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Le topic des "je sais tout, je suis été à l'école"


Manpat

Messages recommandés

*C'est en 1956 que le philosophe juif Allemand 'Günther Anders' écrivit cette réflexion prémonitoire*
*"Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées...…*
*Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique le niveau & la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste..… que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif.*
*On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s'interroger, penser, réfléchir.*
*On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.*
*Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions matérielles nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un produit, un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité, son esprit critique est bon socialement, ce qui risquerait de l’éveiller doit être combattu, ridiculisé, étouffé.....*
*Toute doctrine remettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels"*
*Günther Anders*
*« L’obsolescence de l’homme »
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Il y a 1 heure, manpat31 a dit :
*C'est en 1956 que le philosophe juif Allemand 'Günther Anders' écrivit cette réflexion prémonitoire*
*"Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées...…*
*Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique le niveau & la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste..… que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif.*
*On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s'interroger, penser, réfléchir.*
*On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.*
*Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur (qu’il faudra entretenir) sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions matérielles nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un produit, un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité, son esprit critique est bon socialement, ce qui risquerait de l’éveiller doit être combattu, ridiculisé, étouffé.....*
*Toute doctrine remettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutiennent devront ensuite être traités comme tels"*
*Günther Anders*
*« L’obsolescence de l’homme »

Je pense qu'on est pas loin de cocher toutes les cases. 

Et notre gouvernement va même faire du zèle. Leur projet de loi pour lutter contre le complotisme (sachant qu'est considéré comme complotiste une personne qui n'est pas phase à 100% avec le discours gouvernementale). 

Donc ce projet va permettre à d'honnêtes citoyens de pouvoir alerter via numéro vert qu'un collègue, voisin, ami ou autre à des propos complotiste. 

La délation ça a toujours son petit succès dans notre doux pays. Il n'y a qu'à voir au moment du confinement, le nombre d'appels qu'on reçu les gendarmeries et commissariats, de gens qui appelaient parce que leur voisin sortait 1 fois de trop dans la journée. 

C'est vrai que la priorité c'est de savoir si Jean-Louis Pignol pense que le vaccin covid c'est de la merde, ou que Martine Mouchard pense que Macron est un reptilien. 

 

Aller j'arrête là, je sens que je deviens moi même complotiste. 

Vite un coup de BFM TV, puis ce soir se serra un petit best off de TPMP. 

 

 

 

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il y a 38 minutes, Pantang17 a dit :

Je pense qu'on est pas loin de cocher toutes les cases. 

Et notre gouvernement va même faire du zèle. Leur projet de loi pour lutter contre le complotisme (sachant qu'est considéré comme complotiste une personne qui n'est pas phase à 100% avec le discours gouvernementale). 

Donc ce projet va permettre à d'honnêtes citoyens de pouvoir alerter via numéro vert qu'un collègue, voisin, ami ou autre à des propos complotiste. 

La délation ça a toujours son petit succès dans notre doux pays. Il n'y a qu'à voir au moment du confinement, le nombre d'appels qu'on reçu les gendarmeries et commissariats, de gens qui appelaient parce que leur voisin sortait 1 fois de trop dans la journée. 

C'est vrai que la priorité c'est de savoir si Jean-Louis Pignol pense que le vaccin covid c'est de la merde, ou que Martine Mouchard pense que Macron est un reptilien. 

 

Aller j'arrête là, je sens que je deviens moi même complotiste. 

Vite un coup de BFM TV, puis ce soir se serra un petit best off de TPMP. 

 

 

 

 

Avant-hier je regardais un débat, faut-il oui ou non re-autorisé Donald Trump a être sur Twitter?

 

J'étais subjugué, déjà de voir des gens débattre sur la liberté d'expression d'un réseau social privé, donc qui se plie aux règles éditées par le propriétaire.

Mais je l'étais encore plus de voir que des gens affirmait clairement que non il fallait l'interdire.

Pendant ce temps sur twitter, tu as des appels aux meurtres, du racismes, de l'antisémitisme plein pot, et ça passe pénard.

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il y a 43 minutes, Pantang17 a dit :

Je pense qu'on est pas loin de cocher toutes les cases. 

 

Tout à fait !

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il y a une heure, Tlsefred31 a dit :

 

Avant-hier je regardais un débat, faut-il oui ou non re-autorisé Donald Trump a être sur Twitter?

 

J'étais subjugué, déjà de voir des gens débattre sur la liberté d'expression d'un réseau social privé, donc qui se plie aux règles éditées par le propriétaire.

Mais je l'étais encore plus de voir que des gens affirmait clairement que non il fallait l'interdire.

Pendant ce temps sur twitter, tu as des appels aux meurtres, du racismes, de l'antisémitisme plein pot, et ça passe pénard.

Liberté d'expression mais seulement si t'es d'accord avec moi. Les pires, les boomers 68ard, qui reproduisent puissance 10 contre quoi ils luttaient quans ils avaient 20 ans. 

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Il y a 2 heures, Pantang17 a dit :

Leur projet de loi pour lutter contre le complotisme

Je n'ai pas suivi, tu parles de quel projet de loi ?

 

Il y a 2 heures, Pantang17 a dit :

La délation ça a toujours son petit succès dans notre doux pays

Petit apparté mais je trouve que ce concept n'est pas si évident à trancher (encore une fois, je ne parle pas spécialement du projet de loi dont tu parles car je n'en ai pas entendu parler).

 

D'un côté, on parle de délation au relent de HLPSDNH (heures les plus sombres de notre histoire).

De l'autre, on reproche la non dénonciation (du voisin violent, du gamin avec des bleus, de la femme battue, de l'élève harcelé à l'école, des menaces de mort ou insultes sur internet, des vidéos de chantage qui circulent, du grugeur fiscal, etc...)

 

Bref, dans certains cas, c'est abusé. Dans d'autres, c'est nécessaire.

Et la frontière peut parfois être flou.

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il y a 16 minutes, Gabi a dit :

Je n'ai pas suivi, tu parles de quel projet de loi ?

Sonia backés secrétaire d'état qui dans un Interview parle des dérives sectaires et englobe assez vite dedans tout type de complotisme, notamment au sujet du covid. Elle propose de mettre en place un numéro vert à appeler si une personne est témoin de tel agissements dans son entourage. L'idée de base est bonne (même si des outils existaient déjà) pour aider une personne se faisant embriguader dans un mouvement sectaire, après à la façon de présenter son projet on s'aperçoit vite des dérives que ça peut engendrer, une sorte de police de la pensée. 

il y a 16 minutes, Gabi a dit :

 

Petit apparté mais je trouve que ce concept n'est pas si évident à trancher (encore une fois, je ne parle pas spécialement du projet de loi dont tu parles car je n'en ai pas entendu parler).

 

D'un côté, on parle de délation au relent de HLPSDNH (heures les plus sombres de notre histoire).

