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Nouvelle gouvernance au ST... ou pas ...


Saint Thomas ST

Messages recommandés

il y a 15 minutes, Keke a dit :

Midol:

Le gouvernement va débloquer 35 millions pour la LNR et seront reversés aux clubs. 
Toutefois, même si l’aide est précieuse, « elle ne suffira pas à compenser toutes les pertes car elle avait été calculée sur la base de jauge à 5000 personnes ».

Oui un peu du foutage de gueule... 

  • Confus 1
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Saint Thomas ST
Il y a 1 heure, Tropico a dit :

 

le racing et le sf vont rien toucher avec cette histoire

Ils vont rendre de l'argent à l'Etat. 

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Il y a 4 heures, Julien81 a dit :

Tu peux même imaginer jouer à 50% de la capacité au stadium en négociant sur le prix de la location, vu les circonstances exceptionnelles.. 

Pas con.

On verrait bien si Moudenc est enclin à aider le ST, et si les fouteux ont le sens du partage.

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il y a 17 minutes, Tolhurst a dit :

Pas con.

On verrait bien si Moudenc est enclin à aider le ST, et si les fouteux ont le sens du partage.

Oui, apparemment les clubs sont déjà d'accord si j'ai bien compris. Les présidents Lacroix, Comolli et Carré se sont rencontrés afin que le Stade puisse évoluer au stadium et que Colomiers rugby puisse recevoir à Wallon. 

En tout cas c'est ce qui avait été évoqué lors de l'annonce des jauges a 5000. Les clubs militaient (déjà) pour une jauge en pourcentage de la capacité et c'était une façon de minimiser les pertes tout en permettant de la distanciation physique. 

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Il y a 6 heures, tropézien a dit :

Je préfère que l'argent de l'état aille aider les sinistrés de la Vésubie ou de la Roya.

Pourquoi ? Ils poussent fort en mêlée ? Ils butent bien ?

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Il y a 4 heures, Keke a dit :

Le gouvernement va débloquer 35 millions pour la LNR et seront reversés aux clubs. 

Qu'il est fort ce Lacroix.

Il en aura fait et obtenu bien plus que le président de la FFR au final.

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Il y a 7 heures, tropézien a dit :

 

Oui quelle bonne idée !!! Et tu trouves cet argent miracle où ?

Très simple : demande à Laporte...

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Il y a 16 heures, Keke a dit :

Midol:

Le gouvernement va débloquer 35 millions pour la LNR et seront reversés aux clubs. 
Toutefois, même si l’aide est précieuse, « elle ne suffira pas à compenser toutes les pertes car elle avait été calculée sur la base de jauge à 5000 personnes ».

 

Il y a 12 heures, Gabi a dit :

Qu'il est fort ce Lacroix.

Il en aura fait et obtenu bien plus que le président de la FFR au final.

J' espère que le Président du SUA va avoir le bon goût de refuser une part de ce gâteau qui ne vient pas de LaBinocle.

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il y a 38 minutes, Tropico a dit :

 

Meme au stade on explique qu'on va encore perdre 6M et que donc on dépose le bilan, bah 50% de baisse de salaire et c'est réglé (2% si on est au mhr)

 

 

En arrondissant.

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Saint Thomas ST
Il y a 2 heures, Pardine a dit :

 

Tout cela est bel est bon mais concrètement : ils prennent combien de briques ?

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Le 08/10/2020 à 20:11, Tolhurst a dit :

Pas con.

On verrait bien si Moudenc est enclin à aider le ST, et si les fouteux ont le sens du partage.

Moudenc , il s’est pas fait chier pour sa campagne en s’affichant très proche des joueurs du ST , si les joueurs du ST sont pas trop con ils lui passent un coup de fil . 

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il y a 1 minute, Keke a dit :

Couvre feu à toulouse. Matchs à huis clos. 
Désormais, la cessation de paiement est pour décembre. 

mais non, les matchs dans les zones tendues se joueront en journée. La LNR et Canal vont d'adapter, c'est leur intérêt. Par contre sûr qu'on évitera le SF en prime time du dimanche soir, du coup je me coucherai plus tard

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Les matchs de l'EDF au Stade de France pourront se jouer mais à huis clos

meme avec les soussous de FR2, je crois pas que la fédé s'y retrouve, fiasco en vue

le seul avantage que Laporte peut en retirer est qu'il ne sera pas sifflé 

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Et la jauge à 1000 tient toujours en journée? A ce compte là, SF, R92, MHR, LOU et ST (FCG itou) vont jouer les samedi (pendant les matchs de l'EDF) ou Dimanche après-midi pour permettre quelques spectateurs?

1000 pékins...couvre-feu...quand j'y pense...:crying:

Modifié par Tolhurst
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On va finir par rembourser les abonnements !

 

Financièrement, si on ne veut pas tuer les clubs, il va falloir que l'état fasse bien plus que jusqu'à maintenant.

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il y a 3 minutes, Neophyte a dit :

Je crois que l'€tat s'en branle. 

 

Le rugby, économiquement, c'est une décimale dans le magot. 

