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Le topic des "je sais tout, je suis été à l'école"


Manpat

Messages recommandés

Les profs de LP sont bivalents. Lettres langue / maths sciences... cela vient des premiers profs de Collège d'enseignement Technique, l'ancêtre du lycée pro, qui étaient des instituteurs et donc polyvalents.

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Le 14/07/2022 à 16:02, tire-bouchon a dit :

Dites donc Mossieur manpat31, je ne suis pas votre élève ! :devil:

Et c'est bien mieux ainsi. À te lire, tu n'as rien à apprendre. :smile:

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il y a 17 minutes, manpat31 a dit :

Et c'est bien mieux ainsi. À te lire, tu n'as rien à apprendre. :smile:

parfaitement et comme tu n' as rien à enseigner, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. :P

Révélation

 

 

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Je te dirais bien de fermer autre chose... mais mon respect des Anciens - que tu n'as pas, CF un autre sujet - me l'empêche.

Si tu n'as trouvé que les polémiques stériles et les commentaires déconnectés pour exister, tu devrais t'appliquer ton propre conseil sur l'aération des neurones, vu le temps que tu passes ici, je pense que tu ne ventiles pas assez.

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Le 14/07/2022 à 16:13, Bota a dit :

 

 

Comme je le rabâche , j'aime bien avoir toutes les infos pour comprendre une situation .

 

Est ce que tu peux confirmer ou infirmer  ?

 

Attention , ce n'est ni un contre argument ni un reproche . J' essai juste de mieux appréhender tout cet imbroglio .

 

Ca sort du Figaro sort la sortie d'Hidalgo qui affirmait que les allemands touchaient 2 X plus

 

" Un enseignant du primaire en Allemagne avec 15 ans d’expérience perçoit en moyenne 5 420 euros brut contre 2680 pour son collègue français selon I’OCDE (2017). La différence est la même pour les débutants : 2 197 en France, 4 440 en Allemagne (source OCDE 2017). C’est un peu plus complexe si on prend le revenu net sur l’année : l’enseignant allemand est nettement plus imposé sur ce revenu que son collègue français (25 % contre 10 % en moyenne) surtout si ce dernier a des enfants à charge. Car en France la situation familiale intervient dans le calcul de l’impôt. Difficile donc d’établir une comparaison globale mais entre deux profs « célibataires », l’affirmation d’Anne Hidalgo est quasi exacte."

 

" S’ils gagnent plus, c’est aussi parce que les enseignants outre-Rhin travaillent plus. Un professeur d’école, de collège ou de lycée en Allemagne se contente de 6 semaines de vacances en été, 4 sur le restant de l’année. Cinq de moins qu’en France. En collège, il est présent 28 heures devant un élève, 37 dans l’établissement et il peut enseigner deux matières différentes. Du coup l’Allemagne compte 725 500 enseignants contre 860 000 en France, titulaires ou sous contrat (source OCDE).

Deuxième contrepartie : l'Allemand part à la retraite beaucoup plus tard. A 65 ans actuellement et ce sera à 67 ans à partir de la génération 1964. Sa pension est calculée sur une moyenne de carrière plafonnée et non sur les six derniers mois d’où un coup de ciseau de 45 % alors qu'un enseignant français perçoit encore 80% de sa rémunération de fin de carrière.

Cette durée du travail plus longue sur l’année et dans la carrière, couplée à une concentration dans des établissements scolaires plus gros (16 000 contre 38 000 dans l'hexagone) explique que l’Allemagne consacre 4,8 % de la dépense publique pour l’enseignement contre 5,5 % en France. "

 

 


J’ajouterai à ce que dit Manpat que les  28h de présence  sont en fait 28 cours de 45min, soit en réalité 21h de présence devant les élèves.

 

Ça change un peu la donne.

 

Et j’aime bien parce que sur le nombre d’heures, ils comparent avec les profs de collège (en se plantant grossièrement sur les heures de présence face aux élèves quand même), mais se gardent bien de parler des professeurs des écoles.

 

Et concernant la retraite (perso je partirai déjà à 65 ans), j’adore comment ils présentent la chose, genre 55% c’est vachement moins que 80% !

 

Euh, tout dépend de combien mon gars.

 

De même, demain tu me paies 4440  euros, il y a 0 problème pour m’en prendre 25%, ça sera toujours plus que ce que je toucherai en fin de carrière !