De l'autre, on reproche la non dénonciation (du voisin violent, du gamin avec des bleus, de la femme battue, de l'élève harcelé à l'école, des menaces de mort ou insultes sur internet, des vidéos de chantage qui circulent, du grugeur fiscal, etc...)

 

Bref, dans certains cas, c'est abusé. Dans d'autres, c'est nécessaire.

Et la frontière peut parfois être flou.

Bon sens et faire ce qu'il te semble être juste. 

Ton voisin est violent avec son gamin,  ne rien dire, c'est presque de la non assistance à personne en danger. 

Un autre voisin à un poster géant de Didier Raoult et boit 10 litre d'hydroxyclhoriquine tous les matins, qu'est ce que tu t'en bas les rouleaux. 

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il y a 10 minutes, Pantang17 a dit :

Bon sens et faire ce qu'il te semble être juste. 

Ton voisin est violent avec son gamin,  ne rien dire, c'est presque de la non assistance à personne en danger. 

Un autre voisin à un poster géant de Didier Raoult et boit 10 litre d'hydroxyclhoriquine tous les matins, qu'est ce que tu t'en bas les rouleaux. 

Bien sûr.

Mais là, ce sont des cas faciles. Moi, je te parlais des zones grises.

Le mec qui a gueulé contre un politique, c'est de la liberté d'expression.

Le mec qui a gueulé contre Samuel Paty, c'est condamnable.

 

Le mec qui boit des litres d'HCQ devant le poster de Raoult, c'est de la liberté de culte.

Le mec qui incite ses gamins à faire pareil, c'est condamnable.

 

On pourrait multiplier les exemples à l'infini.


Bref, c'était juste une remarque sur la délation des juifs (qui ferait apparemment parti de notre ADN de génération en génération, comme une malédiction) qu'on nous ressort un peu à toutes les sauces. Mais ca ne contredit pas ton point de vue de bon sens.

Et merci pour l'info sur la proposition de loi sur les dérives sectaires. Je vais regarder ca. :noexpression:

Modifié par Gabi
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il y a 17 minutes, Pantang17 a dit :

Les pires, les boomers 68ard, qui reproduisent puissance 10 contre quoi ils luttaient quans ils avaient 20 ans. 

Puisque tu parles de moi (entre autres, certainement).

 

À vingt ans, je passais l'essentiel de mon temps à essayer d'attraper toutes les filles qui le voulaient bien.

J'aimerais bien en faire encore autant mais aujourd'hui elles me calculent même plus et c'est plutôt l'impuissance 10 qui lutte contre moi.

 

S'il m'est arrivé de m'exprimer "politiquement", c'était en manifestant contre une répartition inégale des richesses dans le monde, contre le racisme et le colonialisme, contre la dictature (surtout franquiste, c'était à la mode et c'était la plus proche), pour un monde avec tout plein de musique, de bonnes choses à manger, à boire, à fumer, et surtout des filles joyeuses et accueillantes...

Avec une détestation particulière des uniformes, des fachos et des staliniens.

 

Certes, je porte le cheveu plus blanc, plus court et surtout plus rare, je ne lance plus de cailloux sur les policiers, je ronchonne d'une voix chevrotante contre les injustices et j'essaie de colmater à grandes pelletées d'humour éculé les renoncements de ma critique sociale. Je l'avoue, il m'est même arrivé de voter.

Mais de là à dire que je reproduis l'ancien monde, et qui plus est en l'aggravant, je ne vois pas bien.

 

Peut-être pourrais-tu m'éclairer ? Par exemple en m'expliquant ce que toi, tu as fait de mieux que ces ratés de boomers ?

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il y a 7 minutes, diogene a dit :

Puisque tu parles de moi (entre autres, certainement).

 

À vingt ans, je passais l'essentiel de mon temps à essayer d'attraper toutes les filles qui le voulaient bien.

J'aimerais bien en faire encore autant mais aujourd'hui elles me calculent même plus et c'est plutôt l'impuissance 10 qui lutte contre moi.

 

S'il m'est arrivé de m'exprimer "politiquement", c'était en manifestant contre une répartition inégale des richesses dans le monde, contre le racisme et le colonialisme, contre la dictature (surtout franquiste, c'était à la mode et c'était la plus proche), pour un monde avec tout plein de musique, de bonnes choses à manger, à boire, à fumer, et surtout des filles joyeuses et accueillantes...

Avec une détestation particulière des uniformes, des fachos et des staliniens.

 

Certes, je porte le cheveu plus blanc, plus court et surtout plus rare, je ne lance plus de cailloux sur les policiers, je ronchonne d'une voix chevrotante contre les injustices et j'essaie de colmater à grandes pelletées d'humour éculé les renoncements de ma critique sociale. Je l'avoue, il m'est même arrivé de voter.

Mais de là à dire que je reproduis l'ancien monde, et qui plus est en l'aggravant, je ne vois pas bien.

 

Peut-être pourrais-tu m'éclairer ? Par exemple en m'expliquant ce que toi, tu as fait de mieux que ces ratés de boomers ?

Il ne faut pas se sentir visé hein ! 

Je ne te connais pas, je ne savais ni ton âge, ni ta vie, donc... 

A ta dernière question, ce que j'ai fait de mieux que certain boomers ? Je ne sais pas, mais ce que je ne ferai pas par contre ça je le sais. 

Je ne ferai  pas le vieux con qui dit tout le temps, "du boulot il y en a, il suffit de se tirer les doigts du c.." 

En s'abstenant de dire que le plein emploi a l'époque était la norme et que tu pouvais envoyer bouler ton patron et retrouver un taf l'heure qui suit. 

Je ne ferai pas comme les retraités qui ont revoté massivement macron à la dernière présidentielle entre autre parce qu'il leur garantissait de ne pas toucher à leurs retraites en augmentant les durées de cotisations des générations suivantes. 

Je ne m'acheterai pas un 4x4 hybride pour me donner bonne conscience alors que les 50 dernieres années écoulées mon bilan carbone est désastreux. 

Et enfin, je ne dirais pas "t'as pas connu la guerre toi !" mais toi non plus tu l'as pas connu, t'as eu la chance de vivre dans la période, la plus heureuse depuis le début de l'histoire de l'humanité. 

 

Bien sûr que je ne met pas tout le monde dans le même sac et comme dit plus haut, vous avez eu la chance de vivre les 30 glorieuses et tant mieux pour vous. 

Mais ça m'arrive encore de tomber sur ce genre de personnes déconnecté du reel, qui te font les mêmes leçons de morales éculées. 

 

 

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il y a une heure, Pantang17 a dit :

Il ne faut pas se sentir visé hein ! 

Je ne te connais pas, je ne savais ni ton âge, ni ta vie, donc... 

A ta dernière question, ce que j'ai fait de mieux que certain boomers ? Je ne sais pas, mais ce que je ne ferai pas par contre ça je le sais. 

Je ne ferai  pas le vieux con qui dit tout le temps, "du boulot il y en a, il suffit de se tirer les doigts du c.." 

