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Top14 finale 2019 - Stade Toulousain - ASM


le zèbre aux courges

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Invité chomelaregle
il y a 9 minutes, olivier11 a dit :

Je ne savais pas trop où le mettre alors ce sera double post, finale et nouvelle gouvernance, longue interview de Mola dans le Midol, c'est long désolé

 

 

Avec quelques jours de recul, mesurez-vous la portée de ce titre et de cette saison qui vous a vus perdre seulement trois matchs de Top 14 et cinq sur les trente-six disputés toutes compétitions confondues ?

 

Oui, car c’est incroyable sur l’aspect purement chiffré, statistique et comptable. Mais il y a aussi un côté moins palpable, celui des sensations, sur lequel on n’a pas totalement réalisé. Après, même si les joueurs en profitent, j’ai déjà basculé sur l’organisation de la suite car il y a quelque chose à assumer maintenant. Et c’est quand on commence à la préparer qu’on se rend mieux compte de ce qu’on vient de faire. C’est une saison complètement folle, dingue et aboutie, qui finit de la plus belle des manières, avec certainement de la réussite qui a su être provoquée.

 

Au-delà des résultats, la plus belle réussite n’est-elle pas d’avoir gagné avec une équipe reconnue pour l’enthousiasme qu’elle a généré ?

 

Ce besoin de générer de l’émotion était une évidence. Il a même fallu se resserrer autour de ça car il y avait la matière pour y parvenir dans ce groupe. Tout le monde travaille fort et dur dans chaque club, pas seulement à Toulouse, donc j’étais convaincu que cette faculté à miser sur l’enthousiasme et l’audace était déterminante. L’intérêt était de prendre du plaisir dans ce que notre quotidien nous procure, pour éviter la lassitude et au contraire créer l’émulation. C’est facile de le dire, moins de le mettre en place. Depuis deux ans, ce groupe le réussit en terminant troisième puis premier de la phase régulière. Il y avait un goût d’inachevé l’an passé après la défaite en barrage contre le futur champion et le groupe a su aller plus loin.

 

On a beaucoup parlé de l’insouciance des plus jeunes, avec Yoann Huget notamment qui ironisait sur le fait qu’ils jouaient au badminton la veille de la finale. Est-ce elle qui vous a portés jusque-là ?

 

Oui, mais s’il y a de l’insouciance, il y a également un côté très maîtrisé dans l’approche de la partie rugby et préparation. Je veux dire qu’ils ont la capacité de passer en un instant du on au off. Ces mecs rigolent, s’amusent et, en une seconde, basculent sur du jeu à haute intensité pendant une heure sans souci. Voilà la force de ce groupe. Mais il doit désormais avoir la faculté à emmagasiner cette expérience, à digérer tout ce qu’on vient de vivre et à garder pourtant cette forme d’insouciance. Le rugby professionnel a codifié, programmé et planifié les choses, et on ne déroge pas à cette règle ici.

 

Mais, au milieu de tout ça, il existe encore une part de liberté qui me semble essentielle. Cette capacité à passer du on au off, n’est-ce pas aussi une question de génération ?

 

Sûrement, mais je crois, au-delà, qu’une certaine émulation s’est créée entre les différentes générations de l’effectif. Malheureusement, cela avait eu du mal à prendre il y a quelque temps. Là, il y avait des leaders qui ont permis cette cohésion. Jerome Kaino, qui a été un phare pour les jeunes dans sa propension à apporter de la sérénité, Piula Fa’asalele ou Joe Tekori ont été essentiels dans cette construction de vie de groupe. Ce sont des seigneurs. Puis des Maxime Médard ou Yoann Huget sont des compétiteurs hors normes, donc des moteurs. Chacun a trouvé sa place et, sur la fin, a accepté son rôle, qui était clairement défini du XV de départ aux remplaçants en passant par les joueurs hors groupe. Tous ont bien voulu le jouer à fond, malgré les déceptions ou les frustrations légitimes.

 

Vous avez dit après la finale que ce groupe n’avait plus le poids du lourd passé à porter mais son présent à assumer…

 

C’est la réalité. Il a basculé dans la peau d’un champion de France. Il y a peu d’élus même si le Top 14 sacre régulièrement un vainqueur différent. Il faut le savourer mais on voit que l’écueil du lendemain est souvent dramatique, comme pour le Stade français, Clermont ou Castres. C’est une alerte à prendre en considération. Je ne vais pas demander à mes joueurs de le faire tout de suite car j’ai envie qu’ils en profitent pleinement. Mais, personnellement, ma préoccupation est déjà celle-ci. On va travailler sans expliquer quoi que ce soit, avec humilité et en étant persuadé qu’il faut continuer à être dans l’adaptation permanente.

 

Avez-vous senti un moment clé dans la saison ? La défaite contre Castres à domicile ? Le sauvetage de Médard à Bath ? La victoire au Racing à 14 en quart de finale européen ?

