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Coupe du monde 2023


estabousi

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Il y a 6 heures, papapoupa a dit :

 

Sur les soutiens offensifs, sans parler des placages, c'est en effet le jour et la nuit mais il en a été capable avec l'EDF ou le CO. Ca va venir j'espère.

En 8 en tout cas c'est une énorme déception dès qu'il y joue, là ou au CO il s'en sortait pas mal.

 

Je me souviens d'une scène en EDF ou il fait une passe pourrie à Poitrenaud et l'engueule comme s'il parlait à un cadet.

Le genre de chieur que tu préfère avoir avec toi que contre toi, parfois même avec toi c'est dur :D.

 

Il a été assez classe avant le quart de CCUP l'an dernier par contre.

La fois où il demande à ses gros de tenir Gibouin pendant qu'il le frappe ça a définitivement marqué un tournant pour moi. 

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delacaravelle

Ah bah non alors... si déjà papa va jouer en pro D2 bientôt, ne joue plus en Afsud et qu'on ne peut avoir qu'un Range Rover au lieu de deux, la vie va trop changer pour maman ce n'est pas juste...

 

https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-les-sud-africains-jouant-en-europe-bientot-exclus-des-selections-0901221411.php

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  • 3 weeks later...
  • 1 month later...

Ce lundi, nous apprenons que le XV de France ne séjournera pas à Marcoussis durant la Coupe du monde de 2023.

C’est le Directeur Général de la compétition, Claude Atcher qui a officialisé l’information via RTL. Extrait:

«Il était important pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, ni de contestation sur les performances de l’équipe de France de la mettre dans les mêmes conditions de préparation que les autres 19 participants. Les installations de Marcoussis étant d’un niveau plus élevées que les autres camps de base, nous avons décidé de ne pas autoriser les Bleus à y rester pendant la compétition.»

 

Alors où s’entrainera le XV de France durant le Mondial ? Claude Atcher explique que rien n’a encore été formellement décidé même si une piste semble être privilégiée. Extrait

«On n’a pas encore tout à fait décidé, on vérifie les derniers détails. Mais il y a de grandes chances que ce soit à Rueil-Malmaison.»

 

==> Je trouve cela surprenant (voire idiot) comme décision. J'ai pas le souvenir que durant leurs CDM, les Néozeds ou les Anglais, se soient privés du maximum de confort.

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tire-bouchon

Ben comme d' hab !

Cherchez le filon financier et vous aurez la réponse.

 

C' est quoi cette connerie de ne pas séjourner au centre d' entrainement de l' EdF ?

Il donne à croire que les autres Nations seront hébergées dans des taudis sportifs. En plus je suppose que ce sont les Fédés étrangères qui choisissent leurs points de chutes.

Modifié par tire-bouchon
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il y a une heure, Adidi a dit :

Ce lundi, nous apprenons que le XV de France ne séjournera pas à Marcoussis durant la Coupe du monde de 2023.

C’est le Directeur Général de la compétition, Claude Atcher qui a officialisé l’information via RTL. Extrait:

«Il était important pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, ni de contestation sur les performances de l’équipe de France de la mettre dans les mêmes conditions de préparation que les autres 19 participants. Les installations de Marcoussis étant d’un niveau plus élevées que les autres camps de base, nous avons décidé de ne pas autoriser les Bleus à y rester pendant la compétition.»

 

Alors où s’entrainera le XV de France durant le Mondial ? Claude Atcher explique que rien n’a encore été formellement décidé même si une piste semble être privilégiée. Extrait

«On n’a pas encore tout à fait décidé, on vérifie les derniers détails. Mais il y a de grandes chances que ce soit à Rueil-Malmaison.»

 

==> Je trouve cela surprenant (voire idiot) comme décision. J'ai pas le souvenir que durant leurs CDM, les Néozeds ou les Anglais, se soient privés du maximum de confort.

 

Il me semble que ça avait déjà été le cas pour les phases finales en 2007. 

A l’époque j’avais trouvé ça débile, c’est pareil maintenant. Jouer une coupe du monde à domicile est un avantage, pourquoi ne pas en profiter à 100%? 

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Complètement con comme décision. :shaun:

 

Et on va aussi interdire les supporters français pour éviter que la France soit davantage soutenue durant les matchs ?

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tire-bouchon

L' EdF ne voulant pas résider à Marcoussis pendant la CdM, pour ne pas désavantager les autres Nations, a décidé d' établir son camp de base dans une installation plus humble qui sied à la modestie des dirigeants de la FFR.

Voici l' endroit.

 

https://www.marriott.fr/hotels/travel/parsc-renaissance-paris-hippodrome-de-st-cloud-hotel/

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il y a 21 minutes, tire-bouchon a dit :

L' EdF ne voulant pas résider à Marcoussis pendant la CdM, pour ne pas désavantager les autres Nations, a décidé d' établir son camp de base dans une installation plus humble qui sied à la modestie des dirigeants de la FFR.

Voici l' endroit.

 

https://www.marriott.fr/hotels/travel/parsc-renaissance-paris-hippodrome-de-st-cloud-hotel/

 

J arrive pas a ouvrir le lien . C'est un Ibis Budget ? :chuis:

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il y a 32 minutes, DarkSideOfTheMaul a dit :

4,2 sur 5, c'est un garni pour réfugiées Ukrainiennes :yes:

 

Je suis sur la route, je te confirme ça à mon arrivée

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  • 2 weeks later...
delacaravelle
Il y a 9 heures, delacaravelle a dit :

Bah, un pépin musculaire, le truc habituel.

