On a soit trop de joueurs sélectionnés, soit pas assez :P

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il y a 9 minutes, brayaud's a dit :

Baille était blessé.

Chat fait partie du groupe France depuis 2 ans mais le tour de marchand viendra bientôt.

Idem pour Verhaeghe.

Pica et Cros n'ont pas du tout le même profil et Bezy à fait une moitié de saison degueulasse.

 

De toutes façons, les supporters ne sont jamais contents. On a soit trop de joueurs sélectionnés, soit pas assez :P

Oui c'est vrai que c'est toujours facile pour un supporter assit comme un sac devant son écran de toujours remettre en question le choix des joueurs. J'avoue que le groupe pour le tournoi et le stage avec si peu de toulousains je n'y suis pas habitué et ça m'interroge pas mal, avec ma mauvaise foi j'ai l'impression que le président de la FFR a ptet un truc à regler avec le stade, mais ça c'est sûrement un peu de paranoïa de ma part (que j'assume pleinement), j'ai beaucoup de mal avec ce staff et ce groupe (à quelques exceptions près), a contrario je pense que j'aurai gueulé et j'aurai aussi vu les manœuvres du prez si on avait eu 15 selectionnés.

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En numéro 8, s'il n'était pas perpétuellement blessé, Ollivon serait sans doute indiscutable.

En son absence, on a plusieurs profils possibles, et forcément ça fait débat.

Même chose en 9 avec Dupont, et en 10 avec Lopez d'ailleurs.

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il y a 30 minutes, Papalou a dit :

En numéro 8, s'il n'était pas perpétuellement blessé, Ollivon serait sans doute indiscutable.

En son absence, on a plusieurs profils possibles, et forcément ça fait débat.

Même chose en 9 avec Dupont, et en 10 avec Lopez d'ailleurs.

 

T'es sur que c'est pas plutôt Galan le meilleur 8 de France ? :P

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Pour la tournée d'été, je m'attendais à voir sélectionner Baille, Marchand, Alde, Veraeghe, Cros, Ramos, Huget..

mais au final, c'est Médard, Fickou et Maestri. :stuart:

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il y a 29 minutes, Gabi a dit :

Pour la tournée d'été, je m'attendais à voir sélectionner Baille, Marchand, Alde, Veraeghe, Cros, Ramos, Huget..

mais au final, c'est Médard, Fickou et Maestri. :stuart:

Tu connais les sélectionneurs..non.

En plus ils sont siamois.

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Il y a 2 heures, gronounours a dit :

 

T'es sur que c'est pas plutôt Galan le meilleur 8 de France ? :P

 

Tu peux pas être sérieux 5 minutes. Même Bastareaud est meilleur que Galan à ce poste.

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Suite à l'accession en finale de Champions Cup du Racing 92 après leur victoire face au Munster (27-22), les 9 joueurs qui avaient été convoqués par le sélectionneur Jacques Brunel pour le stage du 7 au 9 mai sont exemptés.

 

Par un communiqué, la FFR a annoncé que : "Suite aux discussions avec les clubs de Top 14, les joueurs précédemment convoqués, qui sont qualifiés pour la fin des compétitions européennes ne participeront pas au stage du mois de mai [7 au 9 mai, NDLR] avec le Groupe France." En remplacement, l'encadrement a décidé de rappeler Cyril Baille, de retour après une sévère blessure, Pierre Bourgarit le talonneur de La Rochelle. La surprise vient de la convocation d'Emerick Setiano, le jeune pilier de Toulon, appelé pour la première fois en Equipe de France.

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