En s'abstenant de dire que le plein emploi a l'époque était la norme et que tu pouvais envoyer bouler ton patron et retrouver un taf l'heure qui suit. 

Je ne ferai pas comme les retraités qui ont revoté massivement macron à la dernière présidentielle entre autre parce qu'il leur garantissait de ne pas toucher à leurs retraites en augmentant les durées de cotisations des générations suivantes. 

Je ne m'acheterai pas un 4x4 hybride pour me donner bonne conscience alors que les 50 dernieres années écoulées mon bilan carbone est désastreux. 

Et enfin, je ne dirais pas "t'as pas connu la guerre toi !" mais toi non plus tu l'as pas connu, t'as eu la chance de vivre dans la période, la plus heureuse depuis le début de l'histoire de l'humanité. 

 

Bien sûr que je ne met pas tout le monde dans le même sac et comme dit plus haut, vous avez eu la chance de vivre les 30 glorieuses et tant mieux pour vous. 

Mais ça m'arrive encore de tomber sur ce genre de personnes déconnecté du reel, qui te font les mêmes leçons de morales éculées. 

 

 

C'est en ce sens que je l'entendais moi aussi.

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Pas de souci pour moi. Juste quelques petits détails :

 

il y a 59 minutes, Pantang17 a dit :

Je ne ferai  pas le vieux con qui dit tout le temps, "du boulot il y en a, il suffit de se tirer les doigts du c.." 

Beaucoup de jeunes cons disent la même chose. La haine des assistés, je crois que c'est plus une question de connerie (ou d'idéologie) que d'âge.

La rengaine des vieux que je connais, depuis la Covid, c'est plutôt : ‹‹ Nous on supporte, mais je voudrais pas avoir 20 ans aujourd'hui. ››

 

 

il y a 59 minutes, Pantang17 a dit :

Je ne ferai pas comme les retraités qui ont revoté massivement macron à la dernière présidentielle entre autre parce qu'il leur garantissait de ne pas toucher à leurs retraites en augmentant les durées de cotisations des générations suivantes. 

Ils ont voté Macron surtout parce qu'ils ne voulaient pas des autres candidats. Autant je pense que la première fois, le petit mignon les a vraiment séduits, autant cette fois, ils étaient résignés.

Pour les retraites, ce que j'entends surtout chez les gens de mon âge, c'est que beaucoup d'entre eux ont commencé à bosser à 17 ans et qu'ils n'avaient ni les 35 heures, ni les 5 semaines de congés.

 

 

il y a 59 minutes, Pantang17 a dit :

Je ne m'acheterai pas un 4x4 hybride pour me donner bonne conscience alors que les 50 dernieres années écoulées mon bilan carbone est désastreux. 

Tu es sûr que ce sont les boomers qui ont le plus ce genre de voitures ? Je crois plutôt que la clientèle de ces gros culs est plutôt dans les 40-50 ans. Maintenant, j'habite dans une petite ville d'un département rural. C'est peut-être différent ailleurs.

 

 

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Il y a 1 heure, Pantang17 a dit :

Mais ça m'arrive encore de tomber sur ce genre de personnes déconnecté du reel, qui te font les mêmes leçons de morales éculées. 

Notre génération sera pareil quand on sera vieux.

 

Non, moi, mon préféré, c'est plutôt "quoi, tu es encore locataire ?? Moi, à ton âge, j'avais 2 maisons..."

 

Ouais, ben, c'était pas les mêmes prix non plus. :biggrin:

 

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il y a 23 minutes, diogene a dit :

Pas de souci pour moi. Juste quelques petits détails :

 

Beaucoup de jeunes cons disent la même chose. La haine des assistés, je crois que c'est plus une question de connerie (ou d'idéologie) que d'âge.

La rengaine des vieux que je connais, depuis la Covid, c'est plutôt : ‹‹ Nous on supporte, mais je voudrais pas avoir 20 ans aujourd'hui. ››

 

 

Ils ont voté Macron surtout parce qu'ils ne voulaient pas des autres candidats. Autant je pense que la première fois, le petit mignon les a vraiment séduits, autant cette fois, ils étaient résignés.

Pour les retraites, ce que j'entends surtout chez les gens de mon âge, c'est que beaucoup d'entre eux ont commencé à bosser à 17 ans et qu'ils n'avaient ni les 35 heures, ni les 5 semaines de congés.

 

 

Tu es sûr que ce sont les boomers qui ont le plus ce genre de voitures ? Je crois plutôt que la clientèle de ces gros culs est plutôt dans les 40-50 ans. Maintenant, j'habite dans une petite ville d'un département rural. C'est peut-être différent ailleurs.

 

 

Content que tu ne l'ai pas pris pour toi, d'ailleurs je suis fautif sur ce coup, au lieu de dire "les boomers 68ard" j'aurais dû dire "certains boomers 68ard" mea culpa. 

 

Pour les voitures, petites anecdotes, j'ai changé de caisses dernièrement, 2008 diesel 25.000 bornes d'occasion. 

La voisine de ma mère, dame fort sympathique au demeurant, 72 ans, elle et son mari très à l'aise financièrement me dit: Avec Michel (son mari) nous avons pris une Tesla, on pense à nos petits enfants, pour la planète... blablabla.. 

En me parlant elle regardait ma voiture, avec un sous-entendu qui ne m'avait pas échappé. 

Comme je suis un gentil garçon, je lui ai juste sourit en retour. 

Mais le gros conna.. qui sommeille en moi voulait vraiment lui répondre:

Pendant 30 ans tu passais toutes tes vacances au Maldives, Mexique ou Thaïlande et tu viens me casser les couil... Parceque je roule en diesel, mais pauvre conna...t'as un bilan carbone tellement dégueulasse que je devrais faire 3000 fois le tour de la planète avec mon 2008 pour que le mien soit pareil au tien. 

 

J'ai 49 ans j'ai jamais pris l'avion et même si j'avais les moyens jamais j'achèterai leur daube de bagnole électrique. 

 

Après comme je dis, cette dame est très gentille, mais parfois certaines personnes de cette génération sont tellement déconnecté du réel que ça fait presque peur. 

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il y a 57 minutes, Pantang17 a dit :

Content que tu ne l'ai pas pris pour toi, d'ailleurs je suis fautif sur ce coup, au lieu de dire "les boomers 68ard" j'aurais dû dire "certains boomers 68ard" mea culpa. 

 

Pour les voitures, petites anecdotes, j'ai changé de caisses dernièrement, 2008 diesel 25.000 bornes d'occasion. 

La voisine de ma mère, dame fort sympathique au demeurant, 72 ans, elle et son mari très à l'aise financièrement me dit: Avec Michel (son mari) nous avons pris une Tesla, on pense à nos petits enfants, pour la planète... blablabla.. 

En me parlant elle regardait ma voiture, avec un sous-entendu qui ne m'avait pas échappé. 

Comme je suis un gentil garçon, je lui ai juste sourit en retour. 