 

 « Difficile de faire une comparaison globale », la grosse blague quand même !

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On a déjà fait ce débat sur les profs allemands.

La différence fondamentale est que les profs allemands ont accepté, en échange, pleines de règles du jeu qui paraissent être autant de lignes rouges inconcevables en France :

 

1/ Prise en charge de toutes les missions annexes au fonctionnement de l'établissement (surveillance, discipline, administratif...). Pas de vie scolaire.

 

2/ Pas de garanti d'emploi (même pour les titulaires de l'examen d'état). Et licenciement possible.

 

3/ Mise en concurrence des candidats pour un poste et recrutement effectué par les établissements.

 

Que des choses qui feraient sauter au plafond nos syndicats.

 

Après, malgré les salaires proposés, les allemands ont les mêmes difficultés que nous à trouver des candidats parmi les nouvelles générations.

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Il y a 11 heures, Vigomar a dit :


J’ajouterai à ce que dit Manpat que les  28h de présence  sont en fait 28 cours de 45min, soit en réalité 21h de présence devant les élèves.

 

Ça change un peu la donne.

 

Et j’aime bien parce que sur le nombre d’heures, ils comparent avec les profs de collège (en se plantant grossièrement sur les heures de présence face aux élèves quand même), mais se gardent bien de parler des professeurs des écoles.

 

Et concernant la retraite (perso je partirai déjà à 65 ans), j’adore comment ils présentent la chose, genre 55% c’est vachement moins que 80% !

 

Euh, tout dépend de combien mon gars.

 

De même, demain tu me paies 4440  euros, il y a 0 problème pour m’en prendre 25%, ça sera toujours plus que ce que je toucherai en fin de carrière !

 

 « Difficile de faire une comparaison globale », la grosse blague quand même !

Bien vu. J'avais oublié, et c'est bien de le rappeler.

Je préfère avoir le double de mon salaire quand je suis en activité.

Il y a 9 heures, Gabi a dit :

On a déjà fait ce débat sur les profs allemands.

La différence fondamentale est que les profs allemands ont accepté, en échange, pleines de règles du jeu qui paraissent être autant de lignes rouges inconcevables en France :

 

1/ Prise en charge de toutes les missions annexes au fonctionnement de l'établissement (surveillance, discipline, administratif...). Pas de vie scolaire.

 

2/ Pas de garanti d'emploi (même pour les titulaires de l'examen d'état). Et licenciement possible.

 

3/ Mise en concurrence des candidats pour un poste et recrutement effectué par les établissements.

 

Que des choses qui feraient sauter au plafond nos syndicats.

 

Après, malgré les salaires proposés, les allemands ont les mêmes difficultés que nous à trouver des candidats parmi les nouvelles générations.

Merci de rappeler qu'effectivement, on en a déjà parlé, d'ailleurs, je pense qu'on a pas mal balayé le sujet. :smile:

Je ne contredis pas tes points 1 à 3, mais pas de déterminisme, l'école en Allemagne est le fruit de leur histoire personnelle, de leur culture syndicale, de la volonté des länder d'investir, et à quel niveau, dans l'école.
Et je pense que si le salaire en France pour les profs est déterminant, culturellement et économiquement, car le métier a été énormément déclassé (à l'inverse de beaucoup de pays de l'OCDE). Débuter à 1400 avec une perspective de carrière basse (et finir à 3000) ou débuter à 3000 avec un plan de carrière attractif (finir à 6000), je n'hésite pas.

 

Modifié par manpat31
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Il y a 11 heures, Gabi a dit :

On a déjà fait ce débat sur les profs allemands.

La différence fondamentale est que les profs allemands ont accepté, en échange, pleines de règles du jeu qui paraissent être autant de lignes rouges inconcevables en France :

 

1/ Prise en charge de toutes les missions annexes au fonctionnement de l'établissement (surveillance, discipline, administratif...). Pas de vie scolaire.

 

2/ Pas de garanti d'emploi (même pour les titulaires de l'examen d'état). Et licenciement possible.

 

3/ Mise en concurrence des candidats pour un poste et recrutement effectué par les établissements.

 

Que des choses qui feraient sauter au plafond nos syndicats.

 

Après, malgré les salaires proposés, les allemands ont les mêmes difficultés que nous à trouver des candidats parmi les nouvelles générations.


1- Ça tombe bien, dans le premier degré on fait déjà cela.