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Il y a 17 heures, capitole46 a dit :

Bah, un pépin musculaire, le truc habituel.

de toutes façons si il va pisser l'avion tombe :clin

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delacaravelle
il y a 12 minutes, rebop75 a dit :

de toutes façons si il va pisser l'avion tombe :clin

et s'il pète, y'a un risque de collision avec l'ISS

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Il y a 1 heure, delacaravelle a dit :

et s'il pète, y'a un risque de collision avec l'ISS

 

Surtout les passagers qui seront en apesanteur direct

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  • 2 weeks later...
Le 21/03/2022 à 19:41, RMP a dit :

 

Il me semble que ça avait déjà été le cas pour les phases finales en 2007. 

A l’époque j’avais trouvé ça débile, c’est pareil maintenant. Jouer une coupe du monde à domicile est un avantage, pourquoi ne pas en profiter à 100%? 

À la réflexion, ce n'est pas très important, il suffit que l'on nourrissent les équipes adverses avec des pizzas Buittoni, et quelques douceurs, genre chocolats Kinder. 

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Beau-jeu-laid

Je ne comprends de pas du tout cette échéance... en terme de gestion c'est n'importe quoi!

 

Toutes les sélections font terminer les contrats des sélectionneurs à la fin des grosses échéance.

 

Si Galthier se foire à la CDM on va en faire quoi De son contrat de 5 ans ?

 

Vraiment cette consanguinité me donne envie de vomir.

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Il y a 9 heures, Beau-jeu-laid a dit :

Je ne comprends de pas du tout cette échéance... en terme de gestion c'est n'importe quoi!

Ha bon !

Tu n' as pas compris que LaBinocle planque son pote Galthié et que les perfs à la CdM 2023 n' on rien à voir là dedans.

Si le prochain Président veut virer Galthié, il faudra raquer comme avec Guytou.

Et pas qu' avec un scooter.

 

Ce qui est dommageable, c' est qu' à chaque élection, ce ne soit pas une liste qui soit présentée avec l' entraîneur compris.

Les perdants dégagent quitte à ce que la nouvelle présidence prolonge certains membres de l' ancienne liste.

Ce serait plus simple.

Modifié par tire-bouchon
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Beau-jeu-laid
Il y a 1 heure, tire-bouchon a dit :

Ha bon !

Tu n' as pas compris que LaBinocle planque son pote Galthié et que les perfs à la CdM 2023 n' on rien à voir là dedans.

Si le prochain Président veut virer Galthié, il faudra raquer comme avec Guytou.

Et pas qu' avec un scooter.

 

Ce qui est dommageable, c' est qu' à chaque élection, ce ne soit pas une liste qui soit présentée avec l' entraîneur compris.

Les perdants dégagent quitte à ce que la nouvelle présidence prolonge certains membres de l' ancienne liste.

Ce serait plus simple.

 

J'ai très bien compris.

D'où si tu as lu le message en entier la consanguinité.

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Il y a 13 heures, Beau-jeu-laid a dit :

Si Galthier se foire à la CDM on va en faire quoi De son contrat de 5 ans ?

la FFR raquera !

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Le président des États-Unis a envoyé un courrier officiel au patron de World Rugby, l'Anglais Bill Beaumont, pour appuyer «fortement» la candidature de son pays à l'organisation de la Coupe du monde masculine en 2031 et celle de la compétition féminine en 2033. Joe Biden promet également de mettre les moyens pour promouvoir le développement du rugby aux États-Unis. Un soutien qui sera sans doute décisif dans l'attribution de ces deux événements. World Rugby rendra son verdict le 12 mai. De son côté, l'Australie est favorite pour obtenir l'organisation de l'édition 2027.

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Le 26/04/2022 à 16:55, Tlsefred31 a dit :

Wouai ouai vouai ... à se demander qui dirige le rugby mondial ? Une amende de 23 000 livres , combien cela fait en pages ? On a des profs ? Sont ils de maths ? Tant qu à délirer !!!! 

World Rugby ? Pfffff ! Je lance une pétition pour que ça s'appelle " Soule Pelota del Mondo" ou il faudrait payer ses amendes en francs suisse.  

Jamais jamais ils ne balayent le pas de leur propre porte . Écœurant. Vomitoire. Et se glorifient de réprimer les autres.  Voleurs jusqu'au bout des ongles . Va bien falloir un jour les brexiter pour que le monde tourne ovale  . 

Navré pour l'Espagne. 

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Apparemment pas de Marcoussis pour 2023 CdM retour de 50 ans en arrière 

(pour les anciens du site) à Rueil-Malmaison , une petite nostalgie des seventies avec barbecue chez Josephine...

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  • 3 weeks later...

Si quelqu'un est intéressé pour s'occuper de la CM, les places se libèrent :party:

 

 

Claude Atcher renvoyé à son tour en correctionnelle, France 2023 dans la tourmente

Comme pour Bernard Laporte, Serge Simon et Mohed Altrad, le Parquet national financier a décidé de renvoyer Claude Atcher, patron de la Coupe du monde 2023, devant le tribunal correctionnel de Paris en septembre.

 
Claude Atcher (F. Faugère/L'Équipe)
 
Claude Atcher (F. Faugère/L'Équipe)
Frédéric Bernès et Renaud Bourel (avec R. P.)mis à jour le 3 juin 2022 à 12h20
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Le 8 septembre 2023, ce sera tournée générale de pop-corn au Stade de France pour le match d'ouverture de la Coupe du monde 2023, entre la France et les All Blacks. Un an avant, le 7 septembre, à même pas une heure de marche de là, tout le haut commandement du rugby français aura rendez-vous devant le tribunal correctionnel de Paris, jusqu'au 22 septembre. À J-365 d'un événement de cette envergure, on pouvait difficilement faire pire.