Il y a beaucoup plus d'importance donnée au foot. L'Etat a communiqué sur des aides sur le foot dès que Mediapro a commencer à menacer de revoir le montant des droits TV ce qui mettait en danger des clubs, mais par contre pas un mot sur le rugby où des clubs risquent d'être en cessation de paiement d'ici 2 mois, à cause des jauges absurdes mises en place par ces mêmes personnes. 
L'Etat en a rien à branler du rugby. 

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Il faudra bien que l'Etat nous accompagne, d'autant que ce sont ses décisions (même légitimes) qui nous mettent à terre.

 

Sinon le Top14 n'ira même pas au bout de cette saison...

Plus de rugby professionnel et la CDM 2023 en France organisé autour des clubs de fédérales...çà le fera pas.

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bonjour

on entend personne râler a la culture

pas les théâtres, pas les intermittents....

ils ont eu 2 milliards avec nos impôts.

et y a rien pour le sport?

pas assez noble, pas assez intello peut-être ?

je comprends que ca choque d’indemniser des sportifs pro, mais des centaines, des milliers de gens, sont des salariés normaux du sport pro.

c'est une véritable économie, comme une autre, et récréative pour les français qui aiment ça.

donc difficile à annoncer en terme de com, mais une goutte d'eau dans l'océan des dettes que nous sommes entrain de créer.

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il y a 41 minutes, Wallon a dit :

des milliers de gens, sont des salariés normaux du sport pro.

Y a pas le télétravail et le chômage partiel ?

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il y a 34 minutes, Papalou a dit :

 

Source ?

VisuelHOME-COVID-19%20(1).jpg
  1. Covid-19 : le ministère informe les professionnels
  2. Covid-19 : les mesures de soutien pour la Culture, secteur par secteur

Covid-19 : les mesures de soutien pour la Culture, secteur par secteur

 
 
 

Publié le 26.06.2020

Le secteur culturel a été particulièrement impacté par la propagation du virus Covid-19.
Pour aider les professionnels pendant la crise et pour leur reprise d’activité, le ministère de la Culture a pris des dispositions spécifiques en lien avec les autres membres du gouvernement et a mis en place une cellule d'information (toujours active) destinée à aider les professionnels.

Le Gouvernement a mobilisé plus de 5 milliards d'euros depuis le mois de mars 2020 afin de faire face à l’impact de la crise de la Covid-19 sur les secteurs de la culture et des médias. 

2,9 milliards d'euros mobilisés à la fin mai au travers des dispositifs de soutien mis en place par le Gouvernement (activité partielle, fonds de solidarité, prêts garantis par l’Etat, exonérations de charges) ont pleinement aidé les acteurs de la culture et des médias.

 

https://www.culture.gouv.fr/Aides-demarches/Covid-19-le-ministere-informe-les-professionnels/Covid-19-les-mesures-de-soutien-pour-la-Culture-secteur-par-secteur

 

 

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Il y a 2 heures, Wallon a dit :
 

2,9 milliards d'euros mobilisés à la fin mai au travers des dispositifs de soutien mis en place par le Gouvernement (activité partielle, fonds de solidarité, prêts garantis par l’Etat, exonérations de charges) ont pleinement aidé les acteurs de la culture et des médias.

 

 

Comme d'habitude, il faut lire entre les lignes. Ça commence par une garantie sur 300 millions d'euros d'emprunt.

Une garantie, ce n'est pas un don, un emprunt ça se rembourse, et donc ce n'est pas prélevé sur tes impôts. Il y a bien quelques entreprises qui feront défaut, mais ils ne sont pas (que) débiles à Bercy, s'ils font cela c'est qu'ils savent que les quelques qui feront défaut seront largement compensés par l'assiette fiscale de ceux maintenus à flots.

Et le secteur de la culture n'est pas me seul, loin de là, à avoir eu droit au PGE.

 

Autre point, le fonds de solidarité : c'est 1500 euros par mois (de mars à juin) et par entreprise, sous réserve de perte significative de chiffres d'affaire en année glissante (au moins 50% sur chaque mois).

Pas de souci, je veux bien qu'on donne 1500 euros aussi aux clubs professionnels de foot et de rugby, pour chaque mois où leur chiffre d'affaire a baissé de plus de 50%.

Ça va tout changer pour eux et leur permettre de survivre, c'est sûr.

 

Si on cherche un peu, le chômage partiel est aussi compté dans les chiffres (technique habituelle de gonflage très utilisée par nos gouvernants depuis toujours). Des mesures de chômage partiel, toutes les entreprises y ont droit, y compris les clubs de sport. Et ce ne sont pas tes impôts qui les paient, mais les cotisations salariales et patronales.

 

Toujours dans les mesures annoncées : modulation ou report des cotisations sociales. Pas annulation. C'est forcément compté aussi dedans, hein. Mais il faudra quand même payer, plus tard.

 

Après, il y a bien quelques cadeaux, comme des remises d'impôts, mais ça ne concerne pas toute la culture, seulement quelques secteurs, et les plus touchés. Mais sur les 2,9 milliards, je ne pense pas que ce soit une grosse partie de l'enveloppe.