 

2- Ils ont une période de « probation » plus longue, mais 75% sont fonctionnaires (fonctionnaire à vie en allemand, donc autant licenciable que chez nous).


Pour la garantie de l’emploi et le recrutement par les établissements, t’as des sources ? Car je n’ai rien trouvé dessus, si ce n’est que tu postules auprès des Landers, et de leur «ministère de la culture ».

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C'est vrai que les professeurs des Écoles sont les plus mal lotis, les moins payés, avec les plus longues journées et bien peu de reconnaissance.

Pourtant, c'est la base... une honte, je l'ai déjà dit, mais je le répète.

Je ne connais pas l'équivalent en Allemagne, ni dans l'OCDE, mais ça doit friser le plus bas niveau.

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Il y a 1 heure, Vigomar a dit :


1- Ça tombe bien, dans le premier degré on fait déjà cela.

 

2- Ils ont une période de « probation » plus longue, mais 75% sont fonctionnaires (fonctionnaire à vie en allemand, donc autant licenciable que chez nous).


Pour la garantie de l’emploi et le recrutement par les établissements, t’as des sources ? Car je n’ai rien trouvé dessus, si ce n’est que tu postules auprès des Landers, et de leur «ministère de la culture ».

Rapport du sénat - commission des finances :

http://www.senat.fr/notice-rapport/2021/r21-649-notice.html

 

Révélation

3. Les limites du « modèle allemand »
Si les enseignants allemands sont effectivement mieux rémunérés, cela n’en fait pas pour autant 
un exemple en matière de gestion des enseignants. Le système allemand se caractérise par 
exemple par la grande insuffisance de son système de formation continue, qui n’existe quasiment pas de façon obligatoire. En outre, contrairement au système français du concours enseignant, il n’existe pas de garantie d’emploi pour les jeunes enseignants allemands ayant terminé leur formation initiale et étant titulaires de l’examen d’État :

les décisions de recrutement 
sont prises in fine par les établissements, sur la base d’une mise en concurrence des candidats 
pour le poste. Par ailleurs, la mobilité interrégionale est limitée afin d’éviter des départs trop élevés vers les Länder où la rémunération est plus élevée. Enfin, les enseignants allemands assurent 
de nombreuses missions annexes à l’enseignement, en particulier de remplacement ou de surveillance. Il n’existe en effet pas de vie scolaire en Allemagne, les professeurs étant eux-mêmes chargés de la discipline.


Bien que les enseignants allemands soient bien rémunérés, l’Allemagne n’échappe pas à la pénurie d’enseignants qualifiés.
À la rentrée 2019, il manquait déjà 15 000 enseignants dans le système éducatif allemand et 
il pourrait manquer plus de 26 000 enseignants dans le cycle primaire d’ici 2025.
Le recours aux enseignants sous contrat est donc devenu massif : en 2019, 40 000 enseignants 
étaient recrutés sous contrats et deux tiers des recrutements en Saxe et à Berlin étaient des 
recrutements sous contrats. Des rémunérations bien plus élevées qu’en France ne permettent 
donc pas à elles seules de résoudre le problème de l’attractivité et du vivier insuffisant.

 

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il y a une heure, manpat31 a dit :

C'est vrai que les professeurs des Écoles sont les plus mal lotis, les moins payés, avec les plus longues journées et bien peu de reconnaissance.

Pourtant, c'est la base... une honte, je l'ai déjà dit, mais je le répète.

C'est, je pense, la contrepartie d'avoir une affection régionale et donc de commencer directement dans sa région plutôt que faire 10 ou 15 ans en Seine-Saint-Denis en guise de dépucelage.

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il y a une heure, Gabi a dit :

C'est, je pense, la contrepartie d'avoir une affection régionale et donc de commencer directement dans sa région plutôt que faire 10 ou 15 ans en Seine-Saint-Denis en guise de dépucelage.

mais même pas en région parisienne.

J' ai une copine de Pau qui a débuté sa carrière à Rouen, et un copain de Bordeaux muté à Troyes qui a préféré passer dans le Privé.

D' où l' intérêt de faire des recrutements par région et gérés par les Régions (avec les mêmes conditions partout).

 

PS: Pour les Instits je me demande même si l' affectation n' est pas départementale.