 
 

Dans l'histoire moderne des grandes fédérations sportives de ce pays, cette situation n'a pas d'équivalent. Elle est aussi inédite que préoccupante. Jeudi midi, L'Équipe révélait que le Parquet national financier (PNF) avait décidé de renvoyer en correctionnelle le patron de la Coupe du monde 2023, Claude Atcher, pour « recel d'abus de confiance commis par Bernard Laporte au préjudice de la FFR », « abus de biens sociaux dans la gestion de la société SCORE XV (co gérée par M. Atcher et Benoît Rover, cette société a été recrutée par M. Laporte dès après son élection en 2016 et rémunérée par la FFR) au profit exclusif de Claude Atcher », ainsi que pour « travail dissimulé par dissimulation d'activité (défaut de déclarations fiscales et sociales) depuis 2016 ».

Laporte a recruté Score XV sans aucune mise en concurrence

Le premier volet, en lien direct avec la FFR, concerne les conditions de recrutement, par le seul bon vouloir de Bernard Laporte, sans aucune mise en concurrence ni information préalable du Comité directeur, de la société Score XV pour diverses missions « rémunérées pour 322 800 euros HT et 20 249,81 euros de frais remboursés », indique une note du PNF, dont L'Équipe a eu connaissance.

Plusieurs problèmes ont été relevés par les enquêteurs de la BRDE (Brigade de répression de la délinquance économique) et le PNF : « la prestation d'aide à la gouvernance ne connaît aucune prestation réelle », « la prime de 30 000 euros prévue par un avenant signé par Bernard Laporte n'a aucun lien avec la prestation et n'a pas été validée par les instances de la FFR » ; quant à la note de frais salée, « en l'absence de contrat prévoyant ces frais ainsi que leur montant maximal, et vu l'absence de descriptifs précis du travail effectué, il convient de considérer que ces sommes ne sont pas justifiées ». Comme les enquêteurs de la BRDE, le Parquet s'interroge aussi sur la mise à disposition d'un salarié facturée à la FFR par Score XV.

Les délits en question peuvent être punis de peines d'emprisonnement et donner lieu à de fortes amendes

Le second volet a trait au mode de gestion particulier de M. Atcher, ce qui ne manquera pas d'interpeller s'agissant du directeur général du GIP France 2023, constitué à 37% de droits détenus par l'État, qui pilote un budget compris entre 500 millions et un milliard d'euros. Suivant l'enquête supervisée par le PNF, la société Score XV aurait pris en charge « plus de 20 000 euros de crèche pour l'enfant du couple Atcher », et payé plus d'un an de loyer « à la SCI appartenant à la femme de Claude Atcher et sa belle-soeur, soit une somme globale de 24 750€ », alors que Score XV n'occupait plus ces lieux. Associé de M. Atcher, Benoît Rover devra répondre des mêmes chefs devant le tribunal correctionnel à la rentrée.

L'incontournable businessman du rugby français depuis plus de trente ans rejoint le président de la FFR Bernard Laporte, son vice-président Serge Simon et le principal sponsor de la FFR Mohed Altrad, qui avaient appris en mars dernier, de la main du vice-procureur du PNF François-Xavier Dulin, leur renvoi devant la même juridiction. C'est la conclusion de plus de quatre années d'une enquête préliminaire.

Bernard Laporte et Serge Simon, lors du tournoi de Rugby à VII à Toulouse en mai. (A. Mounic/L'Équipe)
 
Bernard Laporte et Serge Simon, lors du tournoi de Rugby à VII à Toulouse en mai. (A. Mounic/L'Équipe)

Pour connaître la conclusion de la conclusion d'une séquence d'ores et déjà navrante pour l'image du rugby français, il faudra attendre l'audience de septembre et le jugement du Tribunal correctionnel. Potentiellement, les délits en question, qui plus est s'ils sont commis par une personne chargée d'une mission de service public, peuvent être punis de peines d'emprisonnement et donner lieu à de fortes amendes.

L'organisation de la Coupe du monde 2023 bientôt sans pilote ?

Étant donné la nature des infractions présumées, il n'est pas impossible que soit demandée par le procureur une interdiction de gestion, dont l'exécution pourrait ne pas être suspensive en cas d'appel. Dans un scénario pareil, on se retrouverait sans pilote et sans copilote à moins d'un an de la Coupe du monde. « J'apprends comme vous ce renvoi devant le tribunal correctionnel, nous a fait savoir la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra. Je me garde de tout commentaire dans une affaire judiciaire en cours. C'est à la justice de faire son travail. »

Nul doute que l'ancienne présidente de l'association Rénover le sport, qui milite pour une gouvernance plus moderne et plus éthique du sport français, s'intéressera de près au cours de cette audience. Tout comme World Rugby, qui a récemment créé un poste de « responsable de l'éthique » au sein de la Fédération internationale.

Contactée pour réagir à cette nouvelle information, la Fédération nous a fait savoir par mail que : « La FFR a pleine confiance en l'institution judiciaire et attend ses conclusions sereinement. » À la question de savoir si elle allait se porter partie civile lors du procès prévu à la fin de l'été, l'institution a précisé que le sujet était à l'ordre du jour du prochain comité directeur (jeudi 9 juin 2022) pour discussion et décision. En réalité, le sujet avait été soulevé lors du précédent Co Dir (13 mai) par l'opposition, laquelle avait demandé à ce que le comité d'éthique se saisisse de l'affaire.