 

D'ailleurs les aides de l'État sont tellement scandaleuses et permettent tellement aux gens de se gaver que des professionnels du secteur se sont organisés pour faire un fond de solidarité pour pallier aux cas les plus difficiles, les mécanismes mis en place par l'État ne suffisant pas. Il y a un site internet, je pourrais te le retrouver si ça t'intéresse.

 

Pour finir, si tu connais des clubs de sports qui ont mis la clé sous la porte depuis le confinement, je veux bien des infos. A ma connaissance il n'y en a aucun pour le moment (ça risque de venir, ceci dit).

Par contre, des entrepises du secteur culturel qui ont fermé ou sont en redressement judiciaire, j'en connais déjà plusieurs (et ce n'est pas fini).

  • Merci 1
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Saint Thomas ST

On peut jouer sur les mots et prendre plaisir à aiguiser la Musca domestica au taille-crayon : impôt ou cotisations, cela n'en reste pas moins, in fine, des prélèvements obligatoires...

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Il y a 9 heures, Papalou a dit :

 

Comme d'habitude, il faut lire entre les lignes. Ça commence par une garantie sur 300 millions d'euros d'emprunt.

Une garantie, ce n'est pas un don, un emprunt ça se rembourse, et donc ce n'est pas prélevé sur tes impôts. Il y a bien quelques entreprises qui feront défaut, mais ils ne sont pas (que) débiles à Bercy, s'ils font cela c'est qu'ils savent que les quelques qui feront défaut seront largement compensés par l'assiette fiscale de ceux maintenus à flots.

Et le secteur de la culture n'est pas me seul, loin de là, à avoir eu droit au PGE.

 

Autre point, le fonds de solidarité : c'est 1500 euros par mois (de mars à juin) et par entreprise, sous réserve de perte significative de chiffres d'affaire en année glissante (au moins 50% sur chaque mois).

Pas de souci, je veux bien qu'on donne 1500 euros aussi aux clubs professionnels de foot et de rugby, pour chaque mois où leur chiffre d'affaire a baissé de plus de 50%.

Ça va tout changer pour eux et leur permettre de survivre, c'est sûr.

 

Si on cherche un peu, le chômage partiel est aussi compté dans les chiffres (technique habituelle de gonflage très utilisée par nos gouvernants depuis toujours). Des mesures de chômage partiel, toutes les entreprises y ont droit, y compris les clubs de sport. Et ce ne sont pas tes impôts qui les paient, mais les cotisations salariales et patronales.

 

Toujours dans les mesures annoncées : modulation ou report des cotisations sociales. Pas annulation. C'est forcément compté aussi dedans, hein. Mais il faudra quand même payer, plus tard.

 

Après, il y a bien quelques cadeaux, comme des remises d'impôts, mais ça ne concerne pas toute la culture, seulement quelques secteurs, et les plus touchés. Mais sur les 2,9 milliards, je ne pense pas que ce soit une grosse partie de l'enveloppe.

 

D'ailleurs les aides de l'État sont tellement scandaleuses et permettent tellement aux gens de se gaver que des professionnels du secteur se sont organisés pour faire un fond de solidarité pour pallier aux cas les plus difficiles, les mécanismes mis en place par l'État ne suffisant pas. Il y a un site internet, je pourrais te le retrouver si ça t'intéresse.

 

Pour finir, si tu connais des clubs de sports qui ont mis la clé sous la porte depuis le confinement, je veux bien des infos. A ma connaissance il n'y en a aucun pour le moment (ça risque de venir, ceci dit).

Par contre, des entrepises du secteur culturel qui ont fermé ou sont en redressement judiciaire, j'en connais déjà plusieurs (et ce n'est pas fini).

merci Papalou

je jouais devant, je suis surement un peu con (on est tous le con de quelqu’un) mais je sais lire et surtout écouter.

les annulations de festivals cet été n'ont pas donné grand chose en terme médiatique. les intermittents sont tranquilles au chômage dans des conditions avantageuses.

les cinémas et théâtres (pourtant dans des salles fermées) ont vite ré-ouvert...

bref le lobbying culturel a bien fait son job dans les arcanes parisiennes, avec de vraies enveloppes financières à dispo de la culture, et c'est tant mieux pour eux.

la ministre Bachelot a déjà demandé une exception au couvre feu pour cinéma et théâtre. Elle ne l'aura pas mais au moins elle se bouge.

Notre ministre Roxana, elle,suit les directives de l'état avec une application a tout épreuve. sans jamais rien demander pour défendre le sport.

- les jauges proportionnelles à la taille du stade? silence....

- 1000 personnes dans les stade et impossibilité des délivrer les hospitalités des partenaires. silence...

- les vestiaires fermés pour les gamins et amateurs par certains préfets ce qui va arrêter vite la pratique en novembre ou décembre... silence.