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il y a 9 minutes, tire-bouchon a dit :

D' où l' intérêt de faire des recrutements par région et gérés par les Régions (avec les mêmes conditions partout).

Mais si tu fais ça, tu auras un énorme déficit de profs dans certaines académies (notamment Ile de France).

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Il y a 1 heure, Gabi a dit :

Rapport du sénat - commission des finances :

http://www.senat.fr/notice-rapport/2021/r21-649-notice.html

 

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3. Les limites du « modèle allemand »
Si les enseignants allemands sont effectivement mieux rémunérés, cela n’en fait pas pour autant 
un exemple en matière de gestion des enseignants. Le système allemand se caractérise par 
exemple par la grande insuffisance de son système de formation continue, qui n’existe quasiment pas de façon obligatoire. En outre, contrairement au système français du concours enseignant, il n’existe pas de garantie d’emploi pour les jeunes enseignants allemands ayant terminé leur formation initiale et étant titulaires de l’examen d’État :

les décisions de recrutement 
sont prises in fine par les établissements, sur la base d’une mise en concurrence des candidats 
pour le poste. Par ailleurs, la mobilité interrégionale est limitée afin d’éviter des départs trop élevés vers les Länder où la rémunération est plus élevée. Enfin, les enseignants allemands assurent 
de nombreuses missions annexes à l’enseignement, en particulier de remplacement ou de surveillance. Il n’existe en effet pas de vie scolaire en Allemagne, les professeurs étant eux-mêmes chargés de la discipline.


Bien que les enseignants allemands soient bien rémunérés, l’Allemagne n’échappe pas à la pénurie d’enseignants qualifiés.
À la rentrée 2019, il manquait déjà 15 000 enseignants dans le système éducatif allemand et 
il pourrait manquer plus de 26 000 enseignants dans le cycle primaire d’ici 2025.
Le recours aux enseignants sous contrat est donc devenu massif : en 2019, 40 000 enseignants 
étaient recrutés sous contrats et deux tiers des recrutements en Saxe et à Berlin étaient des 
recrutements sous contrats. Des rémunérations bien plus élevées qu’en France ne permettent 
donc pas à elles seules de résoudre le problème de l’attractivité et du vivier insuffisant.

 


Ok merci.

 

Beaucoup de choses intéressantes dans ce rapport, déjà évoquées ici, sur la rémunération en France.

 

Quant à la garantie de l’emploi, c’est un faux problème sachant qu’il y a un déficit d’enseignants.

 

Il y a 1 heure, Gabi a dit :

C'est, je pense, la contrepartie d'avoir une affection régionale et donc de commencer directement dans sa région plutôt que faire 10 ou 15 ans en Seine-Saint-Denis en guise de dépucelage.

 

On ne peut pas à la fois réclamer un recrutement par établissement et  la nationalisation du concours.

 

Ça voudrait dire envoyer tous les débutants dans les académies les plus difficiles.

 

Il faut trouver une façon de stabiliser les équipes dans les académies déficitaires.

En rep+, l’augmentation des salaires et la réduction des effectifs a permis cela.

 

D’ailleurs, l’Allemagne ne fonctionne pas non plus à l’échelle nationale puisque le rapport explique que la mobilité entre les Landers est compliquée.

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il y a 1 minute, Gabi a dit :

C'est pas déjà le cas ?


Pas dans le premier degré.

 

Et on voit bien que personne ne veut plus aller là-bas.

 

Tant qu’on ne mettra pas les moyens, ça ne changera pas.

 

Mais imposer à davantage de monde de partir de là où tu vis, dans des conditions très compliquées, je ne suis pas sûr que ça permette d’augmenter le nombre de candidats.

 

Le concours aurait été national, pas sûr que je l’aurai tenté.

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à l’instant, Vigomar a dit :


Pas dans le premier degré.

 

Et on voit bien que personne ne veut plus aller là-bas.

 

Tant qu’on ne mettra pas les moyens, ça ne changera pas.

 

Mais imposer à davantage de monde de partir de là où tu vis, dans des conditions très compliquées, je ne suis pas sûr que ça permette d’augmenter le nombre de candidats.

 

Le concours aurait été national, pas sûr que je l’aurai tenté.

Oui, c'était exactement ma remarque.

En échange de la régionalisation (et donc de pouvoir rester dans sa région), les profs des écoles sont moins bien payés.

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il y a 3 minutes, Gabi a dit :

Oui, c'était exactement ma remarque.