 

 

  • Merci 3
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Après, ca serait bien qu'on mette aussi en examen tous les électeurs de Laporte car quand on file les clés du camion au trio Laporte-Simon-Atcher, tu sais que ca va allègrement piquer dans la caisse. Faut les juger pour complicité.

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  • 2 weeks later...

Vous croyez qu'on va arriver à l'organiser cette coupe du monde ?

Et si oui, si on la gagne, ce qui n'est pas impossible avec les joueurs qu'on a, je serais partagée entre la joie pour eux et l'envie de vomir à cause des dirigeants.

 

L'Equipe aujourd'hui :

 

 

France 2023 : un climat de travail particulièrement dégradé et un malaise social profond dans les bureaux

Le climat de travail au sein du Comité d'organisation de la Coupe du monde 2023 est extrêmement dégradé. Le malaise social y est profond.

Frédéric Bernès, Renaud Bourel et Guillaume Dufymis à jour le 22 juin 2022 à 00h05
 
 

Cette réunion, il l'a terminée en bas des escaliers dans une couverture de survie. Autour de lui, des collègues paniqués et du personnel de sécurité de la Maison de la mutualité, où se trouvent les bureaux du Groupement d'intérêt public (GIP) France 2023, en plein coeur de Paris. Les pompiers ont été appelés. Ils donnent des consignes par téléphone. « Il avait les yeux révulsés, c'était effrayant cette crise d'angoisse », racontent plusieurs témoins.

 
 

Depuis ce jour, il y a trois mois maintenant, ce salarié n'est plus revenu travailler au GIP France 2023. Il ne le peut pas. Sa santé est trop abîmée. Ce même jour, une jeune salariée, victime d'un burn-out (syndrome d'épuisement professionnel) et de crises d'anxiété liées au management du GIP, avait programmé son pot de départ. On lui a raconté ce qui était arrivé à son collègue, qu'il valait mieux reporter le pot. Il n'aura jamais lieu.

Le salarié de la couverture de survie est un compagnon de la première heure de Claude Atcher, actuel directeur général du GIP. Il était là dès le moment où la candidature française à l'organisation de la Coupe du monde a été ressortie des tiroirs à l'arrivée de Bernard Laporte à la tête de la FFR en décembre 2016.

Ce jour de mars, pour lui, pendant cette réunion, « c'est l'humiliation de trop, attestent différentes sources. Pour affirmer son autorité, Claude Atcher a besoin de dénigrer, de violenter verbalement. Il ne s'en cache pas. Il a pour habitude de dire que pour se faire respecter, il faut faire peur. Sa grande spécialité, c'est d'humilier devant tout le monde. Au début, son mécanisme consistait à prendre pour cibles les directeurs des différents services et puis c'est vite devenu tout le monde. »

Humiliations, management par la peur, cris, insultes

Nous avons pu recueillir les témoignages d'une quinzaine de salariés du GIP. Certains en sont partis, d'autres non. Certains ne veulent plus y retourner, ou ne le peuvent pas. « Ça me fait peur de vous parler », nous diront plusieurs interlocuteurs. L'un d'eux fait défiler le récit circonstancié « de ces humiliations en réunion ou dans l'open space, les cris, les insultes aussi ». Un autre parle d'un « management par la terreur », une expression que nous entendrons à de multiples reprises. Quelqu'un décrit « ce silence et toutes ces têtes rentrées dans les épaules, les yeux baissés vers son écran d'ordinateur quand le chef arrivait et qu'on avait compris que ça allait tomber sur quelqu'un ».

Toutes ces personnes n'ont pas souhaité que leur nom apparaisse pour ne pas mettre en danger leur avenir professionnel, immédiat ou plus lointain. La peur, encore elle. Au cours de cette enquête, nous avons reçu un e-mail, envoyé via la messagerie sécurisée Proton. « Je ne peux m'empêcher de vous alerter sur les pratiques du Comité d'organisation de la Coupe du monde et son DG, Claude Atcher. Management par la peur, dépressions à répétition, démissions... L'ambiance est juste folle. » Cette personne a accepté de nous parler de vive voix (vive mais robotisée) après avoir téléchargé un logiciel modificateur de voix.

« Les horaires de malade, les mails à pas d'heure, les coups de fil le week-end... Et si vous ne répondez pas, on saura vous faire culpabiliser. Le droit à la déconnexion n'est pas du tout respecté

Un témoin de France 2023

 

Structure éphémère, appelée à fermer une fois la Coupe du monde livrée, le GIP 2023 a été fondé en mars 2018. Environ 70 personnes travaillent au siège, situé dans le Ve arrondissement de Paris. En ce moment, au moins six d'entre elles sont en arrêt de travail, la plupart pour surmenage, état anxio-dépressif... Une vingtaine de salariés sont déjà partis et au moins quatre autres seraient sur le départ. Le GIP en est à son troisième directeur de la communication (« ce poste, entre nous, on l'appelle le siège éjectable », ironise une source).