- fermeture des salles de sport (27 000 millions d'entrée depuis le 12 mai pour 200 cas covid déclarés).; silence

bref, elle ne défend pas ses pratiquants puisque on l'a même entendu dire "en ces temps le sport n'est pas prioritaire" alors qu'il est justement une arme absolue pour avoir de bonne défenses immunitaires.

en attendant, le sport pro crève la dalle avec les immenses stades a l'air libre et 1000 personnes dedans...

elle ne connait rien au sport pro collectifs, puisque elle est issue de filière étatique fédérale (inseep, etc) en sport individuel.

elle ne fait rien. La preuve, les ligues et fédérations sont obligés d'essayer de nouer le contact avec le 1er ministre directement, sans passer par leur ministre de tutelle...

 

donc on peut se battre sur les chiffres, imports ou prélèvements obligatoires,PGE  et tout le reste, mais en attendant, la culture a eu ses lourdes indemnisations et le sport pas grand chose.

et ne t’inquiétè pas pour les club pro, les gros problèmes de fric vont vite arriver.

bref, ce que je dit n'ai pas LA VÉRITÉ, c'est juste mon ressenti.

bonne journée.

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Il y a 16 heures, Saint Thomas ST a dit :

On peut jouer sur les mots et prendre plaisir à aiguiser la Musca domestica au taille-crayon : impôt ou cotisations, cela n'en reste pas moins, in fine, des prélèvements obligatoires...

 

Oui, c'est obligatoire. Mais c'est leur seul point commun. Les cotisations n'abondent pas le budget de l'État, sont à considérer comme du salaire différé (et mutualisé), en tout cas tant que l'assurance chômage, la sécu, et les retraites existent. C'est un peu facile de tout mettre dans le même panier... Voire un brin populiste ?

 

Il y a 6 heures, Wallon a dit :

je jouais devant,

 

Moi aussi.

 

Il y a 6 heures, Wallon a dit :

les intermittents sont tranquilles au chômage dans des conditions avantageuses.

 

Non, ça c'est faux. Je t'invite à te pencher davantage sur ce qu'est le statut d'intermittent avant de nous sortir les saucisses habituelles de LCI et BFM.

Concernant l'intermittence, il y a eu un aménagement sur les dates anniversaires pour le recalcul des indemnisations et c'est à peu près tout. Pas d'enveloppe versée à ses fainéants d'intermittents.

 

Il y a 6 heures, Wallon a dit :

les cinémas et théâtres (pourtant dans des salles fermées) ont vite ré-ouvert...

bref le lobbying culturel a bien fait son job dans les arcanes parisiennes, avec de vraies enveloppes financières à dispo de la culture, et c'est tant mieux pour eux.

 

Le lobbying a bon dos : il y a aussi un arbitrage économique, et la culture, l'automobile, le tourisme pèsent bien plus dans l'économie française, emploient beaucoup plus de monde, génèrent beaucoup plus de retombées économiques et d'impôts pour l'état, que le rugby professionnel. C'est comme ça.

 

Il y a 6 heures, Wallon a dit :

la ministre Bachelot a déjà demandé une exception au couvre feu pour cinéma et théâtre. Elle ne l'aura pas mais au moins elle se bouge.

Notre ministre Roxana, elle,suit les directives de l'état avec une application a tout épreuve. sans jamais rien demander pour défendre le sport.

- les jauges proportionnelles à la taille du stade? silence....

- 1000 personnes dans les stade et impossibilité des délivrer les hospitalités des partenaires. silence...

- les vestiaires fermés pour les gamins et amateurs par certains préfets ce qui va arrêter vite la pratique en novembre ou décembre... silence.

- fermeture des salles de sport (27 000 millions d'entrée depuis le 12 mai pour 200 cas covid déclarés).; silence

bref, elle ne défend pas ses pratiquants puisque on l'a même entendu dire "en ces temps le sport n'est pas prioritaire" alors qu'il est justement une arme absolue pour avoir de bonne défenses immunitaires.

en attendant, le sport pro crève la dalle avec les immenses stades a l'air libre et 1000 personnes dedans...

elle ne connait rien au sport pro collectifs, puisque elle est issue de filière étatique fédérale (inseep, etc) en sport individuel.

elle ne fait rien. La preuve, les ligues et fédérations sont obligés d'essayer de nouer le contact avec le 1er ministre directement, sans passer par leur ministre de tutelle...

 

Et donc c'est de la faute de la culture si la ministre des sports est nulle ?

Et pourquoi pas des restaurateurs ou de l'industrie automobile, puisqu'eux aussi ont obtenu mieux que le sport ?

 

Il y a 6 heures, Wallon a dit :

donc on peut se battre sur les chiffres, imports ou prélèvements obligatoires,PGE  et tout le reste, mais en attendant, la culture a eu ses lourdes indemnisations et le sport pas grand chose.

 

Le sport n'a rien eu ou presque. Et la culture pas grand chose, ne t'en déplaise.

 

Il y a 6 heures, Wallon a dit :

et ne t’inquiétè pas pour les club pro, les gros problèmes de fric vont vite arriver.

 

Tiens, un exemple de ce qui est DÉJÀ arrivé :

 

https://www.lefigaro.fr/flash-eco/ymagis-place-en-redressement-judiciaire-20200702

 

Il y a 6 heures, Wallon a dit :

bref, ce que je dit n'ai pas LA VÉRITÉ, c'est juste mon ressenti.