 

Il y en a plusieurs. Déjà, quand on est capable d’entrée, et malgré des matchs amicaux pas aboutis, d’aller faire match nul à Lyon avec quasiment la gagne au bout du pied en fin de rencontre… Il y a évidemment le début de la campagne en Champions Cup. On se souvient du geste de Max qui est fabuleux mais la victoire derrière contre le Leinster est fantastique. Notre équipe a vraiment secoué la meilleure formation européenne du moment sur un rugby total pour la battre. Le quart au Racing est aussi un moment clé mais l’autre match au Racing, celui en championnat sans nos internationaux, avait été remarquable. On va énumérer toutes ces dates pour lesquelles chacun trouvera une symbolique plus forte qu’une autre,mais c’est la constance qui m’importait. Mes joueurs ne m’ont jamais laissé l’occasion de me présenter devant eux pour leur dire qu’ils avaient triché. Le seul couac fut la rencontre à Bordeaux… Enfin, la première mi-temps parce qu’on a rectifié ce qui n’allait pas dans la foulée. La fin de championnat était tellement folle qu’on avait l’impression qu’une forme de logique s’était installée, que ça ne pouvait plus nous échapper.

 

Aviez-vous vraiment senti cette assurance ?

 

Oui, car il y avait une vraie détermination, une faculté à se prendre en mains, à s’adapter. J’entends des débats sur la manière de gagner, sur les générations ou les joueurs qui le font… Ce groupe a assumé le poids du rugby pratiqué au Stade toulousain, avec une grande exigence envers soi-même mais il m’a surtout impressionné sur sa capacité à ne rien rendre grave. Ce n’était pas de la suffisance ou de l’inconscience mais rien n’était jamais grave. Ceci, ajouté au boulot effectué jusqu’au bout, a porté ses fruits. Mais, attention, d’autres l’ont réussi avant nous et nous ne sommes pas meilleurs. Les planètes étaient simplement alignées.

 

Vous avez pourtant connu de nombreuses blessures, dont celle du capitaine Julien Marchand. Avez-vous douté à un moment ?

 

On a joué avec quatre ouvreurs différents, cinq talonneurs, on a dû se passer des trois derniers arrières du XV de France en même temps, exposer à l’excès des mecs à des postes clés. On a eu de la casse, perdu quatre première ligne internationaux. Les sélections dans le dernier Tournoi ont fait mesurer à certains ce qu’il restait à faire pour toucher le très haut niveau. Et il y a eu l’avènement de garçons venus chez nous pensant être barrés dans leur pays et qui s’y retrouvent prophètes comme Cheslin Kolbe ou Rynhardt Elstadt qui devraient partir à la Coupe du monde. Sur le papier, ça fait beaucoup à encaisser… Il y a eu tellement de petites histoires dans la vie de ce groupe qui ont permis de le renforcer alors qu’elles auraient pu l’affaiblir. Elles ne font que gonfler la confiance qui existait en interne. Chaque pépin a trouvé sa solution. Ces ressources sont à l’origine du titre parce qu’en finale, on bat ce qui se fait de mieux.

 

Et vous n’encaissez pas le moindre essai contre La Rochelle en demie, puis Clermont en finale, les deux autres meilleures attaques du Top 14…

 

Et on marque trois fois en demie, puis deux fois en finale ! Ça signifie qu’on reste sur nos standards offensifs tout en augmentant ceux défensifs, avec plus de précision et d’activité. Nos gros joueurs ont aussi répondu présent, il ne faut pas le cacher. Dans les matchs qui comptent en fin de saison, les prestations de Jerome Kaino, Yoann Huget, Antoine Dupont, Cheslin Kolbe, Sébastien Bezy et d’autres ont pesé lourd. Je pourrais en citer plein. Ces garçons ont assumé leur statut. Thomas Ramos a traversé des moments compliqués mais, au Stade de France, ça comptait et il a assumé. On n’a pas eu peur de montrer nos faiblesses au grand jour, individuelles ou collectives. La différence est d’avoir toujours su rectifier le tir.

 

Vous avez écarté l’hypothèse samedi mais n’y a-t-il pas un sentiment de revanche personnelle après les critiques essuyées il y a deux ans ?

 

Non. Je suis en situation de régler mes comptes mais je vais taper sur qui ? Un consultant qui explique le rugby à tout le monde ? Un mec qui a mal parlé de moi il y a trois ans, sous prétexte qu’il avait joué deux matchs dans la saison ? Cela ne sert à rien. Ce serait tellement simple d’expliquer que ça marche maintenant alors qu’on sait tous à quel point l’équilibre est fragile. Cette fragilité, qui nous a fait chuter il y a deux ans, est la même qui nous a fait remporter le titre aujourd’hui. C’est juste le regard des autres qui change. J’ai toujours pensé que le jour où tu expliques ta méthode, et on l’a vu par ailleurs, c’est qu’il est déjà trop tard et que c’est la fin. Je vous assure qu’ici, notre méthode n’est ni accomplie, ni aboutie. Il y a de nombreux points sur lesquels on doit progresser. Beaucoup de choses me plaisent par exemple à Clermont dans le rugby et l’organisation. J’ai dit que c’était un peu la bohème chez nous. C’était caricatural, pas pour brancher. Je maintiens qu’on manque un peu de maîtrise, à l’image du dernier ballon en finale qu’on essaye de jouer au lieu de le mettre au chaud. Dans le même cas, nos adversaires ne se seraient jamais retrouvés dans cette situation. Pour revenir à la question, la revanche personnelle n’aurait aucun sens. J’ai tout fait pour accroître l’unité du staff, il a fallu s’expliquer, cravacher, se dire les choses. On a aussi travaillé à l’unité de l’équipe, à déterminer des leaders qui étaient fédérateurs. Ce n’est pas pour ramener à moi maintenant. Je sais qu’on va entendre : « Pour qui les lauriers ? Qui est le meilleur entraîneur ? Qui est le meilleur joueur ? » On s’en fout ! Je retiens juste que notre équipe a réussi à marquer une période du club de la plus belle des manières. J’en suis fier mais, dès le 24 août, tout sera remis à zéro. Y compris pour moi.