Des services entiers, comme la communication, les ressources humaines ou le sponsoring, se retrouveraient en sous-effectif, entre les démissions, les départs négociés, les arrêts maladie. « Normalement, dans ce genre de structure événementielle, à un an ou un an et demi du jour J, plus personne ne s'en va, les services sont sur des rails, indique un connaisseur de ces métiers. Au GIP, c'est tout le contraire. »

 

« Avec les départs et les arrêts maladie, la charge de travail pour ceux qui restent devient de plus en plus dingue, explique quelqu'un qui a jeté l'éponge. C'est le cercle vicieux. » Parmi les personnes nous ayant parlé, beaucoup ont souffert du syndrome d'épuisement professionnel. « Ça fait longtemps que je pense à envoyer une lettre à l'inspection du travail, pour sauver les copains qui sont là-bas, dit un de ces témoins. Si l'inspection vient, elle verra qu'à 23 heures, les bureaux sont pleins au GIP. Que les gens vont mal. »

« Le travail n'est pas bien organisé, tout se fait dans l'urgence, avec des changements permanents de dates, de méthodes de travail, prolonge un autre. Les horaires de malade, les mails à pas d'heure, les coups de fil le week-end... Et si vous ne répondez pas, alors qu'il n'y a aucune urgence, on saura vous faire culpabiliser le lundi matin. Le droit à la déconnexion n'est pas du tout respecté. Au GIP, on vit dans un univers stressé. On avance à marche forcée et la direction des ressources humaines sait et ne fait rien. »

D'après plusieurs salariés ou ex-salariés, il est arrivé qu'on réponde à quelqu'un demandant quelques jours de récupération après une période de plus de vingt jours de travail consécutif : « Euh, ça s'appelle l'événementiel, faut que tu t'habitues. » Au retour d'un week-end de repos, un autre se serait entendu dire : « Tu sais, faire le mort pendant tout un week-end (de repos), ne pas répondre, c'est moyen. »« Je ne voyais plus mes parents, je ne voyais plus mes amis, je n'avais plus de vie, assure ce collaborateur. Tout ça pour finir sous antidépresseurs, à payer des séances chez le psy qui m'ont coûté un bras. » Un autre raconte son premier arrêt pour un burn-out et puis, le moment de la reprise approchant, les insomnies, les crises d'angoisse. Son médecin traitant lui diagnostiquera, dit-il, un syndrome post-traumatique. Pour certains, c'était leur première expérience professionnelle : « Et ça finit en burn-out, en démission, en larmes. » D'une même voix, avec souvent les mêmes mots, la plupart parlent d'un immense gâchis, « parce que sur le papier, ce projet était formidable », souligne celui-ci. « C'était le rêve pour moi, j'adorais mes collègues, j'adore le rugby, j'adore mon boulot », insiste celle-là.

« Je suis étonné que personne ne se soit jeté par-dessus la passerelle. Je n'ai jamais connu une ambiance comme celle-là... Des gens pleurent dans les toilettes

Un salarié de France 2023

 

Les références aux accès de violence verbale de Claude Atcher et de sa chef de cabinet, Marie Houzot, reviennent à longueur de témoignages. Ceux qui déclarent les avoir subis s'excusent pour la vulgarité du langage : « T'es qu'une sale petite conne », « pauvre merde », « t'arriveras à rien si tu ne te sors pas les doigts du cul ». Tous exposent les mêmes angoisses : « J'étais soulagé quand ça tombait sur quelqu'un d'autre que moi. Et après, je culpabilisais pour celui ou celle qui avait pris. » Un jour, un salarié a été tellement malmené et choqué qu'il s'est fait pipi dessus.

Dans les couloirs, comme dans l'open space, il n'est pas rare que Claude Atcher (66 ans) surgisse et se mette à hurler que c'est « (s) a Coupe du monde ! », que « c'est (s) on pognon ! », que « sans moi, vous n'êtes rien ! », que « vous êtes tous incompétents ! »

La dureté et la froideur de la directrice des ressources humaines, Sophie Coste, passée précédemment par Provale (le 8 juin dernier, L'Équipe révélait le climat de travail anxiogène au sein du syndicat), sont aussi mentionnées. « Elle n'insulte pas, elle ne hurle pas. En revanche, des gens se sont écroulés devant elle et elle ne les regardait même pas. Elle cautionne tout. Pour elle, c'est normal », nous assure-t-on.

 

Sollicités pour s'exprimer sur le malaise social au sein de France 2023, Claude Atcher, Marie Houzot et Sophie Coste nous ont répondu, via le service communication du GIP, par un e-mail nous invitant au respect des « règles déontologiques » de notre profession.

« C'est très impressionnant de voir la manipulation mentale à l'oeuvre. Voir comment des gens bien "cortexés" sont infantilisés ou menacés

 

 

En écoutant ces récits, on comprend que les choses s'aggravent. D'après nos interlocuteurs, Claude Atcher a « perdu le sens des réalités » et « se sent tout-puissant, comme intouchable ». « On sait que ça devient de pire en pire là-bas. D'un côté, je suis très content que la parole se libère vers l'extérieur pour que ça s'arrête, témoigne un interlocuteur. D'un autre, je suis persuadé que si ça continue, on aura un drame. Moi, si je n'avais pas eu une famille aussi présente autour de moi, j'aurais eu des idées encore plus noires que celles que j'avais. »

« Si on laisse faire, il y aura un mort », dit quelqu'un d'autre. « Je suis étonné que personne ne se soit jeté par-dessus la passerelle, affirme une autre voix. Je n'ai jamais connu une ambiance comme celle-là... Des gens pleurent dans les toilettes. » Celui-là ne se fait plus d'illusion : « Un par un, ils vont nous briser. » Celui-là non plus : « Atcher, c'est Maximilien Robespierre. Chaque matin, on se demande qui il va décapiter. Sauf quand il est en déplacement. Là, on respire un peu. Le malaise social est très profond. » À un salarié, il a été dit qu'il valait mieux qu'il parte, qu'il n'avait pas les épaules. Il le savait déjà puisque le duo Atcher-Houzot racontait à tout le monde qu'ils voulaient le dégager : « C'est horrible de venir au boulot en sachant cela. »