En échange de la régionalisation (et donc de pouvoir rester dans sa région), les profs des écoles sont moins bien payés.


Non mais c’est absurde, donc ceux de Créteil ou Versailles ils sont moins bien payés sous quel prétexte ?

 

Il faut augmenter TOUS les enseignants, et mettre des primes pour les académies les moins attractives (ou a minima les départements).

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il y a une heure, Gabi a dit :

Mais si tu fais ça, tu auras un énorme déficit de profs dans certaines académies (notamment Ile de France).

Et pourquoi donc ?

Il suffit que les régions définissent des moyens en fonction de leurs difficultés.

Ce qui n' a rien à voir avec la carrière des enseignants.

Aux régions d' adapter l' intendance.

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il y a 48 minutes, Vigomar a dit :

Non mais c’est absurde, donc ceux de Créteil ou Versailles ils sont moins bien payés sous quel prétexte ?

Car ils sont sûrs d'être dans la région de leur choix.

Non mais je ne rassure, plus personne ne veut être prof des écoles à Créteil ou Versailles.

 

il y a 49 minutes, Vigomar a dit :

Il faut augmenter TOUS les enseignants, et mettre des primes pour les académies les moins attractives (ou a minima les départements).

En étant cynique, pourquoi augmenter les académies où il y a plus de demandes que de postes ?

Par contre, augmenter le salaire des académies où personne ne veut aller.

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il y a 42 minutes, tire-bouchon a dit :

Et pourquoi donc ?

Il suffit que les régions définissent des moyens en fonction de leurs difficultés.

Ce qui n' a rien à voir avec la carrière des enseignants.

Aux régions d' adapter l' intendance.

J'ai rien compris.

 

Actuellement, les académies d'Ile de France n'ont que 1 candidat pour 3 postes !

Y a plus personne qui veut être prof des écoles dans ces académies.

Car tu te retrouves avec un salaire "national" (donc bien inférieur au niveau de vie et salaire de la région) et dans les zones les plus compliquées. Double peine.

 

Avoir le même salaire national de 1800 euros par mois (au pif) à la fois pour l'académie de Limoges (au pif bis) et celle de Paris ou Versailles est aberrant. Le niveau de vie n'y a rien à voir.

 

Soit tu nationalises tout (concours, affectation, salaires), soit tu régionalises tout.

 

Mais pour les profs des écoles, se retrouver avec un mix des deux (affectation régionale mais salaire national) fait que plus personne ne veut aller dans des académies où la vie est bien plus cher.

Modifié par Gabi
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il y a 10 minutes, Gabi a dit :

J'ai rien compris.

Ha bon !

Exemple. Le temps extra-scolaire et l' aide aux devoirs peut varier en quantité d' heures et moyens mis à la disposition des intervenants suivant les régions.

La Région peut prendre en charge la présence d' aides aux enseignants pendant le temps de la scolarité.

Y a plein de choses à imaginer, il faut sortir des sentiers battus de l' EN.

 

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il y a 28 minutes, Gabi a dit :

Car ils sont sûrs d'être dans la région de leur choix.

Non mais je ne rassure, plus personne ne veut être prof des écoles à Créteil ou Versailles.

 

En étant cynique, pourquoi augmenter les académies où il y a plus de demandes que de postes ?

Par contre, augmenter le salaire des académies où personne ne veut aller.


Je pense que ceux qui tentent Créteil ou Versailles ne le font pas forcément parce qu’ils sont de la région.

 

Parce que le problème d’attractivité est présent partout.


Tu peux avoir 1500 demandes pour 1000 postes, je ne suis pas sûr que ça soit top pour l’émulation.

 

Parce que les démissions ont été multipliées par 5 en moins de 10 ans.

 

 

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il y a 2 minutes, tire-bouchon a dit :

Ha bon !

Exemple. Le temps extra-scolaire et l' aide aux devoirs peut varier en quantité d' heures et moyens mis à la disposition des intervenants suivant les régions.

La Région peut prendre en charge la présence d' aides aux enseignants pendant le temps de la scolarité.

Y a plein de choses à imaginer, il faut sortir des sentiers battus de l' EN.

Ah OK.

Mais les écoles, ce sont les communes.

 

Par exemple, le prof de sport de mes enfants à Paris est toulousain (et y habite) mais il préfère travailler dans une école primaire parisienne à cause des conditions. Mais la mairie de Paris est riche alors que certaines villes de banlieue, elles, sont pauvres et ne peuvent pas.