 

Surtout qu’il faut recomposer une partie du staff, avec le départ de William Servat, de Jean Bouilhou et du préparateur physique Alex Marco. L’arrivée de Virgile Lacombe est déjà actée. Pour le reste, où en êtes-vous ?

 

On avance. J’attends des réponses qui devraient être validées d’ici la fin de semaine. J’ai eu les accords de principe de deux personnes qui vont nous rejoindre. Une sur la partie du développement des habiletés techniques, de façon transversale dans le club, car j’ai été impressionné par quelqu’un qui va nous apporter une compétence supplémentaire. Une autre sur la préparation physique qui a dit oui mais, en attendant la finalisation contractuelle, c’est difficile d’en parler. On partira sur un spécialiste étranger pour essayer d’aller encore plus loin dans certaines de nos convictions. Il me semble que c’était le moment pour basculer sur une telle organisation. Il faut arriver à coordonner beaucoup d’éléments. Je ne vous cache pas que j’en ai profité samedi et dimanche mais, depuis lundi, on bosse déjà dur car ce serait trop dommage de se saborder en interne. Jusque-là, j’avais l’habitude de dire que les défaites avaient le mérite de nous amener à nous poser les bonnes questions. Là, je sais qu’il faut faire attention aux mensonges de la victoire. Mon rôle est d’être vigilant.

 

Votre prolongation est-elle signée ?

 

Sur le plan contractuel, je suis là pour un petit moment. Il était question de me prolonger avec une bonne partie du staff. Mais mon cas personnel n’est pas très important. L’essentiel est de construire. J’avais des exigences en termes de structuration qui peuvent paraître futiles avec ce titre mais ne le sont pas. J’en ai toujours autour du médical, de la préparation, de l’accompagnement administratif. L’été dernier, l’arrivée de Jérôme (Cazalbou, nommé manager du haut niveau, N.D.L.R.) a été capitale pour que je puisse me concentrer davantage sur le terrain. Là, tout doit être calé d’ici le milieu de semaine prochaine.

 

Le tirage au sort de Champions Cup vous a placés dans le même groupe que Gloucester, le Connacht et Montpellier. Après avoir échoué en demi-finale, cette compétition sera-t-elle un objectif particulier l’an prochain ?

 

Au même titre que l’an passé, après ce barrage perdu à domicile en Top 14 qui avait donné un goût d’inachevé, on a évidemment, et au minimum, envie d’aller voir plus loin. La double confrontation française est fratricide et fausse un peu les débats à mon sens, souvent au bénéfice de nos amis étrangers. Voilà ce qui me chagrine. J’aurais aimé ne pas avoir de Français dans la poule. D’autant que Montpellier, avec la saison que vient de vivre le club et l’arrivée de Xavier Garbajosa qui va lui permettre de se restructurer, sera un adversaire redoutable. La poule est, malgré ce qu’on peut penser, très compacte. Le tirage est plus insidieux que l’an passé (Leinster, Wasps et Bath, N.D.L.R.). On savait ce qui nous attendait et les grands spécialistes nous promettaient l’enfer. Même lors de la présentation de la compétition en France, les entraîneurs des autres équipes souriaient quand ils voyaient la composition de notre groupe. On a quand même fini en demie, donc il n’y a pas de vérité.

 

Il y a deux ans, après la fameuse saison difficile, vous nous déclariez : « Je ne resterai pas vingt ans comme mon prédécesseur. Comme on fait un métier médiatique, on se voit souvent en photo et mon capital s’amenuise vite. » Le capital va-t-il mieux cette fois ?

 

Pas forcément (rires). Malgré 31 résultats positifs sur 36, les 52 semaines de travail ont été redoutables. C’est long. Notre métier réclame beaucoup d’énergie, pas pour s’afficher devant la presse et les médias mais pour se présenter devant les joueurs tous les matins, pour leur transmettre cette envie et cette audace. Je n’ai pas la volonté de m’inscrire à tout prix dans la durée car on croit tellement en l’institution ici qu’on veut continuer à bâtir. Et le jour où je n’aurai plus la même énergie, j’espère que j’aurai la lucidité pour assurer la suite.

 

non je trouve pas ça long, je le trouve pile poil à la bonne taille! ?

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il y a 12 minutes, olivier11 a dit :

Je ne savais pas trop où le mettre alors ce sera double post, finale et nouvelle gouvernance, longue interview de Mola dans le Midol, c'est long désolé

 

 

Avec quelques jours de recul, mesurez-vous la portée de ce titre et de cette saison qui vous a vus perdre seulement trois matchs de Top 14 et cinq sur les trente-six disputés toutes compétitions confondues ?

 

Oui, car c’est incroyable sur l’aspect purement chiffré, statistique et comptable. Mais il y a aussi un côté moins palpable, celui des sensations, sur lequel on n’a pas totalement réalisé. Après, même si les joueurs en profitent, j’ai déjà basculé sur l’organisation de la suite car il y a quelque chose à assumer maintenant. Et c’est quand on commence à la préparer qu’on se rend mieux compte de ce qu’on vient de faire. C’est une saison complètement folle, dingue et aboutie, qui finit de la plus belle des manières, avec certainement de la réussite qui a su être provoquée.