Le télétravail pendant la pandémie accueilli comme une bouée de sauvetage

Un autre encore : « Chacun a son propre seuil d'acceptabilité. Moi j'ai pu prendre les devants et partir quand je n'acceptais plus ce qu'il se passait. J'ai vu des gens sur qui on aboyait, dénigrés ostensiblement, des responsables qui sont là pour prendre des décisions et qu'on humiliait quand ils les prenaient. J'ai assisté à une ou deux scènes violentes. Ce n'était plus ma place. J'ai culpabilisé de ne rien dire. Oui, il y a un malaise social, évidemment. Une anxiété permanente. C'est très impressionnant de voir la manipulation mentale à l'oeuvre. Voir comment des gens bien "cortexés" sont infantilisés ou menacés. » Cet autre ancien salarié évoque « un management dur, à l'ancienne. Mais M. Atcher est quelqu'un de charismatique. Il m'a donné ma chance. »

Certains ont tenu deux mois. « C'est un management hypertoxique, par la peur, les représailles. On va vous isoler, ne plus vous associer à ce que devrait être votre travail. À la place, on va vous demander de faire les cafés pour les invités du DG. » Le télétravail pendant la pandémie a parfois été accueilli comme une bouée de sauvetage : « Ça m'a permis de ne plus les voir, d'avoir moins cette boule au ventre en permanence. »

D'autres n'ont été soulagés que lorsqu'ils ont fait leurs cartons : « Même quand le téléphone sonnait, j'avais peur. Je me disais : qu'est-ce que je vais me prendre cette fois ? » Certains n'ont pas oublié les remarques sur le physique prononcées par Marie Houzot : « T'as vu comme elle est grosse et en plus elle met des jupes courtes. » Ou bien, s'agissant des jeunes femmes célibataires du GIP, « celles-là, ce sont des mal baisées ».

Une cagnotte Leetchi qui sert à acheter un bracelet Cartier à Atcher

Un jour, « un de nos collègues, un responsable, s'est fait humilier par Claude Atcher dans l'open space et tout le monde a quitté le bureau, racontent plusieurs témoins. C'était une manière de dire stop. Ça n'a eu aucun effet. » La personne visée a été arrêtée une première fois pour burn-out et dépression. Puis une seconde. Elle a quitté le GIP. Récemment, un séminaire de deux jours a été organisé à Marcoussis sur le thème de la cohésion. Le malaise a été exprimé mais, raconte un salarié, « on nous a fait comprendre que rien ne se passerait ». « Un cabinet de recrutement me disait il y a quelques jours qu'il avait sur son bureau un nombre impressionnant de CV de gens du GIP qui cherchent à se recaser », précise cette même source.

L'année dernière, à la suite du décès du père de Claude Atcher, les collaborateurs du GIP ont été invités par la chef de cabinet à participer à une « enveloppe ». « Malgré tout, on a cotisé pour notre bourreau, pour sa famille en deuil surtout », dit un de nos interlocuteurs. Avec les 1 496 euros de la cagnotte Leetchi, Marie Houzot a acheté à Claude Atcher un bracelet Cartier.

  • Vomit 11
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Les clubs ont vraiment mis des gens formidables à la tête de la FFR. Humains, intègres, bienveillants...

Ça fait du bien de voir que tout n'est pas pourri par le fric et les ambitions personnelles.

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On gagnera la coupe du monde et ces gens passeront pour des héros .

 

 

Le sentiment d’être intouchable n'est pas qu'un sentiment .

Même si la justice s'en mêle , entre le temps que le dossier soit étudié , les recours , les absences , au final le verdict sera rendu dans 10 ans et les sanctions seront ridicules vu qu'on aura presque tout oublier du dossier .

 

Pendant ce temps la le club Laporte s'en sera mis plein les poches , aura l'admiration de tout les lèches bottes , et on aura oublié les harcèlements , vies détruites , détournement , malversations ....

 

Atcher Je le vois bien être condamner dans 10 ans ,  au final a une sarkosite , 1 an de prison , 6 mois fermes aménageable sans bracelet . Rien quoi .

Tout ces justiciables , non condamnable .

 

Et  puis il fera comme Laporte condamné au procès contre Noves . Sortir les 2 Bras levé en criant "j'ai gagné " alors qu'il vient d’être condamné  .

 

 

le seul espoir reste  la nouvelle Ministre des sports , sait on jamais .

Peut être que celle la aura plus le sens des valeurs que Maracineanu ( j'y crois quand même pas trop )  , ou tout simplement aura plus  peur du scandale médiatique en cas de  pépins graves ( ça j'y crois deja plus )

 

 

Elle s'appelle comment la nouvelle ? elle va sauter aussi ?

 

 

 

Modifié par Bota
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Il y a 2 heures, Gabi a dit :

Les clubs ont vraiment mis des gens formidables à la tête de la FFR. Humains, intègres, bienveillants...

Ça fait du bien de voir que tout n'est pas pourri par le fric et les ambitions personnelles.

 

Tout à fait. On a les dirigeants qu'on mérite. Ils ont été élus puis REELUS.

Donc c'est que tout va bien. :chinois:

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DarkSideOfTheMaul
il y a 4 minutes, GuyNess a dit :

que fait l'inspection du travail ? :shaun:

A part chercher des poux aux TPE jusqu'à les faire couler 

 

Encore faut-il qu'ils soient au courant. Dans le texte, il n'y a que des gens qui ont pensé les alerter mais ne l'ont pas fait...

Il y a 2 heures, Bota a dit :

Atcher Je le vois bien être condamner dans 10 ans ,  au final a une sarkosite , 1 an de prison , 6 mois fermes aménageable sans bracelet .