Mais le gros conna.. qui sommeille en moi voulait vraiment lui répondre:

Pendant 30 ans tu passais toutes tes vacances au Maldives, Mexique ou Thaïlande et tu viens me casser les couil... Parceque je roule en diesel, mais pauvre conna...t'as un bilan carbone tellement dégueulasse que je devrais faire 3000 fois le tour de la planète avec mon 2008 pour que le mien soit pareil au tien. 

 

J'ai 49 ans j'ai jamais pris l'avion et même si j'avais les moyens jamais j'achèterai leur daube de bagnole électrique. 

 

Après comme je dis, cette dame est très gentille, mais parfois certaines personnes de cette génération sont tellement déconnecté du réel que ça fait presque peur. 

 

Je me dis pareil quand je vois Hugo Clément me faire la leçon à la télé

  • Upvote 1
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Que

il y a 50 minutes, Pantang17 a dit :

 

La voisine de ma mère, dame fort sympathique au demeurant, 72 ans, elle et son mari très à l'aise financièrement me dit: Avec Michel (son mari) nous avons pris une Tesla, on pense à nos petits enfants, pour la planète... blablabla.

Mais le gros conna.. qui sommeille en moi voulait vraiment lui répondre:

Pendant 30 ans tu passais toutes tes vacances au Maldives, Mexique ou Thaïlande et tu viens me casser les couil... Parceque je roule en diesel, mais pauvre conna...t'as un bilan carbone tellement dégueulasse que je devrais faire 3000 fois le tour de la planète avec mon 2008 pour que le mien soit pareil au tien. 

 

 Dans la vie  il faut être clair ! 

Quand je pense quelque chose  , je le dis. Et tu aurais dû lui dire poliment, mais fermement , ça lui aurait fermé sa gueule pour quelque temps. 

Tu aurais pu lui répondre que tu avais réfléchi pour acheter la même que la sienne, mais vu que l'électricité est en grande partie d'origine carbonnee, que la fabrication des batteries  est pénalisant pour la planète, qu'enfin le prix d'une telle voiture, quand on connaît un peu ce qu'est la mécanique  et le prix de revient d'un moteur électrique, est vraiment surévalué. Prix qui élevé car piège à con pour les gens qui veulent se donner bonne conscience. 

Et tu pouvais continuer sur son propre bilan carbone, car si elle avait eu un peu de jugeote, ce n'est pas aujourd'hui qu'elle aurait dû réagir. 

Voilà, c'est facile de se faire des amis. 

Mais au moins tu serais libéré. 

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il y a 19 minutes, papé a dit :

Que

 Dans la vie  il faut être clair ! 

Quand je pense quelque chose  , je le dis. Et tu aurais dû lui dire poliment, mais fermement , ça lui aurait fermé sa gueule pour quelque temps. 

Tu aurais pu lui répondre que tu avais réfléchi pour acheter la même que la sienne, mais vu que l'électricité est en grande partie d'origine carbonnee, que la fabrication des batteries  est pénalisant pour la planète, qu'enfin le prix d'une telle voiture, quand on connaît un peu ce qu'est la mécanique  et le prix de revient d'un moteur électrique, est vraiment surévalué. Prix qui élevé car piège à con pour les gens qui veulent se donner bonne conscience. 

Et tu pouvais continuer sur son propre bilan carbone, car si elle avait eu un peu de jugeote, ce n'est pas aujourd'hui qu'elle aurait dû réagir. 

Voilà, c'est facile de se faire des amis. 

Mais au moins tu serais libéré. 

Il y a 20 ans je lui aurait sûrement dit, mais bon la tempérance pointe de plus en plus le bout de son nez les années passant. 

Ensuite mis à part leurs certitudes indécrottables sur comment le monde devrait tourner (sous-entendu, selon leurs valeurs) c'est un couple très gentils et comme je ne voulais pas mettre ma mère en porte à faux, j'ai gardé mes remarques pour moi. 

Puis d'expérience à un certain âge, faire changer une personne sur sa façon de penser est mission impossible. 

Modifié par Pantang17
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Il y a 2 heures, Pantang17 a dit :

Puis d'expérience à un certain âge, faire changer une personne sur sa façon de penser est mission impossible. 

papé par exemple ! :a0:

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Chapitre 12 : « Que le jour recommence et que le jour finisse… »

C’était l’avant-dernier vendredi avant les vacances de Noël. Alexis était en rang avec les élèves de sa classe. Plus qu’une heure de français avant d’être enfin en week-end !

Pourtant, il allait commettre une erreur qui interpellerait son professeur. En franchissant la porte, il avait voulu montrer à l’un de ses camarades, comme pour se glorifier d’un trophée qu’il possédait, la bouteille de rhum qu’il dissimulait dans son sac à dos. Mais il avait manqué de discrétion, et la voix grave de son enseignant avait réfréné son engouement :

« Attends Alexis, c’est une blague ? C’est une bouteille de rhum ?! »

Il se braque aussitôt, balbutie que ce sont ses affaires, que ça ne regarde personne d’autre que lui. Il n’a pas le temps d’en débattre, et comment pourrait-il défendre sa cause ? Les faits sont les faits. Il possède bel et bien une bouteille de rhum dans son cartable. Et fournir une quelconque explication serait parfaitement vain. Aussitôt, on envoie un délégué à la rencontre de la CPE :

« Alexis, je ne peux pas laisser passer ça. Une bouteille d’alcool n’a rien à faire dans un établissement scolaire, et encore moins entre les mains d’un mineur. Tu expliqueras ça à Madame Léonard. Et on en reparlera lundi, d'accord ? »

La CPE intervient et prend Alexis sous son aile :

« Vous avez bien fait de m’appeler, Monsieur Rip. Ce n’est absolument pas tolérable. Nous allons régler ça. Viens avec moi, Alexis. »

Le jeune garçon fond en larmes. Ce n’est pourtant pas dans ses habitudes. La porte de la salle se referme sur le visage inquiet du reste de la classe.

La suite m’a été rapportée par Madame Léonard, la CPE.

Alexis la suit timidement jusque dans son bureau :

« Peux-tu m’expliquer ce que tu faisais avec un tel objet en ta possession ? Tu sais pourtant que l’alcool n’a pas sa place dans un lycée. Et qu’un mineur ne doit aucunement se promener avec ça !