 

Euh... Donc c'est juste ton ressenti sur le fait que la culture ait eu plein de sous ? :Neutral:

 

Il y a 6 heures, Wallon a dit :

bonne journée.

 

A toi aussi.

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Saint Thomas ST
il y a 13 minutes, Papalou a dit :

 

Oui, c'est obligatoire. Mais c'est leur seul point commun. Les cotisations n'abondent pas le budget de l'État, sont à considérer comme du salaire différé (et mutualisé), en tout cas tant que l'assurance chômage, la sécu, et les retraites existent. C'est un peu facile de tout mettre dans le même panier... Voire un brin populiste ?

 

Aucun rapport avec le populisme. La fiscalisation croissante (certes regrettable) des ressources de la sécurité sociale - y compris l'affectation de fractions de TVA dans les derniers PLF - ne t'aura pas échappée.

 

 

 

 

Modifié par Saint Thomas ST
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"les cinémas et théâtres (pourtant dans des salles fermées) ont vite ré-ouvert...

bref le lobbying culturel a bien fait son job dans les arcanes parisiennes, avec de vraies enveloppes financières à dispo de la culture, et c'est tant mieux pour eux."

 

Cela ne me déplait pas du tout et c'est tant mieux pour eux !

la culture doit être soutenue.

anecdote:

on a proposé a Churchill ,de diviser par 2 le budget de la culture pendant la guerre. Il a répondu " a quoi cela sert que l'on se batte alors, si on ne préserve pas notre, culture? " ?

par contre, aujourd'hui, le sport (et pas que le professionnel), la pratique sportive,  n'est pas soutenu à hauteur de la culture, n'a pas la même place dans l’esprit des politiques et je le regrette, car il en faut pour tout le monde.

mais ne me fait pas dire ce que j'ai pas dit.

je ne reproche rien a Bachelot qui fait le job. Je reproche a la ministre des sport de pas défendre la cause de SON Ministère.

le sport en général, car contrairement a ce tu me fais dire, je parle du sport en général, est plutôt bon pour la santé, porte des valeur sociétales et d’éducation.

et pour avoir des pratiquants, il faut des locomotives (haut niveau, sport professionnel).

je constate juste aujourd'hui que le sport ne fait l'objet d’aucuns plan d'aide de l’état, comme  tout un tas d'autres industrie (certes jugées plus importantes parce que alimentaires).

https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Actualites/Economie-le-sport-poids-lourd-de-l-economie/1129295

https://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/sporteco_poids_eco_bd2-2.pdf

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Saint Thomas ST

Chiffres à confirmer, mais comme déjà indiqué l'aide gouvernementale va tomber. Autour de 40M€, à affiner par club. Pas sûr qu'on vende les Kolbe, Dupont et NTK en décembre. ?

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/10/17/aides-gouvernementales-le-rugby-francais-en-attente-9145588.php

 

 

Contacté par La Dépêche du Midi, Didier Lacroix n’a pas confirmé cette information. Nous avons "juste un accord de principe, mais pas de définition de la proposition quantifiée" a déclaré le président du Stade Toulousain

Modifié par Saint Thomas ST
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Il y a 11 heures, Saint Thomas ST a dit :

Chiffres à confirmer, mais comme déjà indiqué l'aide gouvernementale va tomber. Autour de 40M€, à affiner par club. Pas sûr qu'on vende les Kolbe, Dupont et NTK en décembre. ?

 

 

https://www.ladepeche.fr/2020/10/17/aides-gouvernementales-le-rugby-francais-en-attente-9145588.php

 

 

Contacté par La Dépêche du Midi, Didier Lacroix n’a pas confirmé cette information. Nous avons "juste un accord de principe, mais pas de définition de la proposition quantifiée" a déclaré le président du Stade Toulousain

 

T'as oublié de diviser par 14...

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Saint Thomas ST
Il y a 7 heures, tropézien a dit :

 

T'as oublié de diviser par 14...

Non, cf l'article en lien (2,8 M€). J'évoquais l'enveloppe globale, à affiner par club. 

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  • 2 weeks later...
Saint Thomas ST

A noter que la Ligue bénfécierait d'une enveloppe de 35 à 45 M€ (pour des besoins estimés entre 50 et 70 M€).

 

A ce stade, ça bloque pour des raisons de risque de non-conformité avec le droit communautaire, les aides d'Etat étant limitées à 800 K€ par structure, pour ne pas "fausser la concurrence" (en lien avec les fameux "de minimis" pour ceux qui connaissent).

 

Le Gouvernement est donc dans l'attente du gonogo de Bruxelles.

 

https://ec.europa.eu/france/news/20200608/autorisation_regime_cadre_francais_fr

https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/IP_20_701

 

 

 

 

Modifié par Saint Thomas ST
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53 minutes ago, estabousi said:

Le match au Stade Français a peut-être eu du bon finalement. Le sujet arrive sur la table.

https://www.lerugbynistere.fr/news/top-12-coupe-de-france-lacroix-veut-en-terminer-avec-les-doublons-0411201633.php

Cela s'appelle un serpent de mer, un marronnier journalistique, et rien ne changera dans l'immédiat... Ne rêvez pas trop

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Saint Thomas ST

Très alarmant...