Pourtant, au bout de 10 ans, un nouveau bracelet pour sa Cartier serait le bienvenu :yes:

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Il y a 3 heures, GuyNess a dit :

que fait l'inspection du travail ? :shaun:

En tout cas, la médecine du travail ne peut rien faire car... il n'y en a plus ! :shaun:

France 2023 : où est la médecine du travail ?

Le contexte social dégradé à France 2023 est aggravé par l'absence, depuis six mois, de prestataire pouvant assurer une veille sanitaire pour les employés.

Frédéric Bernès, Renaud Bourel et Guillaume Dufymis à jour le 22 juin 2022 à 00h05
 

Depuis six mois, il n'y a plus de médecine du travail au GIP France 2023. C'est problématique car l'employeur a pour obligation légale de devoir garantir la santé des salariés. C'est inscrit dans le Code du travail. Un employeur qui manque à ce devoir s'expose à des sanctions pénales. Son contrat de prestataire ayant été interrompu en janvier, Thalie Santé n'assure plus le suivi des salariés de France 2023.

 

Contactés par nos soins, M. Atcher, directeur général du GIP, Mme Houzot, chef de cabinet au GIP, et Mme Coste, directrice des ressources humaines, nous ont fait parvenir cette explication : « L'évolution du nombre de collaborateurs recrutés au GIP France 2023 à l'approche de la compétition a nécessité la passation d'un marché public pour mettre en concurrence les différents organismes de médecine du travail potentiellement candidats. De ce fait, le respect de l'ensemble des procédures de la commande publique a entraîné un délai de carence de quelques jours entre ancien et nouveau prestataire, pendant lesquels notre direction des ressources humaines a veillé à la mise en place d'un mécanisme de transition vers des structures ad hoc permettant d'assurer la continuité du service de médecine du travail. »

 

Effectivement, un marché public a été passé. Mais il a été déclaré infructueux en avril dernier, soit parce qu'aucune offre n'a été déposée soit parce que les offres ont été jugées inappropriées ou inacceptables. Entre janvier et avril, il n'y avait donc aucun organisme en charge de la médecine de travail, ce qui a occasionné une carence de trois-quatre mois et non de quelques jours. Depuis avril jusqu'à aujourd'hui (ce qui rajoute une nouvelle carence très supérieure à « quelques jours »), aucun prestataire n'a été recruté de gré à gré. Dans sa réponse, M. Atcher ne précise d'ailleurs pas qui serait « le nouveau prestataire ». Plus embêtant, cette information n'a pas été communiquée aux salariés.

Pas de visite possible pour une reprise du travail

Ces dernières semaines, voire ces derniers jours, au moins trois personnes en souffrance ont sollicité un rendez-vous avec le médecin du travail. La directrice des ressources humaines les a parfois aiguillées vers l'organisme Efficience santé au travail. Or, le prestataire a répondu à ces salariés que la société France 2023 ne figurait pas parmi ses adhérents. Hier, cet organisme assurait à nouveau qu'aucun compte France 2023 n'existait.

 

Un salarié ayant sollicité une visite dite « de reprise », obligation légale faite à l'employeur quand un salarié reprend son activité après une période de non-travail d'au moins trente jours, n'a donc pas pu bénéficier de ce droit. Or, cet examen doit avoir lieu dans un délai de huit jours, au plus tard. Du temps où il y avait une médecine du travail au GIP, le médecin aurait accueilli un salarié en état de fragilité mentale par ces mots : « Vous n'êtes pas la première à venir, il se passe quoi à France 2023 ? » Juste avant son rendez-vous, un autre salarié aurait eu droit à des consignes explicites de la part de Marie Houzot pour bien dire qu'il faisait huit heures de travail et qu'il disposait bien de son droit à la déconnexion.

 

Depuis la loi travail, dite loi El Khomri, adoptée en 2016, les missions du CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, instance obligatoire dans les entreprises d'au moins 50 salariés) ont été intégrées au Comité social et économique (CSE). Instance représentative du personnel, le CSE doit contribuer à la prévention et à la protection de la santé physique et mentale des travailleurs, ainsi qu'à leur sécurité. Elle peut saisir l'inspection du travail de toutes les plaintes et observations entrant dans son champ de compétences.

 

Au GIP, le seul élu du CSE, Matthieu Blondeaut « n'a pas entendu parler de mal-être au travail ni n'a été témoin de rien. Je n'ai pas d'infos là-dessus. Pas plus que ça ». Quant à la question de l'absence de médecine du travail depuis six mois, il explique que « le recrutement d'un prestataire est en cours ». Interrogé par téléphone sur l'abondance de témoignages décrivant un climat social très dégradé, le président du GIP Jacques Rivoal, a déclaré qu'il « ne souhaitait pas répondre sur ces sujets-là ».

 

publié le 22 juin 2022 à 00h05mis à jour le 22 juin 2022 à 00h05
  • Confus 1
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Bon RW met le nez dedans . Bill Out , le huguenot s’éloignera t il de son adjoint ? Un rapatriement de la CdM en UK et en urgence sur un air de Brexit s’allume. 

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Il y a 7 heures, Bota a dit :

Curieux ! Mais bon si ça peut remettre au moins un sens , ça devrait soulager les maux en espérant au moins limiter la casse . :mellow2:

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Il y a 15 heures, Bota a dit :

 

"Si je traverse la rue, je vous en trouve du boulot..."

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XV de France. "Derrière Penaud et Villière, c'est vraiment un cran en-dessous chez les ailiers"

RUGBY. Si la concurrence est très forte à certains postes en équipe de France, c'est loin d'être le cas chez les ailiers, où Damian Penaud et Gabin Villière sont bien seuls...