- Mais on ne m’a pas laissé le temps de m’expliquer ! La bouteille, elle n’est pas pour moi. C’est ma mère qui m’a demandé d’aller l’acheter. On est invité à un anniversaire ce soir, chez des amis de mes parents. Elle n’avait pas le temps d’acheter l’alcool alors elle m’a donné les sous pour passer en prendre une chez Carrefour à midi. J’ai juste voulu montrer à Salim que j’avais une bouteille dans mon sac, pour la blague. Mais c’était pas pour moi ! »

Madame Léonard est interloquée. Quelle irresponsabilité. Comment des parents peuvent-ils avoir une idée aussi saugrenue ? Et quel vendeur a bien accepté de vendre de l’alcool à un mineur ? D’autant plus que le petit Alexis fait bien ses 15 ans. Aucune confusion n’est possible :

« Écoute, je veux bien te croire, mais j’appelle ta maman. Elle viendra te chercher et je lui remettrai cette bouteille en mains propres. Je n’ai absolument pas le droit de te la rendre. »

À la mention de l’appel à sa mère, Alexis panique :

« Non, s’il vous plaît, ne l’appelez pas. Ça va pas du tout en ce moment. Je vais me faire engueuler. J’ai déjà assez de problèmes. L’appelez pas. »

Mais Madame Léonard n’a d’autre choix que de s’exécuter. Elle se glisse dans le bureau voisin, laissant l’adolescent seul dans la petite salle de réception. Elle ignore alors qu’à son retour, il aura disparu.

Paniqué, Alexis fuit en courant. Il traverse les couloirs de l’établissement. J’imagine qu’un torrent de pensées parasites inonde son cerveau en cet instant décisif. Car saisi d’une profonde angoisse, peut-être la somme d’une multitude de nuages ombrageant son âme, il écarte jusqu’à la raison elle-même.

Il quitte le lycée, toujours d’un pas précipité, et gagne le pont le plus proche enjambant le fleuve déchaîné. Nous sommes à l’orée de l’hiver, les eaux sont glaciales et mouvementées, le niveau est élevé.

Que se passe-t-il en cet instant dans l’esprit d’un adolescent que la souffrance pousse vers le précipice du non-retour ? Peut-être que lui-même n’en à plus aucune idée, en cet instant T.

Il s’élance.

Des passants ont assisté à la scène. Les pompiers sont alertés. Plusieurs camions sont dépêchés sur les rives, l’autre (que je prendrai pour un simple renfort à l’infirmerie scolaire) est stationné devant l’entrée du lycée.

Les eaux tumultueuses emportent Alexis dont le corps aussi fragile qu’un fétu de paille s’échoue sur un banc de sable. Il s’y accroche, attendant les secours. Il a beaucoup de chance : il aurait pu être ballotté bien plus loin, ou s’embourber dans les profondeurs vaseuses de la Loire. Au prix d’un effort soutenu, les secours parviennent à le rejoindre et à le hisser hors de l’eau.

Il est sauvé, en larmes, regrette aussitôt : « Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai voulu mourir mais je ne le veux plus. »

Mon récit est probablement romancé, peut-être qu’il rend bien peu honneur à la véracité des faits, mais je le délivre tel qu’il m’a été rapporté, successivement, par tous les acteurs de ce drame.

« Vous devrez vous faire une coquille, une protection de ce qu’il pourra advenir de vos élèves. Car durant votre carrière, vous croiserez parfois des destins tragiques. Des élèves gravement malades, condamnés. D’autres qui mettront fin à leurs jours ou tenteront de le faire. Certains qui seront battus par leur famille. Il faudra que vous parveniez à prendre de la distance pour vous protéger, VOUS. C’est indispensable. »

Tels étaient les mots de notre formateur, l’un de ces fameux jeudis parmi tant d’autres, lorsque nous évoquions les situations difficiles et comment les aborder. La théorie est souvent teintée d’une certaine magie, innocente et pétillante, que la pratique foule du pied comme l’on éteint un mégot. Parce que nous sommes samedi matin, que je suis complètement paniqué et que je relis en boucle le fameux mail reçu la veille :

Objet : TS Alexis.

Chers collègues, je vous informe que l’élève Alexis R. a tenté de mettre fin à ses jours ce soir en quittant le cours de Monsieur Rip (Bordel, était-il indispensable de faire figurer mon nom ?!). Il s’est en effet jeté dans le fleuve mais a eu énormément de chance. Les secours sont parvenus à le sauver. Il regrette beaucoup son geste et va bénéficier d’un suivi psychiatrique. »

Ce courriel a, en outre, été suivi d’un second, qui m’est exclusivement adressé :

« Monsieur Rip, j’aimerais vous rencontrer lundi matin de toute urgence pour que nous puissions discuter d’Alexis. En effet, je pense que son geste n’est pas anodin et que vous allez devoir discuter avec lui. Aussi, il est essentiel que nous puissions en parler avant son retour.

Bien cordialement,

Mme la Proviseure. »

Attends… quoi ? Pourquoi est-ce qu’on me fait intervenir là-dedans ? Je suis totalement dépassé. Ça ne va donc jamais s’arrêter. Je contacte immédiatement ma tutrice.

« Allô, Sylvie ? C’est encore la merde, j’en peux plus. Tu as su pour Alexis, j’imagine…

- Oui, je viens de l’apprendre. Calme-toi, tu n’y es pour rien, tu as très bien agi, personne n’en doute. Je sais que tu paniques et c’est normal, tu n’as vraiment pas de chance, je n’ai jamais vu ça de ma vie. Mais calme-toi.

- Mais la proviseure veut me voir ! Qu’est-ce que j’ai encore fait ? Pourquoi est-ce que je dois lui parler ? Je n’en ai pas du tout envie. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir lui dire, moi ?! Pourquoi est-ce que ce serait lié à moi ?

- Eh bien, il faut que tu saches quelque chose. Il a beaucoup discuté depuis hier, et la question du « pourquoi avoir fait ça précisément avec toi » a forcément été mise sur le tapis.

- Oui, et alors ?

- Et alors il est très probable que cet élève soit amoureux de toi et qu’il ait voulu attirer ton attention. »

Ah, oui, tout s’explique. La routine, finalement… Comment n’y ai-je pas pensé plus tôt… C’est ainsi que, satisfait de cette information, je repris le cours normal de mon existence et…

« ATTENDS, QUOI ? C’EST UNE BLAGUE ?

- Pas du tout. Ce jeune garçon se découvre, et il souffre énormément du regard des autres sur son homosexualité. Il aurait subi des brimades à ce sujet, on soupçonne même du harcèlement au collège.

- C’est terrible, mais je ne vois absolument pas en quoi cela tisse un lien direct et concret avec moi ! Il aurait pu la montrer à n’importe quel autre moment, sa bouteille, enfin !

- Ne m’as-tu pas dit qu’il était devenu bizarre, avec toi ? Que son attitude avait changé ?

- Si, mais… Ça ne prouve rien, malgré tout.

- Certes, mais c’est envisagé assez sérieusement pour qu’il faille adopter une posture claire devant cet élève. C’est pour ça que Madame la Proviseure veut te parler. »

Effectivement, l’exercice s’annonce délicat (et le moi du présent reste convaincu qu'il est très maladroit de faire intervenir le moi du passé, stagiaire inexpérimenté qui plus est, dans la résolution de cette affaire). C’est vraiment le grand écart, puisqu’il va falloir, d’un côté, prêter une oreille attentive, bienveillante et compréhensive à cet enfant qui a failli commettre l’irréparable, mais d’un autre côté…

« D’un autre côté, cela ne risque-t-il pas de lui donner l’impression que je m’intéresse à lui ? Le rencontrer en personne... Pourquoi moi et pas toute l’équipe ?