 

Au-delà des résultats, la plus belle réussite n’est-elle pas d’avoir gagné avec une équipe reconnue pour l’enthousiasme qu’elle a généré ?

 

Ce besoin de générer de l’émotion était une évidence. Il a même fallu se resserrer autour de ça car il y avait la matière pour y parvenir dans ce groupe. Tout le monde travaille fort et dur dans chaque club, pas seulement à Toulouse, donc j’étais convaincu que cette faculté à miser sur l’enthousiasme et l’audace était déterminante. L’intérêt était de prendre du plaisir dans ce que notre quotidien nous procure, pour éviter la lassitude et au contraire créer l’émulation. C’est facile de le dire, moins de le mettre en place. Depuis deux ans, ce groupe le réussit en terminant troisième puis premier de la phase régulière. Il y avait un goût d’inachevé l’an passé après la défaite en barrage contre le futur champion et le groupe a su aller plus loin.

 

On a beaucoup parlé de l’insouciance des plus jeunes, avec Yoann Huget notamment qui ironisait sur le fait qu’ils jouaient au badminton la veille de la finale. Est-ce elle qui vous a portés jusque-là ?

 

Oui, mais s’il y a de l’insouciance, il y a également un côté très maîtrisé dans l’approche de la partie rugby et préparation. Je veux dire qu’ils ont la capacité de passer en un instant du on au off. Ces mecs rigolent, s’amusent et, en une seconde, basculent sur du jeu à haute intensité pendant une heure sans souci. Voilà la force de ce groupe. Mais il doit désormais avoir la faculté à emmagasiner cette expérience, à digérer tout ce qu’on vient de vivre et à garder pourtant cette forme d’insouciance. Le rugby professionnel a codifié, programmé et planifié les choses, et on ne déroge pas à cette règle ici.

 

Mais, au milieu de tout ça, il existe encore une part de liberté qui me semble essentielle. Cette capacité à passer du on au off, n’est-ce pas aussi une question de génération ?

 

Sûrement, mais je crois, au-delà, qu’une certaine émulation s’est créée entre les différentes générations de l’effectif. Malheureusement, cela avait eu du mal à prendre il y a quelque temps. Là, il y avait des leaders qui ont permis cette cohésion. Jerome Kaino, qui a été un phare pour les jeunes dans sa propension à apporter de la sérénité, Piula Fa’asalele ou Joe Tekori ont été essentiels dans cette construction de vie de groupe. Ce sont des seigneurs. Puis des Maxime Médard ou Yoann Huget sont des compétiteurs hors normes, donc des moteurs. Chacun a trouvé sa place et, sur la fin, a accepté son rôle, qui était clairement défini du XV de départ aux remplaçants en passant par les joueurs hors groupe. Tous ont bien voulu le jouer à fond, malgré les déceptions ou les frustrations légitimes.

 

Vous avez dit après la finale que ce groupe n’avait plus le poids du lourd passé à porter mais son présent à assumer…

 

C’est la réalité. Il a basculé dans la peau d’un champion de France. Il y a peu d’élus même si le Top 14 sacre régulièrement un vainqueur différent. Il faut le savourer mais on voit que l’écueil du lendemain est souvent dramatique, comme pour le Stade français, Clermont ou Castres. C’est une alerte à prendre en considération. Je ne vais pas demander à mes joueurs de le faire tout de suite car j’ai envie qu’ils en profitent pleinement. Mais, personnellement, ma préoccupation est déjà celle-ci. On va travailler sans expliquer quoi que ce soit, avec humilité et en étant persuadé qu’il faut continuer à être dans l’adaptation permanente.

 

Avez-vous senti un moment clé dans la saison ? La défaite contre Castres à domicile ? Le sauvetage de Médard à Bath ? La victoire au Racing à 14 en quart de finale européen ?

 

Il y en a plusieurs. Déjà, quand on est capable d’entrée, et malgré des matchs amicaux pas aboutis, d’aller faire match nul à Lyon avec quasiment la gagne au bout du pied en fin de rencontre… Il y a évidemment le début de la campagne en Champions Cup. On se souvient du geste de Max qui est fabuleux mais la victoire derrière contre le Leinster est fantastique. Notre équipe a vraiment secoué la meilleure formation européenne du moment sur un rugby total pour la battre. Le quart au Racing est aussi un moment clé mais l’autre match au Racing, celui en championnat sans nos internationaux, avait été remarquable. On va énumérer toutes ces dates pour lesquelles chacun trouvera une symbolique plus forte qu’une autre,mais c’est la constance qui m’importait. Mes joueurs ne m’ont jamais laissé l’occasion de me présenter devant eux pour leur dire qu’ils avaient triché. Le seul couac fut la rencontre à Bordeaux… Enfin, la première mi-temps parce qu’on a rectifié ce qui n’allait pas dans la foulée. La fin de championnat était tellement folle qu’on avait l’impression qu’une forme de logique s’était installée, que ça ne pouvait plus nous échapper.

 

Aviez-vous vraiment senti cette assurance ?