 

Après, pourquoi pas donner le pouvoir aux régions pour booster l'attrait.

 

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il y a une heure, Gabi a dit :

Après, pourquoi pas donner le pouvoir aux régions pour booster l'attrait.

c' est bien ce que je dis.

la région propose à toutes les entités administrative un boîte à outils.

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le zèbre aux courges
Il y a 14 heures, Vigomar a dit :


Non mais c’est absurde, donc ceux de Créteil ou Versailles ils sont moins bien payés sous quel prétexte ?

 

Il faut augmenter TOUS les enseignants, et mettre des primes pour les académies les moins attractives (ou a minima les départements).

Créteil et Versailles c'est pas là où il y a des admis au concours avec 6?

Il y a 14 heures, Vigomar a dit :


Pas dans le premier degré.

 

Et on voit bien que personne ne veut plus aller là-bas.

 

Tant qu’on ne mettra pas les moyens, ça ne changera pas.

 

Mais imposer à davantage de monde de partir de là où tu vis, dans des conditions très compliquées, je ne suis pas sûr que ça permette d’augmenter le nombre de candidats.

 

Le concours aurait été national, pas sûr que je l’aurai tenté.

Il faudrait être sûr qu'en augmentant les salaires tu augmentes les niveaux au concours. Car payer 1800€ net des mecs qui ont 6 au concours faut pas deconner. Ou alors salaire à l'entrée en fonction de tes notes au concours (et ou master).  Entre 6 et 10 tu commences à 1400€ net. Entre 10 et 15 à 1700€ net. Et au delà à 1900€ net. Avec cet écart qui te suis tout au long de ta carrière et qui s'accentue lors des augmentations.

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le zèbre aux courges
Il y a 13 heures, Gabi a dit :

J'ai rien compris.

 

Actuellement, les académies d'Ile de France n'ont que 1 candidat pour 3 postes !

Y a plus personne qui veut être prof des écoles dans ces académies.

Car tu te retrouves avec un salaire "national" (donc bien inférieur au niveau de vie et salaire de la région) et dans les zones les plus compliquées. Double peine.

 

 

Si il y en a. Ceux qui veulent à tout prix rentrer dans l'en sans en avoir forcément le niveau. Avec un sacrifice quelques années. Et dès que tu as assez de points ou un rapprochement familiale retourner dans ta région sans avoir eu forcément le concours avec les notes requises pour cette région.

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Il y a 3 heures, le zèbre aux courges a dit :

Créteil et Versailles c'est pas là où il y a des admis au concours avec 6?

Il faudrait être sûr qu'en augmentant les salaires tu augmentes les niveaux au concours. Car payer 1800€ net des mecs qui ont 6 au concours faut pas deconner. Ou alors salaire à l'entrée en fonction de tes notes au concours (et ou master).  Entre 6 et 10 tu commences à 1400€ net. Entre 10 et 15 à 1700€ net. Et au delà à 1900€ net. Avec cet écart qui te suis tout au long de ta carrière et qui s'accentue lors des augmentations.


 

Tu ne paies pas des personnes par rapport à un concours.

 

Je suis sur que je peux te trouver des personnes bien plus compétentes en ayant eu 9 que d’autres ayant eu 17.

D’ailleurs, des personnes bien notées démissionnant l’année de stage, j’en ai plusieurs exemples.

 

Après c’est le lot de n’importe quel job qui se trouve en déficit de candidat.

 

Mon beau-frère qui travaille à son compte dans le traitement de données du côté de Bordeaux me disait qu’il n’avait pas besoin de chercher des missions tellement il y avait du taf, et peu de personnes, ce qui en plus tirait les salaires vers le haut.

 

La contrepartie est que tu te retrouves avec ton lot de branques payés bien trop cher pour ce qu’ils font.

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Le constat est, hélas, excellent. Qui peut avancer le contraire ? Personne.

Alors, que veut (va) faire l'État ? Des économies, pour faire plaisir à Bercy, car il s'en fout des profs et des élèves des classes moyennes ou défavorisées. Et de ce fait, la casse continuera.

Sans un changement radical, dont on ne verrait les progrès que dans 15 ans - impossible pour un politique de se projeter aussi loin - , on dégringolera encore plus, mais le CAC40 et les fonds de pension crouleront de pognon.