 

(avec le détail pour ceux qui n'ont pas accès)

 

https://www.leparisien.fr/sports/rugby/top-14-le-cri-d-alarme-de-didier-lacroix-le-president-du-stade-toulousain-04-11-2020-8406567.php

 

« Si nous ne sommes pas en cessation de paiements, c’est parce que nous tenons par les prêts que nous avons contractés », explique Didier Delcroix. AFP/Lionel Bonaventure

Samedi, il a assisté, dans un Stade de France à huis clos, au triomphe enthousiasmant de sa jeune garde toulousaine, Dupont et Ntamack en tête, sous le maillot du XV de France face à l'Irlande (35-27). Le lendemain, à quelques kilomètres de là, dans une enceinte de Jean-Bouin, porte d'Auteuil, tout aussi vide, il a contemplé le triste spectacle de la déroute des siens devant le Stade Français (48-14).

Didier Lacroix, le président toulousain revient sur la situation ubuesque qui voit son club, le plus titré de l'Hexagone, champion de France en titre en 2019, subir la loi des doublons au moment où il traverse une crise économique inquiétante en raison de la pandémie de Covid-19.

Par quelles émotions êtes-vous passé ce week-end ?

DIDIER LACROIX. C'est une situation schizophrénique. J'ai du mal à l'admettre. En vingt-quatre heures, on passe des fulgurances de Toulousains vêtus en bleu à un rendez-vous manqué du club. Je ne veux rien enlever au mérite du Stade Français qui a été très bon mais nos joueurs, qui sont pour certains de futurs internationaux, n'avaient pas la maturité nécessaire pour ce genre de match.

N'éprouvez-vous pas un sentiment d'injustice en rétrogradant au classement (3e) en raison des doublons alors que vos joueurs font briller le XV de France ?

Il y a énormément de frustration. Il faut combattre cette situation, trouver des solutions. On ne peut pas continuer comme ça. Ce n'est pas simplement pour le Stade toulousain, mais aussi pour le Racing 92, Clermont, Toulon… Il ne devrait pas y avoir de rapport d'opposition avec le XV de France. Spectateurs, joueurs ou dirigeants, nous ne devrions jamais avoir à faire un choix entre notre club et l'équipe de France. Nous devons traiter ce sujet. C'est dans l'intérêt de tout le monde, y compris du diffuseur (NDLR : Canal +) qui n'a pas toujours le spectacle qu'il attend.

Avez-vous des solutions ?

Si l'on regarde à côté de nous, on voit que les Anglais ont trouvé leur équilibre. Comme chez eux, il faudrait une élite à douze clubs. Cela libérerait quatre ou cinq dates. On pourrait ainsi sacraliser l'équipe de France, quitte à organiser une compétition supplémentaire comme la Coupe de France ou le Challenge Yves-du-Manoir. Les clubs pourraient ainsi s'affronter pendant les fenêtres internationales et permettre à leurs joueurs non internationaux de ne pas être à l'arrêt si longtemps. Cela permettrait d'avoir de la cohérence dans la gestion des joueurs, mais aussi pour la lecture de ce sport par le grand public. Et c'est d'autant plus important dans la période que nous traversons.

Êtes-vous réellement en danger économiquement ?

Jouer à huis clos est la pire situation. Les trois-quarts de nos recettes viennent de la billetterie, des abonnements, des ventes autour du stade, du partenariat. Il n'y a pas juste le match, mais un environnement, du bien-être ensemble, de la proximité. C'est ce que les entreprises viennent chercher. Nous dépendons moins des droits télé (NDLR : 25 % des recettes) et c'est ce qui nous pénalise.

À combien estimez-vous vos pertes ?

C'est simple, nous avons établi notre budget (33 millions d'euros) en nous basant sur une saison classique puisque nous étions déconfinés. Une jauge à 5000 spectateurs, cela nous fait perdre 5,6 millions d'euros sur la saison. Si l'on a une jauge à 1000, c'est 8 millions d'euros. Le huis clos, c'est 70 % de notre budget perdu (soit 23 millions d'euros), car on ne peut plus rien valoriser. Cela nous fait basculer dans quelque chose d'abyssal. Si nous ne sommes pas en cessation de paiements, c'est parce que nous tenons par les prêts que nous avons contractés. Il y a une grande différence avec le premier confinement.

C'est-à-dire ?

Nous étions à l'arrêt, donc notre masse salariale qui représente 75 % de nos dépenses était couverte en partie par le chômage partiel. Ce n'est plus le cas. À l'époque, nos partenaires et nos abonnés n'avaient pas demandé de remboursement ou de réduction, car nous étions au mois de mars, vers la fin de la saison. C'était une grande preuve de confiance et d'attachement. Mais les jauges puis le huis clos ont été instaurés tôt cette fois. Tout le monde se demande combien de temps ça va durer. Certains hésitent et on peut les comprendre. Pour résumer, on joue, donc on ne reçoit pas d'aide, sans avoir la possibilité d'exercer notre métier qui est aussi de vendre un spectacle.