 

Oui, car il y avait une vraie détermination, une faculté à se prendre en mains, à s’adapter. J’entends des débats sur la manière de gagner, sur les générations ou les joueurs qui le font… Ce groupe a assumé le poids du rugby pratiqué au Stade toulousain, avec une grande exigence envers soi-même mais il m’a surtout impressionné sur sa capacité à ne rien rendre grave. Ce n’était pas de la suffisance ou de l’inconscience mais rien n’était jamais grave. Ceci, ajouté au boulot effectué jusqu’au bout, a porté ses fruits. Mais, attention, d’autres l’ont réussi avant nous et nous ne sommes pas meilleurs. Les planètes étaient simplement alignées.

 

Vous avez pourtant connu de nombreuses blessures, dont celle du capitaine Julien Marchand. Avez-vous douté à un moment ?

 

On a joué avec quatre ouvreurs différents, cinq talonneurs, on a dû se passer des trois derniers arrières du XV de France en même temps, exposer à l’excès des mecs à des postes clés. On a eu de la casse, perdu quatre première ligne internationaux. Les sélections dans le dernier Tournoi ont fait mesurer à certains ce qu’il restait à faire pour toucher le très haut niveau. Et il y a eu l’avènement de garçons venus chez nous pensant être barrés dans leur pays et qui s’y retrouvent prophètes comme Cheslin Kolbe ou Rynhardt Elstadt qui devraient partir à la Coupe du monde. Sur le papier, ça fait beaucoup à encaisser… Il y a eu tellement de petites histoires dans la vie de ce groupe qui ont permis de le renforcer alors qu’elles auraient pu l’affaiblir. Elles ne font que gonfler la confiance qui existait en interne. Chaque pépin a trouvé sa solution. Ces ressources sont à l’origine du titre parce qu’en finale, on bat ce qui se fait de mieux.

 

Et vous n’encaissez pas le moindre essai contre La Rochelle en demie, puis Clermont en finale, les deux autres meilleures attaques du Top 14…

 

Et on marque trois fois en demie, puis deux fois en finale ! Ça signifie qu’on reste sur nos standards offensifs tout en augmentant ceux défensifs, avec plus de précision et d’activité. Nos gros joueurs ont aussi répondu présent, il ne faut pas le cacher. Dans les matchs qui comptent en fin de saison, les prestations de Jerome Kaino, Yoann Huget, Antoine Dupont, Cheslin Kolbe, Sébastien Bezy et d’autres ont pesé lourd. Je pourrais en citer plein. Ces garçons ont assumé leur statut. Thomas Ramos a traversé des moments compliqués mais, au Stade de France, ça comptait et il a assumé. On n’a pas eu peur de montrer nos faiblesses au grand jour, individuelles ou collectives. La différence est d’avoir toujours su rectifier le tir.

 

Vous avez écarté l’hypothèse samedi mais n’y a-t-il pas un sentiment de revanche personnelle après les critiques essuyées il y a deux ans ?

 

Non. Je suis en situation de régler mes comptes mais je vais taper sur qui ? Un consultant qui explique le rugby à tout le monde ? Un mec qui a mal parlé de moi il y a trois ans, sous prétexte qu’il avait joué deux matchs dans la saison ? Cela ne sert à rien. Ce serait tellement simple d’expliquer que ça marche maintenant alors qu’on sait tous à quel point l’équilibre est fragile. Cette fragilité, qui nous a fait chuter il y a deux ans, est la même qui nous a fait remporter le titre aujourd’hui. C’est juste le regard des autres qui change. J’ai toujours pensé que le jour où tu expliques ta méthode, et on l’a vu par ailleurs, c’est qu’il est déjà trop tard et que c’est la fin. Je vous assure qu’ici, notre méthode n’est ni accomplie, ni aboutie. Il y a de nombreux points sur lesquels on doit progresser. Beaucoup de choses me plaisent par exemple à Clermont dans le rugby et l’organisation. J’ai dit que c’était un peu la bohème chez nous. C’était caricatural, pas pour brancher. Je maintiens qu’on manque un peu de maîtrise, à l’image du dernier ballon en finale qu’on essaye de jouer au lieu de le mettre au chaud. Dans le même cas, nos adversaires ne se seraient jamais retrouvés dans cette situation. Pour revenir à la question, la revanche personnelle n’aurait aucun sens. J’ai tout fait pour accroître l’unité du staff, il a fallu s’expliquer, cravacher, se dire les choses. On a aussi travaillé à l’unité de l’équipe, à déterminer des leaders qui étaient fédérateurs. Ce n’est pas pour ramener à moi maintenant. Je sais qu’on va entendre : « Pour qui les lauriers ? Qui est le meilleur entraîneur ? Qui est le meilleur joueur ? » On s’en fout ! Je retiens juste que notre équipe a réussi à marquer une période du club de la plus belle des manières. J’en suis fier mais, dès le 24 août, tout sera remis à zéro. Y compris pour moi.

 

Surtout qu’il faut recomposer une partie du staff, avec le départ de William Servat, de Jean Bouilhou et du préparateur physique Alex Marco. L’arrivée de Virgile Lacombe est déjà actée. Pour le reste, où en êtes-vous ?