- Parce que, malgré tout, c’est en quittant ta séance qu’il s’est enfui. Même si du point de vue des responsabilités, j’insiste : tu es irréprochable. Tu as bien agi. C’est plutôt Madame Léonard qui peut avoir des soucis sur ce point, car il était sous sa surveillance. Mais si ça peut te rassurer, tu ne le rencontreras pas seul à seul. Il y aura aussi la proviseure, la CPE, ses parents et son psy. »

Ah… me voilà rassuré, vraiment.

« Dis, Sylvie ? C’est rédhibitoire ou pas, lors de l’inspection de titularisation, d’avoir un élève qui quitte ton cours pour tenter de mettre fin à ses jours ? »

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Peut être une image de texte qui dit ’Réseau Prioritaire Information RIP P'tain, ils leur apprennent quoi, au lycée P'tain, ils leur apprennent quoi, au collège ? P'tain, ils leur apprennent quoi, à l'école primaire ? P'tain, ils leur apprennent quoi, à la maison ? Les profs en université Les profs de lycée Les profs de collège Les PE Les parents’

Perso, j'aurais rajouté un requin "employeur" qui dirait : "p'tain ils leur apprennent quoi à l'université ?"

Modifié par manpat31
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il y a une heure, manpat31 a dit :

Alors que dans le public, c'est le prof gifleur qui aurait été sanctionné et la fille aurait été chouchoutée (pour ne pas que le père fasse des vagues). :biggrin:

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Tout à fait.

Maintenant vu le public du collège c'est Jean-Noel qui s'agace avec Marie-Pierre. La même chose en LP, ta  voiture brûle. 😗

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il y a 15 minutes, Gabi a dit :

Elle est quand même con !

 

Le truc c'est de parler du 49.3, des gilets jaunes et de l'anthropocène !

Suffit de suivre le programme de l'EN LFI

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il y a 18 minutes, capitole46 a dit :

Elle est quand même con !

 

Le truc c'est de parler du 49.3, des gilets jaunes et de l'anthropocène !

Suffit de suivre le programme de l'EN LFI

Elle leur a juste dit de chercher par eux-mêmes d'après l'article. Elle n'a pas parlé d'inexistence... C'est vraiment chercher la petite bête.

 

Je tiens quand même à réécrire ici que les programmes sont écrits par la DEGESCO (sous l'égide du ministre de l'EN) qu'on ne peut pas vraiment - voire vraiment pas - taxer de pro LFI. :biggrin:

 

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il y a une heure, capitole46 a dit :

Elle est quand même con !

 

Le truc c'est de parler du 49.3, des gilets jaunes et de l'anthropocène !

Suffit de suivre le programme de l'EN LFI


Bon alors il existe ou pas ? 

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Il y a 1 heure, Gabi a dit :

Les petits ont besoin de rêve, ils n'y croient pas longtemps, mais font semblant d'y croire... Le maxi, car c'est intéressant pour eux, et ça devient un jeu... "je n'y crois pas, mais je fait semblant"... 

Une de mes petites fille qui avait 4 ans cochait un jouet à chaque page d'un catalogue, je lui dis : c'est beaucoup ce que tu demandes.

Réponse : Oui, mais c' est pas moi qui paye.... Je crois que c'est toi... 

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Il y a 4 heures, daqcxv a dit :


Bon alors il existe ou pas ? 

Le programme de LFI?

Oui : le Roi, c'est moi!

 

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Il y a 12 heures, capitole46 a dit :

Le programme de LFI?

Oui : le Roi, c'est moi!

 

Merde, je croyais que c'était Manu 1er, môa !

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Chapitre 13 : « Mes élèves font des viols et des braquages, dealent du cannabis dans mes cours et tentent de se suicider. Alors ? Je suis titularisé ? »

Nous avons été réunis un lundi matin après les vacances de Noël. Encadré par ses parents, Alexis semble confus. Il est extrêmement gêné et préférerait être ailleurs. Et je le comprends, car je suis animé du même sentiment.

« Qu’est-ce que je fais là… », me martelé-je frénétiquement en attendant que la proviseure prenne la parole pour ouvrir l’entretien. Je ne connais absolument pas le psychologue, lequel partira dans une diatribe interminable afin d’exposer avec plus ou moins de justesse la situation de l’élève.

De mon côté, très égoïstement, je prie tous les dieux grecs et romains pour qu’Alexis ne balance pas quelque chose d’embarrassant pour moi, du style « J’ai fait ça pour Monsieur Rip ».

Heureusement, il n’en fait rien. De mon côté, dès lors que l’on me donne la parole, je fais tout mon possible pour intégrer, bien malgré eux, tous les collègues de l’équipe pédagogique, afin de ne plus être considéré comme le seul acteur de cette affaire :

« Aviez-vous remarqué un changement dans l’attitude d’Alexis, Monsieur Rip ?

- Nous avions remarqué une baisse de motivation. Madame Lamont m’avait par exemple affirmé qu’il manquait d’attention ces derniers temps (C’est faux). Nous en parlions quelquefois en salle des profs (C’est faux) mais nous n’imaginions pas qu’il se trouvait dans une telle situation. »

Pour lui parler, je n’emploie d’ailleurs qu’un « nous » totalement factice. Je m'adresse au nom d’une équipe, je ne m’exprime plus en mon propre nom : « Nous avons été très inquiets », « Tes professeurs croient en toi. »

Finalement, l’entretien prend fin. Un suivi régulier s’opérera mais je serai écarté, à mon grand soulagement, de la démarche.

À la suite de cet événement, plus jamais Alexis n’entrera en confrontation avec moi. La vie reprendra son cours, comme si rien de tout cela ne s’était passé. Lui-même, impassible, retrouvera des rapports cordiaux et partagera des rires sincères avec ses camarades. À l’heure actuelle, j’ignore totalement ce qu’il est devenu, mais je me souviens que son état s’était vraiment, tout du moins en apparence, amélioré en fin d’année scolaire.

Pour ma part, je n’eus plus le moindre souci avec les 2nde 4. Il demeurèrent jusqu’au bout des élèves attentifs, respectueux, et toujours enclins à s’adonner à une petite pointe d’humour très subtile. Vraiment, une grande respiration au cœur de l’enfer ! Car mon inspection de titularisation approchait à grands pas, et je ne parvenais toujours pas à tenir ma classe de STMG. Je dirais même que la situation avait gravement empiré. La plupart me détestaient !

Je me souviens du premier conseil de classe, où mes difficultés apparaissaient clairement, quand bien même il est formellement interdit de stigmatiser un enseignant dans cette assemblée.