Comment pouvez-vous vous en sortir ?

Un club de rugby a un rôle social. Il tisse des liens entre les classes sociales, entre les générations. Il est d'utilité publique. Nous espérons que l'Etat nous aidera. Si nous ne pouvons pas passer le cap, nous devrons instaurer un nouveau système et nous adosser à des investisseurs qui pourraient éponger les dettes. Et abandonner l'économie réelle que nous avons mise en place. Mon rôle est de préparer l'avenir. Je le fais avec lucidité.

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Saint Thomas ST
il y a une heure, Julien81 a dit :

Le stade repris par un mécène ?? Ce serait un peu triste.. 

 

Fiducial ? 

#PourLeBiendu ST

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A priori, les 6 clubs sans mécènes  (Toulouse, La Rochelle, Agen, Brive, Bayonne et Bordeaux-Begles) sont en très grand danger et devraient bientôt mettre la clé sous la porte si aucune aide n'arrive.

 

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Le rugby français au bord du gouffre

Reconfinement oblige, le Top 14 se voit contraint de faire disputer ses rencontres à huis clos. Si la situation devait perdurer, c'est tout l'équilibre économique du rugby professionnel français qui se trouverait à nouveau remis en question.

Richard Escot05 novembre 2020 à 00h10

Le huis clos de tous les dangers

Passés des stades à guichets fermés au huis clos, les clubs français sont tout à coup confrontés à un problème financier majeur. « Le modèle économique de notre rugby professionnel ne pouvait déjà pas survivre à une situation de jauge partielle contrainte, constate Emmanuel Eschalier, le directeur général de la Ligue nationale (LNR), le huis clos a accéléré le phénomène de façon exponentielle. » Les clubs assurent 60 % de leur budget grâce à des partenaires financiers et économiques, mais ils devront, à un moment ou à un autre, honorer leurs engagements auprès de ces sponsors.

 

« À huis clos, donc sans billetterie, un club se coupe de 20 % de son budget. Il faut y ajouter, a minima, 10 % de pertes vis-à-vis des partenaires en hospitalités », précise Miguel Fernandez, président du syndicat Intervals qui regroupe les agents sportifs. Sans compter « le remboursement de la campagne d'abonnement, ajoute le directeur général du Stade Français, Thomas Lombard. Avec le huis clos, on voit maintenant poindre la menace des remboursements des détenteurs de loges, sur la quasi-totalité des prestations ou au prorata de ce qui a été livré, c'est-à-dire seulement deux matches. »

 

Dans Sud-Ouest, le président de Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, ne dit pas autre chose : « On a des partenariats qui ont été signés et en partie encaissés. Mais on sait que contractuellement, on devra à un moment un remboursement à nos partenaires. » Reste que pour Régis Dumange, président de Nevers (Pro D2), si cette perspective fait craindre le pire, elle est aussi porteuse d'espoir : « On dépend uniquement de nos partenaires. Ils détiennent la vie du club. Mais s'ils font confiance au club et maintiennent leurs partenariats, on pourra s'en sortir. »

Six clubs en péril

Le président de Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, l'affirme : « Le huis clos, c'est le scénario catastrophe. Il n'est absolument pas tenable pour les clubs qui sont dans l'économie réelle. » Au point que Miguel Fernandez anticipe « la disparition de quatre ou cinq clubs du Top 14 si cette situation devait se prolonger jusqu'à la fin de la saison. »

D'après nos recoupements, Toulouse, La Rochelle, Agen, Brive, Bayonne et Bordeaux-Bègles seraient alors contraints de mettre la clé sous les grilles du stade. « C'est la triste réalité, constate Emmanuel Eschalier. Une majorité de clubs sera en cessation de paiement à la fin de la saison. Sauf ceux qui ont un actionnaire de référence. »

Simon Gillham, le président de Brive, assure être parvenu « à une réduction globale de l'ordre de 20 %, cette saison. On peut toujours réduire encore les coûts et nous y travaillons mais il y a un moment où, si nous ne recevons pas d'aides, nous ne pourrons pas budgétiser une saison. Nous avons des fonds propres qui nous permettent de continuer ainsi jusqu'à juin, c'est-à-dire finir la saison. Mais après, il ne faudra pas compter sur nous pour la saison suivante. Nous serons obligés de fermer la boutique »

 

De son côté, Yann Roubert l'annonce aussi : « Le huis clos risque d'être mortel sur le plan économique. Tous les clubs sont aujourd'hui en danger puisqu'on ne va plus avoir aucune rentrée d'argent jusqu'à début décembre. Quant aux droits télés, ils ne représentent que 15 % de nos budgets. Si la situation devait perdurer, cela pourrait devenir intenable, économiquement parlant. Honnêtement, je ne connais pas notre espérance de vie. On espère pouvoir tenir au moins jusqu'à Noël... » Le président du LOU de poursuivre : « J'ai tenu à rassurer mes joueurs ce jeudi matin. Les prochains salaires seront versés. »

1,25
En milliard d'euros, le montant de l'activité économique générée par le rugby professionnel français en 2018-2019, soit avant la crise sanitaire, selon une étude publiée mardi par la Ligue. Cela en fait le deuxième sport national derrière le football.