 

On avance. J’attends des réponses qui devraient être validées d’ici la fin de semaine. J’ai eu les accords de principe de deux personnes qui vont nous rejoindre. Une sur la partie du développement des habiletés techniques, de façon transversale dans le club, car j’ai été impressionné par quelqu’un qui va nous apporter une compétence supplémentaire. Une autre sur la préparation physique qui a dit oui mais, en attendant la finalisation contractuelle, c’est difficile d’en parler. On partira sur un spécialiste étranger pour essayer d’aller encore plus loin dans certaines de nos convictions. Il me semble que c’était le moment pour basculer sur une telle organisation. Il faut arriver à coordonner beaucoup d’éléments. Je ne vous cache pas que j’en ai profité samedi et dimanche mais, depuis lundi, on bosse déjà dur car ce serait trop dommage de se saborder en interne. Jusque-là, j’avais l’habitude de dire que les défaites avaient le mérite de nous amener à nous poser les bonnes questions. Là, je sais qu’il faut faire attention aux mensonges de la victoire. Mon rôle est d’être vigilant.

 

Votre prolongation est-elle signée ?

 

Sur le plan contractuel, je suis là pour un petit moment. Il était question de me prolonger avec une bonne partie du staff. Mais mon cas personnel n’est pas très important. L’essentiel est de construire. J’avais des exigences en termes de structuration qui peuvent paraître futiles avec ce titre mais ne le sont pas. J’en ai toujours autour du médical, de la préparation, de l’accompagnement administratif. L’été dernier, l’arrivée de Jérôme (Cazalbou, nommé manager du haut niveau, N.D.L.R.) a été capitale pour que je puisse me concentrer davantage sur le terrain. Là, tout doit être calé d’ici le milieu de semaine prochaine.

 

Le tirage au sort de Champions Cup vous a placés dans le même groupe que Gloucester, le Connacht et Montpellier. Après avoir échoué en demi-finale, cette compétition sera-t-elle un objectif particulier l’an prochain ?

 

Au même titre que l’an passé, après ce barrage perdu à domicile en Top 14 qui avait donné un goût d’inachevé, on a évidemment, et au minimum, envie d’aller voir plus loin. La double confrontation française est fratricide et fausse un peu les débats à mon sens, souvent au bénéfice de nos amis étrangers. Voilà ce qui me chagrine. J’aurais aimé ne pas avoir de Français dans la poule. D’autant que Montpellier, avec la saison que vient de vivre le club et l’arrivée de Xavier Garbajosa qui va lui permettre de se restructurer, sera un adversaire redoutable. La poule est, malgré ce qu’on peut penser, très compacte. Le tirage est plus insidieux que l’an passé (Leinster, Wasps et Bath, N.D.L.R.). On savait ce qui nous attendait et les grands spécialistes nous promettaient l’enfer. Même lors de la présentation de la compétition en France, les entraîneurs des autres équipes souriaient quand ils voyaient la composition de notre groupe. On a quand même fini en demie, donc il n’y a pas de vérité.

 

Il y a deux ans, après la fameuse saison difficile, vous nous déclariez : « Je ne resterai pas vingt ans comme mon prédécesseur. Comme on fait un métier médiatique, on se voit souvent en photo et mon capital s’amenuise vite. » Le capital va-t-il mieux cette fois ?

 

Pas forcément (rires). Malgré 31 résultats positifs sur 36, les 52 semaines de travail ont été redoutables. C’est long. Notre métier réclame beaucoup d’énergie, pas pour s’afficher devant la presse et les médias mais pour se présenter devant les joueurs tous les matins, pour leur transmettre cette envie et cette audace. Je n’ai pas la volonté de m’inscrire à tout prix dans la durée car on croit tellement en l’institution ici qu’on veut continuer à bâtir. Et le jour où je n’aurai plus la même énergie, j’espère que j’aurai la lucidité pour assurer la suite.

Par contre, ça prend un peu trop de place si on le quote ...

  • Haha 1
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le zèbre aux courges
Il y a 10 heures, MikaCuba a dit :

 

 

bon faudrait aussi rajouter 3 étoiles de + sur le maillot avec la Hcup et là on aura calmé les mécènes du top14 et on pourra revenir à un jeu à la française avec une vraie edf

Pour ça faudrait éviter de gagner le bouclier avec 50% d'étrangers sur le terrain au coup d'envoi ?

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il y a 8 minutes, tropézien a dit :

Pourquoi pas un sondage sur  big flo et oli. Moi, je vote que c'est de la merde. Et vous ?

 

On dirait du cassoulet, mais chanté.

  • Haha 2
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il y a 17 minutes, Pouik a dit :

Je sais pas si ça a été évoqué mais j'ai trouvé big Flo et Oli omniprésents après cette finale. Je trouve ça un peu déplacé pour ma part.

 

Est-ce qu'ils se sont plaints des placages de Tekori ?

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Il y a 1 heure, tropézien a dit :

Pourquoi pas un sondage sur  big flo et oli. Moi, je vote que c'est de la merde. Et vous ?

 

Mais qu’il est relou ce mec avec sa gourmette et sa chaîne en or sur son torse velu!! :P

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on m'a envoyé un lien d'une photo du groupe à Barcelone

il reste surtout les jeunes mais Kaino et Charly sont présents 

ils sont tous teints en blonds et portent une chemise à fleurs style Bereghevoy

J'ai hélas perdu le lien, si les djeuns du fofo pouvaient le poster 

 

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il y a 10 minutes, GuyNess a dit :

on m'a envoyé un lien d'une photo du groupe à Barcelone

il reste surtout les jeunes mais Kaino et Charly sont présents 

ils sont tous teints en blonds et portent une chemise à fleurs style Bereghevoy

J'ai hélas perdu le lien, si les djeuns du fofo pouvaient le poster 

 

 

http://www.forumst.net/topic/18093-20-brennus-2019-année-inoubliable/?page=5&tab=comments#comment-840576

  • Upvote 1
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9 hours ago, Papalou said:

 

Est-ce qu'ils se sont plaints des placages de Tekori ?