La mère d’une élève était venue me soutenir en fin d’heure et m’avait soufflé :

« Courage ! Ma fille vous apprécie beaucoup. Je sais que vous débutez et que c’est difficile pour vous, surtout face à une telle classe, mais des élèves et des parents reconnaissent votre valeur. Vous allez y arriver, j’en suis sûre ! ». Je crois l’avoir remerciée timidement, peut-être pas assez, proportionnellement à la force des mots qu’elle m’avait transmis à un moment où j’en avais vraiment besoin.

Je serais inspecté par Mme Coinçard, la sympathique petite mamie qui nous avait accueillis à la rentrée. J’étais donc assez rassuré. Bien sûr, elle verrait mon incapacité à gérer mes élèves, mais j’estimais qu’elle saurait me donner les pistes nécessaires pour faire face à mes difficultés. J’étais bien loin du compte.

Jeudi matin, 11h :

« Elle est où, l’inspectrice, Monsieur ? »

Jeudi matin, 11h10 :

« Elle va venir, l’inspectrice, Monsieur ? »

Jeudi matin, 11h20 :

« Elle vous a oublié, l’inspectrice, non ? »

Je suis totalement paniqué. Je ne sais même pas si je dois commencer ma séance. « Qu’est-ce qu’elle fout, bordel de merde ? ». J’en ai les mains tremblantes, tant j’ignore totalement ce que je dois faire. Les élèves, eux, s’impatientent. Ils ne comprennent pas que la séance ne débute pas. Et inévitablement, un brouhaha diffus commence à envahir l’espace de la salle. Quand, avec seulement vingt-cinq minutes de retard, elle apparaît dans l’embrasure de la porte ! Je demande aux élèves de se lever, certains ont du mal à s’exécuter (Dans ma tête, je fulmine : « Vas-tu te lever, trou du cul ? C’est vraiment pas le moment ! »).

Et là, premier drapeau rouge : elle fait la tronche. Elle me salue à peine, ne s’excuse aucunement de son retard, et s’installe au fond de la salle. Je réalise alors avec effroi que je me suis trompé sur toute la ligne : ce n’est absolument pas une gentille petite mamie. C’est Tatie Danielle.

La séance débute difficilement lorsqu’une élève avec laquelle j’ai des rapports très conflictuels se met à bavarder ouvertement.

« Jessica.

- Quoi ? Y a quoi ? J’ai fait quoi ?

- Je te prie de cesser tes bavardages.

- Jaipaparlé – yapakmoikiparle – pourkoimoi (rayez la mention inutile).

- Je ne te demande pas si quelqu’un d’autre parle, ce n’est pas le sujet. Le fait est que toi, tu discutes et que je te demande d’arrêter.

- Vas-y me prenez pas la tête là. »

Elle se terre alors dans un mutisme salvateur que je commets l’erreur de laisser passer. Elle m’a pourtant manqué de respect, mais je n’ai qu’une envie : d’avancer et que ça se passe bien. Le problème, c’est que même sans son intervention, cela ne se passe PAS bien. Et je pense même pouvoir déplacer le curseur sur « mal », voire « catastrophique » ou « C’est bon, je veux rentrer chez moi. »

Les élèves sont brouillons, font n’importe quoi, lèvent la main pour poser des questions toutes plus stupides les unes que les autres. Le seul silence solennel que je parviens à obtenir est celui que je me suis créé dans mon esprit : celui d’un idéal fantasmé où cette cacophonie cesse et où seul l’écho de ma respiration pourrait troubler ma quiétude. Mais je suis bien loin de cette sérénité.

À la fin de la séance, l’inspectrice quitte la salle sans un mot ni le moindre regard. Glaciale. Après avoir rassemblé mes affaires, je la rejoins au pôle administratif et j’attends, les entrailles nouées, son verdict.

Et lorsque la porte s’ouvre, je découvre un statue d’aigreur et d’austérité qui me tance d’un lapidaire :

« Je ne vous valide pas. »

Les mots résonnent encore en moi aujourd’hui.

Je.

Ne.

Vous.

Valide

Pas.

À cet instant, je revis à la vitesse de l’éclair tout mon parcours scolaire.

Jusqu’en 3e, j’étais un excellent élève, très impliqué. Au lycée, beaucoup moins. J’avais été victime de harcèlement et avais totalement décroché. Je ne voyais plus les études comme une source de délivrance, je les subissais. Et je m’ennuyais terriblement.

Les seuls enseignants ayant attisé ma flamme se comptaient sur les doigts d’une main. Monsieur P, enseignant d’histoire-géographie. Et Madame K, enseignante de français/latin. Sans le savoir, ils avaient suscité en moi l’envie brûlante de transmettre. J’étais fasciné, littéralement, par leurs capacités respectives à vulgariser sans simplifier et à impliquer très concrètement les élèves dans une réflexion active. Je me sentais utile à travers le regard qu’ils portaient sur mes productions et mes analyses.

Quant à la fac, un calvaire. J’avais traversé les années comme l’on se glisse au sein d’une foule agitée sans porter son regard sur le moindre individu. Je séchais systématiquement tous les cours. Ma vraie délivrance interviendra quand je ferai le choix du Master Recherche en littérature moderne et contemporaine.

Un vrai plaisir. On m’avait confié les clés de la minuscule bibliothèque dédiée à la poésie afin que je puisse travailler, seul, à mon aise. Je passais donc mon temps dans cet endroit clos, d’un calme olympien, assis par terre à sillonner les œuvres de René Char ou Pierre Chappuis afin d’enrichir mon analyse de la construction poétique. Je rentrais souvent tard le soir, m’étant pris d’une passion féroce pour l’art de dire l’indicible (car la poésie se vit avant de s’analyser !).

Je.

Ne.

Vous.

Valide.

Pas.

En cet instant, je repense à mon directeur de recherche qui me tend la main en me lançant : « Vos mots ne sont pas ceux d’un étudiant. Ce sont ceux d’un poète. »

Je me figure toutes ces fois où, au détour d’un couloir, il me martèle :

« Monsieur Rip, enfin, faites de la recherche ! C’est criminel de ne pas écrire une thèse après un tel mémoire de M2 ! »

Je.

Ne.

Vous.

Valide.

Pas.

Si tu savais à quel point je ne te valide pas non plus, vieille grognasse. (Le moi du passé et le moi du présent viennent de se checker du poing. Je pense qu’ils s’accordent volontiers.)

S’ensuit une heure de dialogue à sens unique où j’en prends plein la tête sans jamais pouvoir me défendre.

« Mais enfin, j’ai des classes de délinquants !

- Et alors ? Vous pensiez ne jamais croiser un tel public dans ce métier ? Vous avez vu comme cette élève, Jessica, vous a parlé ? Vos élèves ne vous respectent même pas. »

Elle remet tout en cause. Ma méthode, ma présence, ma posture. Elle s’adresse à moi très sèchement, et jamais la moindre compassion ne vient adoucir la grimace de rigueur dont elle me toise. Elle ne tient jamais compte de ma situation, dont elle a pourtant été informée. Elle en vient même très clairement à parler de mon renouvellement de stage tout en le remettant lui-même en question, prétextant que le chemin à parcourir est bien trop long pour espérer un miracle.