Que les joueurs soient de nouveau pressés de réduire leurs salaires est une menace que Miguel Fernandez n'écarte pas : « Certains président vont agiter ce chiffon rouge mais il faut espérer qu'ils ne s'en servent pas comme d'une variable d'ajustement. » À ce sujet, Thomas Lombard est formel : « On ne peut pas demander des efforts financiers répétés aussi importants à des joueurs sous contrat à durée déterminée. » Dont acte.

Une aide insuffisante

Les pertes de revenus des trente clubs professionnels sont évaluées à 58 millions d'euros. D'après les projections de la LNR, elles s'élèveraient à 180 millions dans le cas d'un huis clos généralisé sur une demi-saison. « Nous sommes dans des itérations (résolution d'une équation par approximations successives) avec les clubs et la DNACG. Les pouvoirs publics nous demandent des évaluations, ce qui est extrêmement complexe car la situation évolue de façon hétérogène en fonction des régions et des décisions préfectorales, explique Emmanuel Eschalier. Le premier niveau d'aide, ce sera l'activation du fonds de compensation qui correspond à 40 millions d'euros, chiffre qui circule dans la presse mais qui n'a pas été confirmé par écrit. » Inférieur, donc, aux pertes réelles. « On a une comptabilité validée par les commissaires aux comptes qui démontre ce que chaque match a rapporté. Il n'y a pas d'interprétation possible », tonne Laurent Marti, pressé de voir les promesses gouvernementales devenir réalité.

 

En attendant, la LNR a réactivé l'un des trois groupes de travail mis en place lors du premier confinement et qui avait pour tâches de mesurer l'impact financier de la crise sanitaire sur le rugby pro français et de trouver des solutions d'accompagnement. Ce groupe, composé des présidents et directeurs généraux de Bordeaux, La Rochelle, Toulouse, Pau, Stade Français et Toulon (Top 14), Colomiers, Oyonnax, Vannes, Aix-en-Provence, Montauban et Valence-Romans (ProD2), se réunit chaque lundi. « Le déblocage des fonds par le gouvernement devrait intervenir d'ici la fin du mois de novembre, indique Thomas Lombard. Mais le montant calculé l'a été sur une jauge qui n'est plus celle du moment : la situation s'est malheureusement dégradée entre temps. Les mesures gouvernementales ne sont que des soins palliatifs, pas curatifs... »

Et demain, l'incertitude

« Nous avons conscience que le huis clos ne s'arrêtera pas le 1er décembre », prédit Emmanuel Eschalier. C'est pourquoi la LNR a sollicité une mesure d'urgence complémentaire immédiate. « Une exonération des charges sociales aurait aussi un effet concret à très court terme mais elle ne suffira pas », avoue le directeur général de la LNR. « Ma crainte, c'est qu'on n'arrive pas à des compensations à 100 %, dit Laurent Marti. Il faudra voir alors quelles sont les autres options. » Le fonds d'investissement qui avait souhaité racheter une partie des droits commerciaux de la LNR est-il toujours enclin à faire une offre ? En parallèle, les clubs, ou la LNR, doivent-ils contracter un emprunt ? Le président de Nevers, Régis Dumange, creuse d'autres pistes : « La déduction fiscale doit évoluer vers le mécénat, soit 60 %, voire 66 % pour une entreprise, au lieu de 33 %. Ce serait un geste vers les partenaires qui soutiennent le monde sportif. » Les discussions avec les pouvoirs publics reprendront en décembre. « Ensuite, il faudra se projeter sur le second semestre de la saison et la question des jauges reviendra sur la table, indique Emmanuel Eschalier. Dès que les conditions sanitaires le permettront, je pense que l'État autorisera le public à retrouver le chemin des stades, évidemment pas à jauge pleine dans un premier temps. »

 

Il sera temps, aussi, pour le rugby pro, de se poser les bonnes questions. « Nous devons nous demander si nous n'étions pas en train de participer à une course à la surenchère, par exemple sur les salaires des joueurs, conclut Régis Dumange. Ne sommes-nous pas allés trop loin et trop fort ? La bouée de sauvetage est une chose, mais il est aussi important de réfléchir à un modèle vertueux pour que le rugby professionnel traverse les tempêtes à venir sans couler. »

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il y a 14 minutes, Gabi a dit :

A priori, les 6 clubs sans mécènes  (Toulouse, La Rochelle, Agen, Brive, Bayonne et Bordeaux-Begles) sont en très grand danger et devraient bientôt mettre la clé sous la porte si aucune aide n'arrive.

 

Ben voilà, le problème des doublons est résolu..... Un top 8....!!!

Toutefois si ça peut démontrer que le rugby vit largement au dessus de ses moyens à cause en partie de l arrivée des mécènes qui ont fait flambé les salaires, ça peut être un bien.. 

Modifié par Julien81
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