Par Rédaction Rugby Publié le 28 Juin 22 à 16:41 
Actu Rugby

 

 

L’ancien international clermontois, David Bory (18 sélections), vainqueur du Grand Chelem en 2002, en connaît un rayon sur les affinités et les qualités requises pour évoluer au plus haut-niveau à l’aile. Avant la tournée d’été du XV de France au Japon, Actu Rugby l’a interrogé sur ce poste d’ailier où la concurrence semble bien moins féroce qu’ailleurs chez les Bleus.

 

Quand on lui évoque les nombreux joueurs évoluant dans le couloir actuellement, il commence par égrener les principales caractéristiques du Toulonnais Gabin Villière (12 sélections), dont le profil ressemble beaucoup au natif de Vichy. « C’est vrai, on me compare souvent à lui. On me dit aussi que je dois l’apprécier parce que son jeu fait penser au mien. Sauf que je pense qu’il est un peu plus réaliste que moi quand même ! C’est un garçon aux multiples facettes, rapide, doté d’un bon raffût. Il mérite sa place chez les Bleus, c’est certain ».

Bory : « Penaud, c’est le meilleur ailier français »

Pourtant, au petit jeu des comparaisons, le cœur de David Bory balance. L’ex-Clermontois, actuellement gérant de deux salles de sport à Clermont-Ferrand, s’explique : « Pour moi, le meilleur ailier français, c’est Damian Penaud. Il reste exceptionnel quand il touche le ballon, il bonifie de nombreuses situations. Il est aussi polyvalent en pouvant jouer centre, et comme il peut intervenir un peu partout, c’est un danger permanent. Un électron libre comme je l’apprécie. »

 

Penaud fait partie des ailiers sélectionnés parmi la liste des 42 joueurs retenus pour cette tournée d’été au Japon, au contraire de Gabin Villière, blessé et opéré d’une cheville. Les Matthis Lebel, Aymeric Luc, Rémy Baget ou encore Enzo Reybier devront saisir cette chance offerte à un peu plus d’un an de la Coupe du monde 2023.

 

 

 

« Teddy Thomas ? Quel dommage d’être aussi irrégulier avec autant de facilités »

En voyant cette liste, elle nécessite forcément de rebondir sur un autre garçon pétri de talents, mais absent : Teddy Thomas, le finisseur du Racing 92 : « Quel dommage d’être aussi irrégulier avec autant de facilités. Il aurait dû avoir une carrière bien plus importante, comme s’il était passé à coté de quelque chose de grand et fort avec un physique pareil. »

De cette génération qui surgit et donne des profils différents, peut-on la comparer à celle qu’a connue David Bory et des noms incontestables à cette époque : « Je crois qu’à ce moment-là, la concurrence était beaucoup plus rude. Aurélien Rougerie, Vincent Clerc, Cédric Heymans, Xavier Garbajosa et donc moi. Tous étaient de classe mondiale. Aujourd’hui, Villière et Penaud sont au-dessus de leur sujet, et je trouve que derrière c’est vraiment un cran en-dessous actuellement ».

 

Guillaume PACO

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il y a une heure, Bota a dit :

« Je crois qu’à ce moment-là, la concurrence était beaucoup plus rude. Aurélien Rougerie, Vincent Clerc, Cédric Heymans, Xavier Garbajosa et donc moi. Tous étaient de classe mondiale. Aujourd’hui, Villière et Penaud sont au-dessus de leur sujet, et je trouve que derrière c’est vraiment un cran en-dessous actuellement »

Il n'a pas tort.

Et encore, il oublie aussi Dominici.

 

Actuellement, ailier est le seul poste où la France n'a pas un gros réservoir. Avec centres peut-être. Et pilier droit.

Modifié par Gabi
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Le 28/06/2022 à 22:55, Gabi a dit :

Il n'a pas tort.

Et encore, il oublie aussi Dominici.

 

Actuellement, ailier est le seul poste où la France n'a pas un gros réservoir. Avec centres peut-être. Et pilier droit.

 

Pas d’accord avec ça, on a quand même du beau matériel au poste :

Fickou, Moefana, Vakatawa, Danty, Vincent, Barassi...c’est du solide auquel on peut ajouter des jeunes potentiels (Favre, Gailleton, Seguret, Decron, Vili, Le Brun) je ne vois pas beaucoup de nations avec autant de potentiel, hormis la Nouvelle Zélande. 

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Il y a 11 heures, le corse a dit :

 

Pas d’accord avec ça, on a quand même du beau matériel au poste :

Fickou, Moefana, Vakatawa, Danty, Vincent, Barassi...

Vakatawa ne devrait plus être sélectionné, il n'a plus le niveau international.

Sinon, oui, Fickou, Moefana, Danty ou Vincent sont de très bons centres mais ils ont tous le même profil de puncheur.

 

Il nous manque un profil de maître à jouer, de 5/8e, de 12 capable de soulager et suppléer le 10 si besoin.

Ceci dit, avec notre jeu de dépossession, c'est vrai que ce n'est pas vraiment nécessaire. 

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1 hour ago, Gabi said:

Vakatawa ne devrait plus être sélectionné, il n'a plus le niveau international.

Sinon, oui, Fickou, Moefana, Danty ou Vincent sont de très bons centres mais ils ont tous le même profil de puncheur.

 

Il nous manque un profil de maître à jouer, de 5/8e, de 12 capable de soulager et suppléer le 10 si besoin.

Ceci dit, avec notre jeu de dépossession, c'est vrai que ce n'est pas vraiment nécessaire. 

 

Non, en effet. Ce qui importe, dans ce système, c'est un premier centre remueur de viande. 

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