Mais prise d’une infime lueur de compassion, elle termine ainsi :

« L’inspection a eu lieu assez tôt, cette année. Je ne prends pas la responsabilité de vous congédier. Je transforme ma venue en inspection conseil. Un de mes collègues reviendra vous voir dans deux mois. Je ne vous cache pas que c’est compromis. »

En sortant, je suis au fond du gouffre. Je préviens ma proviseure que je n’assurerai pas mes cours de l’après-midi. Je n’en ai ni le courage ni la foi. Je passe alors la journée à ruminer, le soir à déprimer, la nuit à me retourner, la matinée à regretter de ne pas avoir dormi durant la nuit.

Quand le jour se lève sur la planète France, que je sors doucement de mes rêves (je connais trop la danse), je suis alors pris d’une rage nouvelle :

« Tu vas voir, vieille timbrée, si c'est compromis. Je te jure que je serai titularisé, rien que pour te faire chier. »

Je file rencontrer la proviseure afin d’en savoir plus sur ma prochaine inspection. Étonnamment, elle a déjà toutes les infos nécessaires.

« Décidément, vous n’avez pas de chance, Monsieur Rip… Ça tombe sur les 2nde 8. »

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Il y a 1 heure, Tlsefred31 a dit :

La propagande de la jeunesse c'est culturel pour les factions communistes, on perd pas ses bonnes vieilles habitudes.

 

Tu m'as l'air de leur en vouloir particulièrement. Tu as sans doute tes raisons et on n'en discutera pas. J'ai eu moi-même une copine qui m'a quitté pour un parisien en vacances...

 

Mais en ce qui concerne l'embrigadement et l'endoctrinement de la jeunesse, ils sont loin d'être les seuls (et je ne suis même pas sûr que ce soient les cocos qui l'aient inventé), c'est une caractéristique commune des régimes autoritaires.

C'est bien connu, les dictateurs aiment les enfants.

 

Sans remonter aux balillas, à la hitlerjugend ou aux Compagnons de France, un petit panorama plus actuel des mouvements de jeunesse des partis politiques en France : https://fr.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Mouvement_de_jeunesse_de_parti_politique_en_France

 

Je me permettrai d'y ajouter tout ce qui appartient ou s'apparente au scoutisme.

 

 

 

 

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tu ne m'en voudras pas de considerer qu'un parti qui a dans son adn et son histoire la mort de millions de personne ne devrait pas exister et encore moins avoir pignon sur rue pour embrigader les jeunes.

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le zèbre aux courges
Il y a 3 heures, Tlsefred31 a dit :

tu ne m'en voudras pas de considerer qu'un parti qui a dans son adn et son histoire la mort de millions de personne ne devrait pas exister et encore moins avoir pignon sur rue pour embrigader les jeunes.

Tu veux dire que tous les partis qui revendiquent l'histoire catholique (droite extrême droite) ne devraient pas exister?

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17 minutes ago, le zèbre aux courges said:

Tu veux dire que tous les partis qui revendiquent l'histoire catholique (droite extrême droite) ne devraient pas exister ? 

 

Ah ouais t'as raison, du coup le régime nazi devrait avoir droit de se reconstituer. 

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Il y a 5 heures, Tlsefred31 a dit :

https://www.ladepeche.fr/2022/11/26/tarbes-le-secretaire-national-du-pcf-reagit-apres-lexclusion-dun-eleve-du-lycee-marie-curie-10829282.php

 

La propagande de la jeunesse c'est culturel pour les factions communistes, on perd pas ses bonnes vieilles habitudes.

Ce que j'adore c'est que les jeunes ont condamnés l'entrée du lycée à coup d'antivols, de chaînes, de palettes, de poubelles et que les responsables, pour les défendre, considèrent qu'ils ont juste tractés devant le lycée et qu'on s'attaque à la liberté d'expression.  :chuis:

C'est devenu magique cette liberté d'expression. On peut vraiment tout y mettre 

Je vais aller cambrioler une baraque et si je me fais gauler, je dirai que je voulais dire un truc au proprio. Liberté d'expression.

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Il y a 4 heures, diogene a dit :

 

Tu m'as l'air de leur en vouloir particulièrement. Tu as sans doute tes raisons et on n'en discutera pas. J'ai eu moi-même une copine qui m'a quitté pour un parisien en vacances...

 

Mais en ce qui concerne l'embrigadement et l'endoctrinement de la jeunesse, ils sont loin d'être les seuls (et je ne suis même pas sûr que ce soient les cocos qui l'aient inventé), c'est une caractéristique commune des régimes autoritaires.

C'est bien connu, les dictateurs aiment les enfants.

 

Sans remonter aux balillas, à la hitlerjugend ou aux Compagnons de France, un petit panorama plus actuel des mouvements de jeunesse des partis politiques en France : https://fr.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Mouvement_de_jeunesse_de_parti_politique_en_France

 

Je me permettrai d'y ajouter tout ce qui appartient ou s'apparente au scoutisme.

Sans parler des parents.

Ce sont quand même eux qui embrigadent le plus les enfants.

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il y a une heure, le zèbre aux courges a dit :

Tu veux dire que tous les partis qui revendiquent l'histoire catholique (droite extrême droite) ne devraient pas exister?

 

Ne parlons même pas des végétariens que l'on devrait interdire, Hitler après tout faisait parti de cette secte :biggrin:

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le zèbre aux courges
il y a 4 minutes, Tlsefred31 a dit :

 

Ne parlons même pas des végétariens que l'on devrait interdire, Hitler après tout faisait parti de cette secte :biggrin:

De toute façon je supprimerais les 2 choses qu'on utilise souvent pour justifier une guerre : la politique et la religion. Et tout ceux qui pratiquent un des 2 :)

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à l’instant, le zèbre aux courges a dit :

De toute façon je supprimerais les 2 choses qu'on utilise souvent pour justifier une guerre : la politique et la religion. Et tout ceux qui pratiquent un des 2 :)

L'être humain trouvera alors autre chose pour se faire la guerre.

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il y a 24 minutes, le zèbre aux courges a dit :

De toute façon je supprimerais les 2 choses qu'on utilise souvent pour justifier une guerre : la politique et la religion. Et tout ceux qui pratiquent un des 2 :)


Bon courage, vaste labeur.

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il y a 23 minutes, Gabi a dit :

L'être humain trouvera alors autre chose pour se faire la guerre.

le fric ! (exploitation des sous-sols)

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il y a 15 minutes, tire-bouchon a dit :

le fric ! (exploitation des sous-sols)

Par exemple.

Ou pour des territoires.

Ou pour une suprématie.

Ou pour du commerce.

Ou pour des richesses.

Ou pour l'honneur.

Ou pour de l'énergie.

Ou à cause de la famine.

Ou etc etc...

 

D'ailleurs, la religion ou la politique n'est souvent qu'une excuse visible cachant des raisons bien plus profondes.

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