Fecit qui prodest.

Modifié par manpat31
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Il faudrait engager des discussions avec les Syndicats de Lycéens !

L' OIJ et l' UNEL pour avoir des actions communes.

  • Haha 1
  • Confus 1
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Il y a 1 heure, tire-bouchon a dit :

Il faudrait engager des discussions avec les Syndicats de Lycéens !

L' OIJ et l' UNEL pour avoir des actions communes.

 

Quelle obédiance ces syndicats d'ailleurs ?

 

l'UNL s'appelle Voix Lycéenne maintenant, et son ancien président est député LFI maintenant par exemple

Modifié par Tlsefred31
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Saint Thomas ST
Il y a 5 heures, manpat31 a dit :

Fecit qui prodest.

 

A relier avec la baisse de "cui (-cui)" des élèves ?   :P

 

Blague à part, le mal est profond, les causes sont multiples (parfaitement rappelées et détaillées par vous tous ci-avant) mais  on peut légitimement craindre que ce ne soit pas uniquement, et avant tout, une affaire d'Etat (même s'il est évidemment en première ligne et qu'il doit prendre toute sa part dans les réformes à mener)...

  • Haha 1
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il y a une heure, Saint Thomas ST a dit :

 

A relier avec la baisse de "cui (-cui)" des élèves ?   :P

 

Blague à part, le mal est profond, les causes sont multiples (parfaitement rappelées et détaillées par vous tous ci-avant) mais  on peut légitimement craindre que ce ne soit pas uniquement, et avant tout, une affaire d'Etat 

C'est bien le problème le plus important, car il ne peut être réglé par la sélection des enseignants et le fric.

 On va être obligé d'alphabétiser les parents, avant de leur apprendre à élever les enfants.... C'est pas gagné. 

Pendant ce temps on fait des commémorations, légitimes certes, mais s'il est naturel de s'incliner devant les cendres il faut aussi s'occuper de l'incendie et de ses flammes. 

 

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il y a 50 minutes, papé a dit :

 On va être obligé d'alphabétiser les parents, avant de leur apprendre à élever les enfants.... C'est pas gagné. 

Certes, mais si les parents analphabètes ne savent pas éduquer leurs enfants, c' est peut-être la faute à leurs parents à eux.

Et qui sait si les parents d' avant les parents des parents ne sont pas un peu responsables aussi !

Va savoir.

:scratch:

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La réalité est la .....

 

 

 

Encore un congés caché .

 

Les profs ici vont encore nous dire que ça n'existe pas ce congés grossexe ..

 

C'est pas par ce que Manpat et vigomar ne sont pas concernés que ce n'est pas un scandale ..

Modifié par Bota
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il y a 55 minutes, manpat31 a dit :

Vive l'algorithme !:nuke:

:yes:

 

Quand on lit l'article il y a une certaine logique de privilégier les Boursiers à l'internat .

 

Mais c'est clairement mal expliqué aux élèves .

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Il y a 5 heures, Bota a dit :

 

Quand on lit l'article il y a une certaine logique de privilégier les Boursiers à l'internat .

 

Mais c'est clairement mal expliqué aux élèves .

 

Oui, c'est pour ça que personnellement il m'agace un peu cet article. Un titre un peu putaclic, et le tour est joué. 

 

Moi j'ai une pensée pour tous ceux qui se seront fait recaler par Parcoursup malgré un excellent dossier, et qui n'ont pas Papa Maman pour écrire "aux parlementaires, aux ministres", et qui ne seront pas relayés par Causeur, ni par le Figaro...

 

Autant que certaines choses soient réservées aux boursiers me gonflent, autant une place en internant je trouve cela logique.

 

Je serai curieux également de voir comment c'était indiqué sur Parcoursup. Mais franchement, commençons par le commencement, au lieu de crier au scandale, on aurait pu débuter l'article par "que les étudiants fassent attention, certains internats sont réservés aux Boursiers.

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il y a 57 minutes, Vigomar a dit :

 

Oui, c'est pour ça que personnellement il m'agace un peu cet article. Un titre un peu putaclic, et le tour est joué. 

 

Moi j'ai une pensée pour tous ceux qui se seront fait recaler par Parcoursup malgré un excellent dossier, et qui n'ont pas Papa Maman pour écrire "aux parlementaires, aux ministres", et qui ne seront pas relayés par Causeur, ni par le Figaro...