 

Plaqués par Tekori, ils n'auraient pas eu l'occasion de se plaindre. 

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Il y a 8 heures, GuyNess a dit :

on m'a envoyé un lien d'une photo du groupe à Barcelone

il reste surtout les jeunes mais Kaino et Charly sont présents 

ils sont tous teints en blonds et portent une chemise à fleurs style Bereghevoy

J'ai hélas perdu le lien, si les djeuns du fofo pouvaient le poster 

 

 

Ah ouais ... quand même : les mecs doivent en être au stade coma éthylique alors !

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il y a une heure, Neophyte a dit :

 

Plaqués par Tekori, ils n'auraient pas eu l'occasion de se plaindre. 

 

Tekori ne plaque pas, Môssieu : Tekori t'enlace dans ses gros bras musclés pour te protéger !

 

Jo est amour ... Jo est tendresse ... en résumé : c'est un bon gars !

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56 minutes ago, gronounours said:

 

Tekori ne plaque pas, Môssieu : Tekori t'enlace dans ses gros bras musclés pour te protéger !

 

Jo est amour ... Jo est tendresse ... en résumé : c'est un bon gars !

 

Comme le dit sa maman. 

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il y a 5 minutes, Neophyte a dit :

 

Comme le dit sa maman. 

 

Il est de la famille Babillot ?

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Saint Thomas ST

6 jours plus tard, les Toulousains continuent de fêter dignement leur titre.

Cette fois, des membres du Stade Toulousain ont caché avec du sparadrap les titres de Castres..

:yOH:

 

Les Toulousains ont caché avec du sparadrap les lignes où le Castres Olympique apparaît sur le bouclier de Brennus.

https://actu.fr/sports/rugby/pro/insolite-stade-toulousain-cache-titres-castres-olympique-sur-bouclier-brennus_25142848.html

 

Modifié par Saint Thomas ST
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il y a 1 minute, Tropico a dit :

Mais si ils veulent vraiment les faire chier pourquoi pas plutot faire un pari avec bigflo et oli qu’ils aillent faire un concert la bas ?

Où ça ?

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il y a 19 minutes, Saint Thomas ST a dit :

6 jours plus tard, les Toulousains continuent de fêter dignement leur titre.

Cette fois, des membres du Stade Toulousain ont caché avec du sparadrap les titres de Castres..

:yOH:

 

Les Toulousains ont caché avec du sparadrap les lignes où le Castres Olympique apparaît sur le bouclier de Brennus.

https://actu.fr/sports/rugby/pro/insolite-stade-toulousain-cache-titres-castres-olympique-sur-bouclier-brennus_25142848.html

 

Franchement pas très malin.... Tout s etait apaisé après notre victoire la bas et le départ de Urios.. La ils remettent de l huile sur le feu.. Le discours de reggiardo et babillot pour notre prochaine rencontre est déjà tout trouve... 

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il y a 14 minutes, Julien81 a dit :

Franchement pas très malin.... Tout s etait apaisé après notre victoire la bas et le départ de Urios.. La ils remettent de l huile sur le feu.. Le discours de reggiardo et babillot pour notre prochaine rencontre est déjà tout trouve... 

 

Dans le fond ils ont raison de les pourrir. On les avaient pas entendu après le match affreux à Castres.

 

La vengeance est un plat qui se mange froid. Après dans la forme en effet je vois pas trop bien l'interet!

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Moi ça m'a bien fait rire : il faut dire que depuis le match à Pierre Fabre, je vais jeter un œil sur leur forum et ce n'est vraiment pas brillant !

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il y a 18 minutes, gronounours a dit :

Moi ça m'a bien fait rire : il faut dire que depuis le match à Pierre Fabre, je vais jeter un œil sur leur forum et ce n'est vraiment pas brillant !

Pour avoir regardé une fois, un certain Patoche est doté d'une bétise rare. Un bon castrais.

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il y a 38 minutes, Julien81 a dit :

Franchement pas très malin.... Tout s etait apaisé après notre victoire la bas et le départ de Urios.. La ils remettent de l huile sur le feu.. Le discours de reggiardo et babillot pour notre prochaine rencontre est déjà tout trouve... 

Ouais, bé franchement les gars, vous êtes vieux dans vos têtes... c'est une blague de potache et ça fait marrer tout le monde. 

C'est pas ça qui va changer en pire ou en mieux nos relations avec le club de Castres. Un derby reste un derby et ce genre de truc ça fait partie du folklore.

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il y a 44 minutes, Julien81 a dit :

Franchement pas très malin.... Tout s etait apaisé après notre victoire la bas et le départ de Urios.. La ils remettent de l huile sur le feu.. Le discours de reggiardo et babillot pour notre prochaine rencontre est déjà tout trouve... 

Il suffit de dire que c'est BigFlo et Oli qui ont fait ça. 

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Franchement ça reste bon enfant suite à tout ce qu'ils ont subit sur le terrain face au CO.

Quand tu chambres à plus soif il faut t'attendre à prendre un retour de manivelle dans les dents un jour ou l'autre, et là il est temps pour le CO de prendre rendez-vous chez le dentiste...