 

Autant que certaines choses soient réservées aux boursiers me gonflent, autant une place en internant je trouve cela logique.

 

Je serai curieux également de voir comment c'était indiqué sur Parcoursup. Mais franchement, commençons par le commencement, au lieu de crier au scandale, on aurait pu débuter l'article par "que les étudiants fassent attention, certains internats sont réservés aux Boursiers.

 

J'ai été au collège Bellevue sans probleme, ensuite refusé au lycée car j'habitais trop loin.

Je n'avais pas déménagé entre le collège et le lycée, et je suivais mon cursus dans le meme établissement.

Mon père s'est sacrément bougé le cul, et c'est le conseiller régional chargé de l'éducation qui a fait appuyer ma demande pour que je sois pris au lycée Bellevue.

Par contre un camarade de classe du collège a été pris sans problème malgrè le fait qu'il habitait bien plus loin que moi, mais il avait la chance d'avoir son père prof dans ce lycée, ça aide le coroporatisme.

 

Donc tu peux aussi dire que mon Papa et ma Maman ont écris à un parlementaire pour que ça bouge, c'est factuel.

 

Ceci dit je n'étais jamais été boursié, je ne suis pas tout le temps parti en vacances, là où mon ex par exemple boursière et qui ne payait pas un centimes pour la cantine ou pour l'achat des livres, partait tous les étés au club med.

Elle aurait pu avoir un appartement tranquille pour ses études, alors que moi mes parents ne pouvaient pas.

 

Donc non ce n'est pas pour moi un article putaclic, c'est un article qui pointe les carences de Parcoursup et du sytème des bourses également (les familles recomposés qui vivent sous la séparation des biens par exemple)

 

Donc de même que beaucoup demande à faire du discernement sur certains cas, il faut aussi en faire un ici, le type est tout simplement exclu car on estime que ses parents peuvent se dermerder pour qu'il ait un appartement, je trouve ça hallucinant.

Modifié par Tlsefred31
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Il y a 8 heures, Tlsefred31 a dit :

 

J'ai été au collège Bellevue sans probleme, ensuite refusé au lycée car j'habitais trop loin.

Je n'avais pas déménagé entre le collège et le lycée, et je suivais mon cursus dans le meme établissement.

Mon père s'est sacrément bougé le cul, et c'est le conseiller régional chargé de l'éducation qui a fait appuyer ma demande pour que je sois pris au lycée Bellevue.

Par contre un camarade de classe du collège a été pris sans problème malgrè le fait qu'il habitait bien plus loin que moi, mais il avait la chance d'avoir son père prof dans ce lycée, ça aide le coroporatisme.

 

Donc tu peux aussi dire que mon Papa et ma Maman ont écris à un parlementaire pour que ça bouge, c'est factuel.

 

Ceci dit je n'étais jamais été boursié, je ne suis pas tout le temps parti en vacances, là où mon ex par exemple boursière et qui ne payait pas un centimes pour la cantine ou pour l'achat des livres, partait tous les étés au club med.

Elle aurait pu avoir un appartement tranquille pour ses études, alors que moi mes parents ne pouvaient pas.

 

Donc non ce n'est pas pour moi un article putaclic, c'est un article qui pointe les carences de Parcoursup et du sytème des bourses également (les familles recomposés qui vivent sous la séparation des biens par exemple)

 

Donc de même que beaucoup demande à faire du discernement sur certains cas, il faut aussi en faire un ici, le type est tout simplement exclu car on estime que ses parents peuvent se dermerder pour qu'il ait un appartement, je trouve ça hallucinant.


Déjà niveau corporatisme Lycée militaire on est pas mal.

 

Ensuite que les bourses ne soient pas forcément bien attribuées est un autre débat.

 

Là au final il n’a pas été refusé à cause de l’algorithme, mais il a été refusé à l’internat.

 

Tu vas sur le site du lycée Stanislas, et ils te précisent bien que même si les demandes d’internat sont normalement satisfaites, pour être sûr d’être pris il faut faire les deux demandes.

 

J’ai pas fait les autres lycées mais ça doit être sans doute les mêmes recommandations.

 

Donc que les internats soient réservés à certains critères ne me choque pas.


Sachant que ce sont des élèves qui auront peu ou prou les mêmes notes qui seront pris.

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