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C'est du chambrage, rien de très grave et très rugby finalement. Je pense que sur le terrain depuis deux ou trois ans, les joueurs ont du en prendre plein la gueule aussi, retour de bâton pas bien méchant. En plus Reggiardo et Mola sont très très amis, ça devrait être bien pacifié l'année prochaine, alors que ça devrait monter fortement en température avec l'UBB, un pressentiment que j'ai, je ne sais pas pourquoi...

 

La magie des réseaux sociaux qui vont transformer une boutade en mini affaire d'état au rythme où vont les choses.:rolleyes:

 

Et puis franchement le titre de 93 sur Grenoble on pourrait peut être l'enlever définitivement non?:sorcerer:

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C'est un fake. Y'a pas le dernier titre du ST gravé . c'est un blaireau de Castrais qui a fait ça sur le bouclier de l'an dernier. D'ailleurs si on regarde bien on le voit assis dans son canapé dans le reflet de la photo sur le bouclier..

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il y a une heure, gael a dit :

C'est un fake. Y'a pas le dernier titre du ST gravé . c'est un blaireau de Castrais qui a fait ça sur le bouclier de l'an dernier. D'ailleurs si on regarde bien on le voit assis dans son canapé dans le reflet de la photo sur le bouclier..

Effectivement, faudrait savoir si le bouclier récupéré par le ST portait la ligne 2019.

 

Si oui, bonjour le fake!

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tire-bouchon

le nom du tenant du titre est gravé avant la remise du trophée. ça ne va pas loin comme prévision, il n' y a que 2 clubs.

y a plus qu' à foutre deux clous.

Modifié par tire-bouchon
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Il y a 22 heures, tropézien a dit :

Pourquoi pas un sondage sur  big flo et oli. Moi, je vote que c'est de la merde. Et vous ?

Tu fais ch... laisse nous kiffer

 

Et sur big flo & oli ben suis un ancien mais j'aime beaucoup, je les ecoute souvent pour me nettoyer les oreilles et ca le fait bien (comme beaucoup de choses il faut savoir changer radicalement pour reapprecier ...) Du coup votre debat pour moi inutile (les joueurs font ce qu'ils veulent) m'a fait reecouter avec grand plaisir leurs albums !!!

Modifié par rimram31
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Petite question, là en passant.... Si imaginons, le ST n'avait pas gagné.... Imaginons.... Qui aurait chanté ?  

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il y a 3 minutes, Cyril a dit :

Petite question, là en passant.... Si imaginons, le ST n'avait pas gagné.... Imaginons.... Qui aurait chanté ?  

Vge et son accordéon ???!!!?? 

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Il y a 2 heures, tire-bouchon a dit :

le nom du tenant du titre est gravé avant la remise du trophée. ça ne va pas loin comme prévision, il n' y a que 2 clubs.

y a plus qu' à foutre deux clous.

 

Visiblement c'était pas le cas samedi dernier : https://cdn-s-www.republicain-lorrain.fr/images/F926DB9F-E884-44C5-960D-D95CB4188547/LRL_v0_13b/yohann-huget-et-maxime-medard-avec-le-bouclier-de-brennus-lors-de-leur-arrivee-a-toulouse-photo-remy-gabalda-afp-1560700671.jpg

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il y a 21 minutes, Cyril a dit :

Petite question, là en passant.... Si imaginons, le ST n'avait pas gagné.... Imaginons.... Qui aurait chanté ?  

 

Mes sphincters ... :P

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il y a 8 minutes, Julien81 a dit :

Je confirme que BigFlo et oli n ont pas besoin du stade pour que leurs chansons soient connues en France... Faut arrêter de les pour des arrivistes je pense 

Je peefere voir ca plutot qu'un gars comme Gimms qui chante 3 morceaux de chanson en playback en ayant l'air de se faire  chi...

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Il y a 1 heure, Blurp a dit :

Je vois qu'on va être inscrit sur le dernier emplacement libre donc, comme en plus on est les recordmen du nombre de titres, on va garder ce Brennus a vie, comme la coupe Jules Rimet pour le Brésil en foot!?

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Il y a 8 heures, capitole46 a dit :

Je vois qu'on va être inscrit sur le dernier emplacement libre donc, comme en plus on est les recordmen du nombre de titres, on va garder ce Brennus a vie, comme la coupe Jules Rimet pour le Brésil en foot!?

 

Tu veux filer la chiasse à tout Castres ou quoi ? :yes:

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Il y a 17 heures, capitole46 a dit :

Effectivement, faudrait savoir si le bouclier récupéré par le ST portait la ligne 2019.

 

Si oui, bonjour le fake!

 

C'est au club vainqueur que revient la responsabilité du gravage de son nom au palmarès. 

Tradition rugbystique valable dans toutes les catégories ?

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Il y a 2 heures, manpat31 a dit :

Cadeau de mes filles, reçu hier  :11655h_montage_buste_face.jpg

 

Comme disent les Castrais, on va faire "les barbots".

 

Alors, non seulement c'est vrai, et ça va durer au moins 1 an !

Et en plus, nous, à la différence d'eux, c'est légitime !

 

ON EST LES CHAMPIONS, ON EST LES CHAMPIONS !!!

:mellow::online::happy_dance:

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Finalement, dans cette affaire de palmarès masqué, ce qui "chagrine" le plus les Castrais c'est que, si d'aventure ils viennent à reconquérir le Brennus, ça va leur demander du temps et de l'adhésif pour rendre la pareille. 

Modifié par Les Minimes
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